Vous avez pu remarquer, mes belins-belines, que si je vous ai fait faux-bond samedi j’ai compensé par une publication insolite le dimanche. Ne venez pas ergoter sur la date : oui, un samedi n’est pas un dimanche et le dimanche vous laissez chômer l’ordinateur, ce qui vous a privés ce samedi du dernier régal de la semaine, à savoir, mes irremplaçables propos sur le temps qui court. Je vous suis reconnaissante au passage si c’est ainsi que vous évoquez notre commerce quotidien et cela me dispose à la bienveillance pour juger de votre réaction au remplacement de ce samedi par le traditionnel jour de congé : ils vont par deux, ces deux jours liés par la tradition anglo-saxonne qui nous a vaincus, et surtout maintenant que les horaires des mômignards en régime scolaire sont mieux conformes aux rythmes des parents, vous ne pourrez cacher à personne (et surtout pas à moi) que dès le samedi aux aurores vous êtes sur la route en direction du ski ou de la plage. Que vous désiriez soigner votre entraînement physique en famille, libre à vous – et la vox populi vous applaudira (elle trouvera bien deux mains pour ce faire). Moi je préférerais l’entraînement culturel par lequel jour après jour je m’efforce de modeler améliorer parfaire ( ???) votre niveau mental : à chacun sa gymnastique, pas ? Mais vous ne me persuaderez pas qu’en vous délaissant ce dernier samedi j’ai gravement compromis votre programme de culturisme des neurones…