Je déplorais hier de ne pouvoir partager avec vous mes jouissances esthétiques en face de la peinture, celle que j’aime et dont j’ai de nombreuses représentations chez moi pour illuminer mes journées sombres. J’aurai sans doute moins de mal à vous faire partager ma joie d’avoir à célébrer la mil huit-centième. Oui, mes belins-belines, j’ai pondu pour vous jusqu’à hier inclus mille huit cents blogs d’une page, d’un niveau intellectuel indiscutable – vous en avez pris conscience, j’espère ? – et d’une vigueur tonique non moins remarquable. Plusieurs arrivés de la dernière heure n’ont évidemment pas pu se rendre compte de la variété des sujets abordés, mais ils sont légion ces sujets, et la plupart du temps traités jusqu’au bout. Cela ne m’empêche pas d’avoir mon franc parler et des jugements souvent à l’emporte-pièce. Quand cela concerne la grammaire ou la littérature, vous êtes bien obligés d’accepter mon enseignement comme s’il venait d’en haut, indiscutable et déversé sur vos ignorances. Mais pour le reste, mes agneaux, pour le reste ! Cinéma, actualité, réflexions sur l’art ou sur la manière dont tourne la planète… Si vous n’êtes pas d’accord, protestez ! J’adore discuter, et discuter dans le cadre de nos relations c’est une vraie jouissance. Alors, ne vous, ne me, ne nous privez pas d’un plaisir que nous partagerons tous.N’acceptez pas mes dires avec passivité, réagissez ! Même si je ne réponds pas sur- le-champ (par exemple si on me demande pourquoi tel ou tel de mes blogs est proposé deux fois), l’explication viendra toujours sans trop de retard : c’est que j’ai appuyé une fois de trop sur le bon bouton, et qu’ensuite dans mon affolement je n’ai pas su trouver comment supprimer la copie indésirable. Le tout à mettre sur le compte de ma débilité en matière d’informatique, et non sur celui d’un caprice injustifié, voire d’une intention perfide chargée de lourds et tortueux secrets.