UN BEAU JOUR
Un beau jour, mes belins-belines, vous serez tout étonnés de pouvoir lire quatre ou cinq blogs à la suite. C'est bien sûr que vous préféreriez les recevoir comme il se doit, un par jour et si possible avant l'extinction des feux dans les casernes - et croyez bien que pour ma part je n'ambitionnerais rien d'autre. Mais je ne sais combien de temps mes blogs vont s'empiler dans le silence au lieu de vous être distribués comme chez tout le monde (mais chez tout le monde ça se passe normalement, tandis que moi je crois que je porte malheur à tout ce qui est de près ou de loin relié à l'informatique ; quand j'essaie d'expliquer clairement ce qui se grippe sur mon ordi, se coince, se bloque, voire quand on m'accable soudain de questions incompréhensibles en franglais du XXIème siècle, c'est le pur et simple dialogue de sourds qui s'installe, et on me laisserait volontiers continuer à me débattre dans ce magma de mots et de signes que les autres comprennent mais qu'ils me retraduisent en chinois - ou en coréen peut-être, ne chipotons pas pour si peu). Alors ce jour-là, mes agneaux (mais lequel? j'en sais autant que vous) vous vous réjouirez d'avoir enfin de la matière à vous mettre sous la dent, après quelques jours de diète; d'ici là, tâchez de ne pas croire que je vous ai abandonnés.
