27 juin 2009
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Si, si, ne vous en défendez pas! Je suis sûre que vous avez tous pensé que j'avais disparu de votre horizon informatique parce que j'avais disparu de
notre monde, tout simplement. Eh!bien non, mes belins-belines, c'est mon modem qui avait trépassé et non moi. Suite aux rachats financiers si subtils de plusieurs marques d'ordinateurs entre elles
(je suis bête! c'est à un autre niveau d'intérêts que ça s'est passé, ces transactions, mais faute d'appréhender ce niveau gigantesque je préfère me limiter au niveau des marques d'ordi, ça me
paraît plus simple et moins dangereux pour la suite des événements), j'avais été mise au rang des achetés, donc des non compatibles pendant quelque temps, donc privée de tout, le téléphone
illimité, les messages à envoyer ou recevoir, le blog, tout, quoi! A peine rétablie dans mes fonctions je vous fais signe, sans pouvoir vous garantir que pendant ce silence d'une semaine ou presque
j'ai réfléchi sereinement à ce que nous allons traiter dans les jours à venir : croyez-vous donc que sans téléphone ni ordinateur ni internet on puisse sereinement réfléchir? Allons allons! Ainsi
moi je ne sais pas ce que je donnerais (du point de vue intellectuel s'entend, car pour les prélevements automatiques je n'ai qu'à regarder mon relevé de banque tous les mois) si je n'avais pas mon
ordi en ordre de marche tous les matins aux aurores, sur le coup des dix heures bien tassées : il me tient lieu de bréviaire, de direction morale, de sac aux sujets - que voulez-vous! J'aime partir
de zéro, table rase de tout le reste, rien d'autre, rien dans la poche tout dans la tête. Comment? Vous vous imaginiez que j'allais chercher l'inspiration dans la presse du jour, ou sur les
ondes radio qui vous donnent toute la matière récoltée dans la nuit, ou dans la télé matutinale qui ajoute des images aux nouvelles de la veille? Mais non, mes belins-belines, je vous laisse ce
moyen de vous remplir la cervelle, je me fournis toute seule ma matière cérébrale que je vous ressers prédigérée. Vous rendez-vous compte de la chance que vous avez que sur ce petit territoire au
moins il ne vous soit pas parlé aujourd'hui de Michael Jackson? Veinards, va, petits gâtés... A demain!
Ne pleurez pas trop devant vos chats, cela les rendrait mélancoliques. Allons, courage!
Lucette DESVIGNES.
Ne pleurez pas trop devant vos chats, cela les rendrait mélancoliques. Allons, courage!
Lucette DESVIGNES.