7 août 2021
6
07
/08
/août
/2021
15:53
DROLE DE TITRE
Cette page intitulée "Fin des trafics à mon niveau" ne trahit pas son sujet au premier coup d'oeil. Elle était pourtant toute pleine de bonnes intentions. J'entendais par là que je cessais de calculer l'association des dates réelles et des dates fictives que j'attribuais aux blogs en retard, remplaçant les défaillants de manière à redonner à l'ensemble une apparente cohésion, au moins une apparence de flux ininterrompu (quatorze ans, ça mérite des égards tout de même). Mais le contexte des agissements habituels aux politiciens de tout bord a toute chance de faire immédiatement surgir à la conscience citoyenne un niveau de duplicité et de pourriture sans rapport avec mes pauvres et dérisoires tentatives. Eux s'y prennent délibérément, avec le culot qui sied à leur statut de politiciens de la haute : factures impayées ou truquées, détournements, placement de l'argent sale à des taux grassouillets, pots de vin, emplois fictifs, divers niveaux de participation à la circulation de la drogue quelle qu'elle soit, délits d'initiés, passe-droits de toute sorte facilités par des largesses puisées dans la caisse...ou des caisses noires insoupçonnées dont la révélation par le scandale se produit toujours trop tard... Oui, il y a trafics et trafics. J'ose espérer que vous aviez tous, mes belins-belines, situé les miens bien à leur place.
lucette desvignes
7 août 2021
6
07
/08
/août
/2021
11:55
Où en est le réchauffement climatique?
Par fatalisme mal agencé, on se résignait d'avance à un nouvel été caniculaire qui rôtirait les jardins ( l'expérience en effet peut laisser craindre la répétition des catastrophes : mes phlox dont la variété de couleurs était le fruit de plusieurs années de cogitations et attentions spéciales n'ont pas survécu aux températures de l'an passé, je n'ai donc rien prévu pour l'été présent alors que, surprise, l'atmosphère un peu britannique pluie fine- soleil léger leur eût particulièrement convenu). Or aussi bien les juilletistes que les aoûtiens ont dû prendre leurs vacances, sinon avec les anoraks, du moins avec les petites laines, et cela même dans les régions traditionnellement ensoleillées 7/7. On va finir par prendre les tics des Anglais d'autrefois, qui ne sortaient jamais sans parapluie : je dis bien d'autrefois, car à présent dès fin juin ils ont des pelouses toutes jaunes, comme chez nous - comme si les climats nouveaux avaient fait remonter les zones traditionnelles des caractéristiques apprises à l'école, équatorial tropical saharien méditerranéen tempéré pluvieux (rain again, no end of rain, trouve-t-on à quelque chose près dans tous les manuels d'anglais pour débutants) - il n'y a plus que le polaire pour compléter la liste . En tout cas, les délimitations remontent depuis que le temps s'est détraqué, le chaud des canicules nous est infligé pendant de longues semaines. Mais pas cette année, dites voir, que le climat britannique semble être redescendu jusqu'à la riviera...Les pleurs et grincements de dents qui bibliquement illustrent la désolation ont déjà démarré et paraissent destinés, vu le ciel, à durer longtemps...
lucette desvignes
7 août 2021
6
07
/08
/août
/2021
11:49
Où en est le réchauffement climatique?
