Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
6 août 2011 6 06 /08 /août /2011 10:39

 

 

            Pour les minus habentes comme moi, qui ne comprennent rien à rien, et qui de plus ne savent pas compter (au-delà de vingt, je commence à ne plus imaginer ce que cela veut dire), il y a des moments pénibles en face des nouvelles de l’actualité quotidienne. Et qui durent : ainsi, quand on me parle du trou de la Sécu, je ne vois pas ce que cela signifie, puisque ma mutuelle de toute façon (pourvou qué céla doure !) continue à me rembourser mes notes de pharmacie : un trou pareil, comment peut-on le constater décennie après décennie sans que tout s’effondre ? De même, le gouffre du Crédit lyonnais : des milliards et des milliards, ça ne peut tout de même pas disparaître sans avoir laissé de trace ? Il doit bien y avoir eu des poches qui se trouvaient là toutes prêtes à être remplies ? Est-ce que vraiment on ne sait pas à qui ces poches-là appartenaient ? En tout cas, disparaître, disparaître… c’est un drôle de mot. Les prestidigitateurs font disparaître des choses, mais ils les font toujours réapparaître, où que ce soit, et on sait bien que tout ça c’est du flan, que les choses devenues pour quelques instants invisibles sont restées là tout le temps – pourquoi cela ne se passe-t-il pas de la même façon pour le Crédit lyonnais ? Il y a aussi tous ces millions de milliards qui se brassent, qu’on vote pour les grandes famines africaines sans les donner utilement, qui constituent des dettes gouvernementales (même les Américains en ont, mais auprès de qui donc ?) - dettes qu’il faudrait rembourser mais avec quoi ? Et hier pour couronner le tout,  le désastre planétaire : les bourses qui s’effondrent toutes en même temps, pas une seule qui profite de la chute des autres, tout tombe dans le vide !  Moi je veux bien mais qu’est-ce que ça donne en réalité puisque tout ça c’est de l’argent virtuel ? On en a fait, des progrès, depuis que les banques ont proposé de donner du papier en échange de l’or qu’elles empilent dans leurs coffres…Qu’est-ce que c’était simple, au temps de Laws et de sa banqueroute de la Rue Quinquempois… 

Partager cet article
Repost0

commentaires

Présentation

  • : Le blog de lucette desvignes
  • Contact

Recherche

Liens