6 mars 2009
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Vous vous rappelez peut-être que je vous avais annoncé un passage final aux choses sérieuses : soyez honnêtes, reconnaissez que c'était là le
troisième point de la hiérarchie annoncée (et suivie : j'insiste). Les choses sérieuses doivent donc aujourd'hui être attaquées de front, par-dessus les hors d'oeuvre et les considérations de
sexologie (au passage, je souligne que mentionner la sexologie mine de rien, sans avoir l'air trop racoleur, ça pourrait donner à un surfeur chercheur d'emploi sur le web l'idée de venir voir
mes articles déjà publiés; nul doute que le thème lui apparaîtrait comme mal traité, même non traité du tout, mais peut-être aussi que le charme de mon discours l'attacherait à jamais à mon blog,
ébloui de pareille richesse, de pareil esprit). Donc aujourd'ui les choses sérieuses.("Ah! dirait un valet de comédie du XVIIIème, style Crispin, Frontin, voire Figaro, du diable si je me
rappelle de quelles choses sérieuses il pouvait bien être question!"). Mais comme, mille pardons, je ne suis pas un valet de comédie du XVIIIème (et je le regrette presque : je les ai si
souvent pratiqués, ces valets fourbes ou naïfs, effrontés ou ahuris, pleins d'initiative pour servir leur maître ou plus souvent leur propre intérêt - "moi d'abord, mon maître ensuite, comme il se
doit", dit l'un d'eux -, et il y en avait tant - allons-y pour citer Pinget de nouveau : en a-t-on, en a-t-on!), les choses étant ce qu'elles sont pour ce qui concerne ma fonction parmi vous,
mes belins-belines, je me dois de me rappeler ce que sont les choses sérieuses annoncées pour aujourd'hui. Les choses, en somme, à ne pas traiter en hors-d'oeuvre, mais bien comme le
plat principal, avec les sauces.
Bon, je vous guide de nouveau, ne me fiant pas trop à la légèreté avec laquelle vous parcourez mon blog lorsque vous y pensez, c'est-à-dire lorsque vous n'avez rien d'autre à votre programme (moi, de mon côté,je sue sang et eau sur mon clavier, à en perdre le boire et le manger, à me battre les flancs pour vous intéresser même malgré vous, et je vous assure bien, mes belins-belines, que c'est une grande entreprise, genre travaux forcés, que je me suis mise sur le dos; j'y laisserai même sans doute ma peau avant que l'aboutissement terminal ait eu le temps d'esquisser fût-ce de loin ou de très loin à quoi devaient bien rimer toutes ces palabres : le seul acquis dont vous pourriez m'être redevables jusqu'à présent serait probablement l'emploi de la parenthèse ou des incises, car il me suffit d'évoquer une chose avec précision pour immédiatement envisager les objections, rectifications, corrections et autres modifications souhaitables - tiens! un exemple pris sur le vif : au lieu de souhaitables, je pourrais dire nécessaires, ou possibles, ou éventuelles, avec à chaque fois des nuances dont j'espère que vous les sentiriez au passage, car c'est bien ainsi que j'entends concrétiser mon utilité auprès de vous, et même, tiens! deuxième exemple pris sur le vif un peu plus haut : j'ai dit "l'emploi de la parenthèse ou des incises", eh bien non, ce n'est pas l'emploi (vous ne saurez jamais faire aussi bien que moi, même en vous appliquant), c'est seulement l'habitude, qu'avec moi vous avez bien dû prendre bon gré malgré). Et voilà déjà les bornes de mon espace qui pointent le nez! On n'a vraiment rien le temps de dire sur cette toile! A demain, en hâte, pour les choses sérieuses.
Bon, je vous guide de nouveau, ne me fiant pas trop à la légèreté avec laquelle vous parcourez mon blog lorsque vous y pensez, c'est-à-dire lorsque vous n'avez rien d'autre à votre programme (moi, de mon côté,je sue sang et eau sur mon clavier, à en perdre le boire et le manger, à me battre les flancs pour vous intéresser même malgré vous, et je vous assure bien, mes belins-belines, que c'est une grande entreprise, genre travaux forcés, que je me suis mise sur le dos; j'y laisserai même sans doute ma peau avant que l'aboutissement terminal ait eu le temps d'esquisser fût-ce de loin ou de très loin à quoi devaient bien rimer toutes ces palabres : le seul acquis dont vous pourriez m'être redevables jusqu'à présent serait probablement l'emploi de la parenthèse ou des incises, car il me suffit d'évoquer une chose avec précision pour immédiatement envisager les objections, rectifications, corrections et autres modifications souhaitables - tiens! un exemple pris sur le vif : au lieu de souhaitables, je pourrais dire nécessaires, ou possibles, ou éventuelles, avec à chaque fois des nuances dont j'espère que vous les sentiriez au passage, car c'est bien ainsi que j'entends concrétiser mon utilité auprès de vous, et même, tiens! deuxième exemple pris sur le vif un peu plus haut : j'ai dit "l'emploi de la parenthèse ou des incises", eh bien non, ce n'est pas l'emploi (vous ne saurez jamais faire aussi bien que moi, même en vous appliquant), c'est seulement l'habitude, qu'avec moi vous avez bien dû prendre bon gré malgré). Et voilà déjà les bornes de mon espace qui pointent le nez! On n'a vraiment rien le temps de dire sur cette toile! A demain, en hâte, pour les choses sérieuses.