Par fatalisme mal agencé, on se résignait d'avance à un nouvel été caniculaire qui rôtirait les jardins ( l'expérience en effet peut laisser craindre la répétition des catastrophes : mes phlox dont la variété de couleurs était le fruit de plusieurs années de cogitations et attentions spéciales n'ont pas survécu aux températures de l'an passé, je n'ai donc rien prévu pour l'été présent alors que, surprise, l'atmosphère un peu britannique pluie fine- soleil léger leur eût particulièrement convenu). Or aussi bien les juilletistes que les aoûtiens ont dû prendre leurs vacances, sinon avec les anoraks, du moins avec les petites laines, et cela même dans les régions traditionnellement ensoleillées 7/7. On va finir par prendre les tics des Anglais d'autrefois, qui ne sortaient jamais sans parapluie : je dis bien d'autrefois, car à présent dès fin juin ils ont des pelouses toutes jaunes, comme chez nous - comme si les climats nouveaux avaient fait remonter les zones traditionnelles des caractéristiques apprises à l'école, équatorial tropical saharien méditerranéen tempéré pluvieux (rain again, no end of rain, trouve-t-on à quelque chose près dans tous les manuels d'anglais pour débutants) - il n'y a plus que le polaire pour compléter la liste . En tout cas, les délimitations remontent depuis que le temps s'est détraqué, le chaud des canicules nous est infligé pendant de longues semaines. Mais pas cette année, dites voir, que le climat britannique semble être redescendu jusqu'à la riviera...Les pleurs et grincements de dents qui bibliquement illustrent la désolation ont déjà démarré et paraissent destinés, vu le ciel, à durer longtemps...
lucette desvignes
2 août 2021
1
02
/08
/août
/2021
16:11
FIN DES TRAFICS à MON NIVEAU
Sauter à pieds joints par-dessus une lacune de cinq jours peut éventuellement être en accord avec les jeux olympiques de Tokyo : peut-être inconsciemment l'émulation a-t-elle joué dans mon souci des performances régulières. J'aurais belle allure cependant si sans plus réfléchir je datais du jeudi 29 juillet (premier jour de manque de sérieux) le blog de ce matin sur la vaccination obligatoire : j'y fais allusion aux manif du samedi, au grand dam de la corrélation des événements et de leur publication. Le faux-monneyage des dates ne peut guère s'improviser; le mieux pour moi est que je reconnaisse que j'ai manqué à mon devoir depuis jeudi 29 et que j'ai fait la pause des vacances sur les routes, vu le traditionnel chassé-croisé des juilletistes qui rentrent et des aoûtiens qui partent. Le tout ira comme il pourra, dit-on dans mon cher Marivaux : je devrais peut-être tout simplement rappeler la date de l'omission (par flemme, par oubli, par surmenage, par manque d'inspiration) et humblement signaler la date du remplacement, histoire de mettre en relief que malgré de passagères insuffisances le contrat a été rempli, fût-ce avec retard. C'est ce que je vais faire incessamment, et peut-être même avant. Un peu d'honnêteté, que diantre!
lucette desvignes
2 août 2021
1
02
/08
/août
/2021
14:47
VACCINATION OBLIGATOIRE ?
Au fur et à mesure que s'aggrave et s'envenime la protestation contre le pass sanitaire, avec la multiplication et la durée des manifestations du samedi (désormais, semble-t-il, voué à la protestation de masse), je me sens de plus en plus perplexe. J'avais, sinon admis, du moins cru comprendre les raisons personnelles des uns et des autres pour rejeter le vaccin en bloc (-amour-propre des soignants, entêtement à proclamer que la vaccination ne sert pas à grand-chose, rejet de principe de toute décision du gouvernement quelle qu'elle puisse être, voire adhésion à l'état d'esprit manif comme on se mêle à un défilé de carnaval, juste pour se détendre après la confinement) : cette obligation de se faire vacciner me paraissait tellement aller de soi que pareille levée de boucliers ne pouvait que se terminer au plus tôt. Eh! bien non! Il faut dire que chacun y va de sa revendication personnelle, se défoulant comme par hygiène ou par divertissement, ou encore pour se prouver qu'on existe et qu'on pense puisqu'on descend dans la rue...Ce n'est même pas sûr qu'avec la proportion requise de population vaccinée on atteindrait la fin de la pandémie. Du coup, la quatrième vague étant déjà là toute gonflée de ses beaux chiffres, le reste des citoyens n'a plus qu'à attendre la venue de la cinquième, qui s'agrémentera sans doute d'une troisième vaccination. On se demande souvent qui va payer tout ça...
