250, mais oui!

     Je n'ai pas voulu, hier, interrompre les très utiles indications que je vous donnais sur mon habileté à jongler avec les instruments d'informatique. Pourtant la vérité était là, sautant aux yeux de tous : je signais hier le numéro 250 de ma participation à l'éducation des masses par le biais de mon blog. Comme je vous le dis, mes belins-belines! D'ailleurs, si vous ne me croyez pas, vous n'avez qu'à recompter,  ça ne me vexera pas le moins du monde. Passé le chiffre vingt, je ne sais plus ce que les nombres signifient : à preuve, si mon blog ne me comptait pas ses performances jour après jour, je ne saurais jamais où nous en sommes, lui et moi - avouez que ça nous manquerait pour faire la fête. Si vous prévoyez d'apporter les petits fours, soyez gentils : pas de poisson, pas d'escargots, pas de charcuterie, pas de caviar ni noir ni rose. C'est vrai que ça restreint le choix, mais que voulez-vous, les principes sont les principes. Il reste les pizzas sans anchois, les pruneaux rôtis sans bacon, les gougères... et puis, dites donc, tous les fromages non coulants avec ou sans leurs variantes pâtissières : ça fait du monde, tout ça! Et les fleurettes de chou-fleur cru, les bâtonnets de carottes, les radis, les tiges de céléri (le chic du chic à croquer)... Et vous n'oseriez pas oublier les mini-gâteaux, les éclairs, les figues, les tartelettes, les babas, tout de même! Je vous assure que nous pourrons nous débrouiller merveilleusement sans recours de carnivores aux produits carnés. Préparez tout, moi je me charge du champagne mais prévoyez les flûtes (cela me fait penser à une de mes nouvelles italiennes, sous-titrée "Trio pour flûte, clarinette et basson" , de quoi nous fournir l'accompagnement musical si personne d'entre vous ne se dévoue comme DJ). Et prévoyez aussi les fruits, mais s'il vous plaît pas de durione : si on interdit aux hôtesses de l'air d'en manger dans les deux jours qui précèdent un vol au long cours, c'est bien pour de bonnes raisons, non? Dernière recommandation : tâchez de venir nombreux, parce que vous m'imaginez, moi, avec tout ça sur les bras? Même mes chats ne m'aideraient pas... Bise à vous.

                                                                                                                 Lucette DESVIGNES.