Je nous vois nous approchant du chiffre 600 – ce n’est ni magique ni fatidique, mais tout de même ça veut dire que depuis deux ans (j’avais commencé à blablater un 11 novembre) nous nous sommes supportés vous et moi, mes belins-belines, pour le meilleur et pour le pire. L’arrangement entre nous est à l’amiable sans qu’il soit besoin de parler de divorce : vous ne voulez pas me lire ? parfait : vous ne me lisez pas ! Vous le faites sans bruit, sans que j’en sache rien, aussi sur la pointe des pieds que lorsqu’on vous recommande sur Facebook de recevoir un message de nouvel ami « ou de l’ignorer discrètement ». Vous pouvez m’ignorer discrètement sans problème. Quant à moi, qui « me livre en aveugle au destin qui m’entraîne » sur la toile, à la rencontre d’un public sans doute plus que clairsemé, je peux toujours continuer à m’adresser à des foules en transe dès que j’ouvre la bouche sur mon blog, personne ne viendra me dire « Pauvre pomme ! vous ne voyez donc pas qu’il n’y a personne au bout du fil ? ». Vous le savez bien, il n’est pire sourd que celui qui ne veut point entendre – et moi, avec mes problèmes d’audition, je suis bien placée pour faire la sourde oreille quand je le veux, et malheureusement aussi quand je ne le voudrais pas (mais j’ai des amis sourds et on s’entend parfaitement). Oui, pour faire court, on approche du blog N°600. Eh !bien figurez-vous que j’ai découvert, en regardant mon blog tel que vous le recevez, sur fond bleu nuit (cadeau de l’Administration je suppose : je n’ai jamais rien demandé, trop occupée d’abord à appuyer sur les bons leviers boutons poussoirs tirettes etc. à en mouiller la chemise), qu’il y a des options possibles, et j’en ai vu une, mes belins, mes belines, qui me fait rêver. Une simple mention : « J’aime ce blog », à côté d’un endroit où on peut appuyer si l’on veut pour dire « D’accord. » Est-ce qu’il faut que je vous fasse un dessin, mes belins-belines ? J’espère que non. A demain…
Lucette DESVIGNES.