lucette desvignes
29 juillet 2021
4
29
/07
/juillet
/2021
18:19
VACANCES EN FRANCE
S'il est une bonne chose dans toute cette sinistre aventure du Covid qui a pris depuis plus d'un an, à maintes occasions, figure de consternante empêcheuse de danser en rond, c'est bien ce frein à l'égaillement hors des frontières pour raison de vacances d'été. La tentation des horizons lointains ou tout simplement inconnus à inscrire au palmarès des voyageurs confirmés n'est pas moins intense chez le citoyen Lambda qui n'a guère pris de congés depuis des années : mon plombier, mon livreur de surgelés, mon réparateur de lave-vaisselle, ma kiné, m'ont tous confié que les belles vacances constituaient souvent un rêve, que les problèmes familiaux, la santé ou surtout l'absence de fonds n'avaient pas permis de réaliser jusqu'alors. Et leur rêve me paraissait bien modeste : une semaine à Venise, une semaine à Jersey, une semaine au bord du lac d'Annecy ou de Genève, une semaine en montagne... J'ai été surprise de la brièveté de leur séjour : pour moi, le dépaysement s'appuyait toujours sur un mois, mais c'était un fameux privilège. Or cette fois-ci les efforts pour partir en vacances ont été beaucoup plus intenses : il fallait quitter à tout prix le lieu du confinement, le lieu du cauchemar, le lieu des punitions. Combien de coins négligés par la mode ou la réputation vont pouvoir trouver des amateurs pour leur beauté, leur calme, leur lumière, leur environnement, leur histoire à découvrir, et pourquoi pas leur gastronomie si simple, si authentique? La variété des campings, des gîtes ruraux va permettre aussi de connaître certains aspects de la campagne et de ses traditions. Oui, ce repli sur les données hexagonales me paraît vraiment une bonne chose. Mais ce n'est sans doute pas l'avis de tout le monde.
lucette desvignes
27 juillet 2021
2
27
/07
/juillet
/2021
16:15
MAGIE DES FILMS JAPONAIS
Programme princier, hier soir : deux films de Misoguchi de la même époque faste, L'Intendant Sansho et Contes de la Lune vague après la pluie. Plus de trois heures à rester baignée dans cette même atmosphère du vieux Japon historique, XVIème et XVIIème : pour nos yeux ignorants une seule coloration fascinante. Le fil du récit est pareillement mince : fable ou conte sans complication, il illustre une idée morale facile à suivre. Ici la difficulté à supprimer l'esclavage des paysans ou des gens vendus par les pirates; là la vanité de l'homme à courir après l'argent ou la gloire en laissant sa femme aux prises avec la misère et le danger. Rien d'ailleurs d'asséné comme une leçon : la narration se fait par petits tableaux, la peur de la guerre, la faim, le travail exténuant illustrant chacun, sans oublier les conflits mari et femme et l'exposition aux bandits. Pas de suspense, pas de climat d'angoisse que nous pourrions partager, mais une mélancolie permanente, le malheur des familles pauvres sans cesse démontré, le tout dans une coloration résignée où la douleur s'exprime volontiers par le chant à valeur magique. Belle soirée, donc, où la poésie adoucissant le réalisme donne presque des couleurs à ces merveilleux effets de noir et blanc.
