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19 novembre 2011 6 19 /11 /novembre /2011 10:34

Mea Culpa N°907 :  Lignes 6 et 19 (par deux fois ! l’horreur !) lire « banderoles » et non « banderolles » (casseroles, fumeroles, girandoles, farandoles…).

 

Les problèmes de carrière – ou, tout simplement, de métier servant tout juste à assurer la survie d’une famille – se posent sans cesse dans les séries anglaises que j’aime à suivre. A chaque instant, au niveau le plus élevé du personnel d’hôpital, cette considération fait obstacle au désir d’enfant (comment  arranger le plein épanouissement d’une carrière si exigeante avec la meilleure disponibilité de la mère dans les soins puis l’éducation de la progéniture ?  inutile de souligner que le même problème se pose au niveau de la mère infirmière, et sans les moyens financiers dont la première dispose) ou à l’honnêteté rigoureuse dans la signature de papiers, certificats, engagements d’honneur grâce auxquels on peut se disculper d’une faute grave ou disculper un confrère – si bien entendu on le  souhaite. Les coups de Jarnac, les perfidies, les insinuations calomnieuses ne sont pas absents dans ces campagnes toujours ouvertes autour d’une création de poste ou  d’acquisition de galon supplémentaire : chef de clinique, chef des décisions cliniques, responsable du service de robotique chirurgicale… on accorde volontiers à l’un une fonction supérieure après avoir nommé un rival au poste convoité. L’intérêt propre des patients se perd un peu dans ce tourbillon de convoitises, d’ambitions, de luttes fratricides. Quant au niveau inférieur d’activités non spécialisées, on est éberlué de voir avec quelle aisance un vendeur au décrochez-moi ça devient facteur, ou brocanteur, ou aide garagiste, ou masseur, ou barman tandis qu’au rayon femmes on devient coiffeuse, ou cuisinière, ou serveuse dans un restaurant, ou vendeuse par intérim– comme si les petits boulots assuraient la survie, comme si la spécialisation n’était en rien nécessaire. Je me demande si ces séries sont le reflet de la vérité ou si on les arrange « avec la main »  pour les besoins de l’intrigue – ou parce qu’il faut bien occuper tout ce monde. En tout cas, autant à l’hôpital le souci de la carrière est prépondérant, autant dans cet EastEnd sans doute de fantaisie le petit boulot apparaît comme tout naturel et suffisant, sans besoin de chercher à s’affirmer autrement. Je pense que chez nous (voilà que je me mets à parler comme les vieux maintenant !) le problème de l’emploi serait posé avec plus de gravité, mais je me trompe peut-être.

 

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