18 novembre 2009
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17:31
Mes belins-belines, j'ai été tellement privée de contact avec vous hier que ce jour d'hui je devrais
vous en pondre deux rations. Hélas! J'ai bien peur que l'engin ne se déglingue de nouveau à peine aurais-je commencé de bloguer - et puis, dites donc, figurez-vous que " ...la source est tarie
où buvaient les troupeaux"! Vous pourriez pondre de la copie à la ligne, vous, au débotté, comme les journalistes en ont pris le truc? (c'est même pour ça qu'ils sont si souvent de piètres
écrivains, et pour autant personne ne leur dit qu'ils sont déformés par leur disposition d'origine, qu'on n'écrit pas de la sorte quand on est écrivain etc. etc : personne ne le leur dit,
non, parce que peu de personnes en fait restent encore debout pour tracer avec quelque sûreté la frontière entre écriture de journaliste et écriture d'écrivain, et puis surtout parce que, des
écrivains, pour l'instant ça se compte sur les doigts de la main, tous les journalistes sont écrivains, même le Prix Roland-Dorgelès, avec un drapeau qui a pendant des décennies flotté sur la
défense stricte de la littérature, est dans ses dernières années d'agonie devenu décernable aux "journalistes-écrivains"). Bon. J'ai entrouvert une petite lucarne sur les coulisses de
l'inspiration, j'espère que vous avez compris combien elle est épuisante (si j'inspire, j'expire : l'un ne va pas sans l'autre, demandez plutôt à votre cardiologue si c'est un jour où il est bien
luné). De quoi vous faire penser à mettre de l'ordre dans vos petites affaires : pour qui le service en Limoges? pour qui l'argenterie? pour qui les tapis? pour qui les tableaux (si vous en avez
qui méritent d'être transmis à la génération suivante, voire à la postérité)? Vous pouvez déjà commencer à faire vos petites listes, si vous jugez que vous devez trancher d'autorité, ou à établir
la succession de vos questions si vous attendez que les interviewés vous renseignent sur leurs intentions. Vous serez d'ailleurs vite découragés par l'ampleur de la tâche, avant même d'en arriver
aux livres ou aux disques : croyez-moi, je vous parle d'expérience. C'est tout ce dont je peux vous faire profiter aujourd'hui : je vous en dirai plus demain, mais dès aujourd'hui je vous adjure
bien de croire que s'il manque un blog Desvignes un jour ou l'autre, c'est que la connexion avec le Web aura déblogué, une fois de plus, et non parce que votre mentor aura décidé de prendre la
poudre d'escarpolette, ciomme j'ai déjà entendu dire à la télé par une journaliste (mais on l'a tout de même tout de suite mise hors circuit - ouf!). A demain, bise aux chats.
Lucette DESVIGNES.
Lucette DESVIGNES.