lucette desvignes
26 juillet 2021
1
26
/07
/juillet
/2021
14:52
PRECAUTION INUTILE
Autrefois on connaissait le danger d'une éducation de garçon réduite aux robes de fille, aux anglaises, aux poupées et aux ambiances féminines confinées; on craignait de même une éducation à la garçonne pour les petites filles mais comme il n'y avait pas d'étiquette officielle pour le produit à partir de seize ou dix-huit ans cela passait au second plan. Il a fallu notre époque pour qu'on disserte sur les genres, sur le moyen de les consolider en donnant des poupées aux filles et des camions aux garçons, mais aussi pour qu'au-delà de ces simples précautions on découvre comment les invalider ou les modifier avec l'épanouissement de la chirurgie qui vous transforme un faux mâle en femme ou une fausse fille en homme afin de leur rendre le bonheur d'être enfin bien dans la peau qu'il ou elle aurait dû avoir à sa naissance. La multiplication des "cas extraordinaires" a créé des catégories spéciales de transgenres qui regroupent les homo et les bi en faisant intervenir le sexe comme premier élément de la personnalité. Les cas spéciaux tendant, sinon à devenir la norme, du moins à s'énoncer comme une portion nouvelle grandissante de la population, ont brandi dès le premier jour leurs droits à l'existence, comme les autres : par crainte, ou par désir de paraître à la page et même à l'avant-garde, les autorités décideuses leur offrent des égards et des délicatesses dont le citoyen Lambda est loin d'avoir le privilège. Le désir de ne pas faire de vagues va si loin que, sous prétexte de ne pas choquer les transsexuels qui prennent l'avion, une chaîne allemande a supprimé le "Meine Damen und Herren" de l'accueil : calcul d'ignares, puisque, même récemment transformés ou transformées en sexués et sexuées de leur choix, ils pourraient se sentir apostrophés selon la formule qui leur conviendrait le mieux... La Lufthansa n'a pas pensé à tout.
lucette desvignes
25 juillet 2021
7
25
/07
/juillet
/2021
16:32
HUIT FEMMES
Si c'est la curiosité qui me poussait hier à regarder Huit Femmes, histoire de comparer avec la première vision d'il y a plusieurs années, elle a été bien punie. Je me rappelais uniquement, outre huit actrices typées pour leur rôle, un scénario intelligent qui ne décevait pas jusqu'à l'ultime fin. Que le spectacle fût du théâtre filmé ne me dérangeait nullement. Mais comment avais-je bien pu tout ce temps rayer de mon souvenir les couplets chantés par chacune avant une petite tirade explicative ou une demi-confession? L'horreur absolue... d'autant que selon son inspiration chacune se tortillait en guise de danse et exécutait hors intrigue son accablant numéro de charme. De quoi en perdre le fil du scénario, où aucune n'est coupable de facto tant que le père n'est pas mort, mais où toutes sont coupables en bloc quand le malheureux se suicide, après avoir assisté au spectacle de ces huit femelles égoïstes et perverses tâchant toutes et chacune à profiter froidement de lui. Au lieu d'une fine étude de mentalités, ce théâtre de marionnettes n'étale qu'une série de cas d'une banalité plutôt écoeurante dont le regroupement en huis clos ne fait illusion que peu de temps.
lucette desvignes
25 juillet 2021
7
25
/07
/juillet
/2021
13:55
CRIME DOES NOT PAY
Les films coréens, pour ce que j'en connais, semblent lourdement chargés de violence, servie par un tempo ultra rapide où la poursuite en voiture et les morts par balles ou au couteau tiennent une grande place. The murderer m'a sinon fascinée loin de là, du moins fort intéressée par le transfert intelligent des responsabilités. Un type abandonné par sa femme boit et joue jusqu'à l"effondrement total, criblé de dettes et menacé de mort par le gangster maître des jeux. Un quidam repère son affolement et lui propose de tuer quelqu'un moyennant le paiement de ses dettes ; il doit simplement rapporter un pouce coupé de la victime pour preuve que le travail a été fait. Le travail a été fait déjà lorsqu'il trouve le cadavre ; il coupe le pouce et devient ainsi poursuivi comme coupable en fuite par la police, par le maître des jeux qui a compris sa source de revenus et par le quidam qui sait que le travail n'a pas été fait par lui. Cette situation (avec en plus deux femmes au rôle muet mais déterminant) engendre une complexité passionnante à suivre, au cours de laquelle le mafieux et le gangster sont descendus par le faux meurtrier qu'ils menaçaient, et qui devenu ainsi meurtrier trouve la mort à cause de ses blessures dans le bateau de pêcheur où il croyait pouvoir repartir du bon pied. Une parfaite illustration de la série américaine des années 50 "Crime does not pay" ,en moins schématique et avec beaucoup plus de subtilité....
lucette desvignes