C’est peut-être à cause de ma vue basse triomphant malignement de mon souci de l’orthographe que j’ai mélangé les deux Bettencourt – ou plutôt y a-t-il eu caprice, coquetterie, désir de se distinguer sur une autre chaîne d’information : n’importe, j’ai vu qu’il y avait deux manières de signaler à l’attention cette illustre famille (la première fortune de France, voire au pire la seconde, bigre ! on lui devrait plus de révérence que je ne lui en ai manifestée jusqu’ici). Mais quoi ! Betancourt Bettencourt, une miraculée une protégée, mère et fille ou belle-mère et belle-fille, voire en fin de compte et plus probablement rien du tout sauf l’appartenance au même cercle de possédants …J’ai eu tout faux ! Pan sur le bec ! dirait « le Canard » … C ’est comme ça qu’on fait des amalgames, dirait sentencieusement l’un de nos ministres – l’un ou l’autre, à prendre dans le tas : ils ont tous peur des amalgames, ils ont pour leur part tellement confondu la bourse nationale dans laquelle ils puisent à tire-larigot et leur pauvre petit porte-monnaie personnel qu’ils voient des amalgames partout. Et puis qu’est-ce que c’est que ces amalgames faits à propos des militaires défilant sur nos Champs-Elysées ? Qui donc répand la rumeur que certains de ces pays anciennement nôtres de corps et de biens ne respectent pas les droits de l’homme ? Quelles ONG malintentionnées amalgament les parades militaires et l’impunité des tortures ou massacres entre ethnies ? Puisque le ministre des Armées vous dit que non, qu’il a bien regardé partout et sous les lits ! Vous avez toujours de ces hérétiques qui refusent de croire en la lumière. A la niche, les ONG ! Un peu de sérieux, que diable !
Lucette DESVIGNES.
