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5 juillet 2016 2 05 /07 /juillet /2016 09:17

         Je ne suis certes pas experte en politologie, même si l’examen régulier de la chose politique un peu partout dans le monde (mais surtout bien sûr à Paris France  avec toutes ses spécificités franco-franchouillardes souvent ravissantes) me passionne jour après jour pour illustrer les vilenies, les bassesses, les turpitudes bien plus que les vertus ou les causes de fierté des politiciens de tout poil. Tout de même, le moindre simplet devant le spectacle du monde est bien obligé de s’arrêter un instant pour méditer sur le brexit. N’importe qui peut bien voir que des choses resteront telles quelles et pourriront sur place, que d’autres devraient se faire et ne se feront pas, que d’autres ne devraient pas se faire et se feront et que seuls les filous s’en tireront à leur avantage : au premier rang, la nation britannique qui s’installe plantureusement et cyniquement  parmi les pays voyous fonctionnant comme ^paradis fiscaux. La voilà qui racole recrute pêche les investisseurs au grand dam des préceptes moraux qui jusqu’à présent avaient paru commander ses blâmes – ah ! la perfide Albion de toute tradition… En même temps, les démissions en chaîne des meneurs les plus virulents pour la sécession ont quelque chose de frappant : on vous a concocté un merdier absolu, bonne chance et bon vent, nous nous préférons partir en vacances (peut-être même carrément aux ïles Caïman, histoire de traficoter sur place au soleil et sous les palmiers). Cette manière inédite de prendre son envol loin de l’Europe a quelque chose de grandiose dans son abjection : si l’Ecosse et l’Irlande haussaient le ton, dans un premier temps ce serait déjà une condamnation morale de leurs congénères qui ferait plaisir à entendre.

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