ENTRE DEUX CHAISES
Vous savez bien, comme moi, qu'entre deux chaises on s'assoit par terre. C'est là ce qui s'applique à moi pour tâcher de sortir de ce verrouillage incompréhensible et dommageable que m'impose over-blog dans la livraison de mes billets quotidiens. Je dois faire abstraction de toute assistante ménagère habile en informatique (deux se sont succédé chez moi récemment, sans s'engager dans la durée - au passage, mes belins-belines, une piqûre de rappel : elles ont succédé l'une à l'autre, pas d'accord de féminin pluriel même carrément tentant) et par conséquent je dois exclusivement compter sur mes deux sauveteurs masculins, extérieurs donc pas forcément disponibles même s'ils sont l'un et l'autre pleins d'empressement pour me dépanner. J'ai lancé un cri d'alarme après cinq jours de tentatives vaines de déverrouillage, j'aurais dû le faire sur le champ : d'une part ça aurait bien avancé les affaires sans doute, d'autre part j'aurais pu avoir l'air désinvolte alors que l'humiliation devant mes insuffisances me courbe le front. Mais qu'importe! Peut-être pourrez-vous ce soir même (Touch wood!) retrouver ce qui s'empile dans les coulisses comme matériau pour gazouillis. Je tâche d'éviter de parler contagion et vaccins : si vous êtes comme moi ce sujet doit vous déprimer haut et fort.