On ne fait que me féliciter ( !) d’avoir changé de management du blog, que m’énumérer les nouveaux avantages ( ?) que me réserve cette petite révolution, que me prédire l’épanouissement de toutes mes facultés grâce à l’aide multipliée par au moins dix de ce serveur diligent. J’admettrais paisiblement cet enthousiasme non partagé si je n’en subissais de plein fouet les conséquences désastreuses. Depuis une dizaine de jours je n’ai rencontré que blocages, tergiversations, refus de titres, mise en doute de mon identité, passage sur le web douloureux et mal exécuté (puisque je n’ai pu faire prévaloir le changement de corps que tous mes fidèles s’accordaient à applaudir), voire depuis deux jours l’impossibilité absolue d’envoyer mes textes tout frais pondus puisqu’il n’y a plus à ma disposition de touche « Imprimer » ou « article ». Je ronge mon frein en silence puisque je ne peux même pas m’épancher en votre sein, comme on dit dans Racine. J’entasse les textes en tâchant de les garder dans l’ordre, vous n’en serez pas privés quitte à devoir trier lorsque tout se débloquera enfin (voilà qu’on m’annonce ce matin que je n’ai plus que quelques jours pour profiter de tous ces avantages : sans doute alors la machine refonctionnera-t-elle de nouveau sans encombre, a contrario de leurs publications je me reprends à espérer). Il y aura donc, au pire, entorse dans l’actualité de la datation, mais nous nous retrouverons entiers les uns et les autres, mes belins-belines, je vous le garantis.
