Il y a quelques semaines, quelques mois même peut-être, le temps passe si vite ! je vous avais vanté la qualité d’un feuilleton anglais qui, naturellement, ne saurait rivaliser avec « Pride and Préjudice » l’inusable, mais qui tout de même tenait bien son rang dans les histoires à l’anglaise. Les atmosphères sont impossibles à imiter , le soin apporté au choix des personnages secondaires (si nombreux et si détaillés de près qu’on a l’impression d’un peuplement grouillant dans cette immense maison aristocratique – il faut dire qu’il y a majordome, valets de pied, valets de chambre, femme de chambre de la comtesse, femmes de chambres des trois filles, cela fait vraiment du monde et je ne compte pas les cuisines et leur faune pittoresque) tellement remarquable que, je l’ai déjà dit et je le répète, les séries françaises manquent de souffle et d’allure en comparaison. Eh bien imaginez qu’en cette saison de navets tout juste relevés de quelques rééditions usées c’est une fois de plus TMC qui nous offre ce cadeau, alors qu’en général on y remarque surtout des programmes affligeants. Toutefois, quand j’avais vu la première moitié de Downton Abbey (constituée de plusieurs épisodes intelligemment rassemblés) cela se passait un samedi soir : pour cette fin d’été c’est le dimanche, grande innovation… Il n’empêche que j’avais manqué la fin du feuilleton, alors dimanche ou pas (parce que le dimanche soir sur ma chaîne anglaise il y a une série policière que je suis volontiers) je serai sur TMC le dimanche à venir : comment se passer de savoir si l’héritière renfrognée va ou non admettre le fiancé dans ses faveurs parce qu’il est avocat, qu ’il est fils de médecin et que sa mère est infirmière ? Il y a de ces suspens intolérables….
