Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
7 mars 2023 2 07 /03 /mars /2023 18:05

RAPPEL DE PRESENCE                   

 

          Mes agneaux, ne dites plus que vous n'êtes pas des petits gâtés! Au milieu de mes volcaniques affres de cette transcription  de traduction (en soi inepte, mais indispensable) , ne tourné-je pas vers vous,  mes belins-belines, l'attention, éplorée qui vous fait défaut parfois dans les moments de crise, c'est-à-dire lorsque je suis prise jusqu'au cou dans les  nécessités du travail et que malgré tout mes pensées s'envolent vers vous avec impuissance.... Vous n'imaginez pas comme je ressens de la honte quand je ne peux selon le programme réaliser mes contacts avec vous. Et s'il me plaît,  à moi (comme on dit chez Molière),  de vous imaginer toujours appauvris par mes défections,  assoiffés de mes commentaires et de mes conseils, mourant d'envie d'entendre ma voix pour,  une fois regonflés de  batteries et d'amour, pouvoir terminer la journée autrement que dans le désespoir? Allons allons,  mes belins-belines, ce témoignage d'attachement et de vigilance sur votre état sentimental dans la mesure où il dépend de moi, vous voyez bien que je l'arrache à mon  survoltage parce que je vous aime trop... Ne vous plaignez plus,  à tout bientôt.

Partager cet article
Repost0
6 mars 2023 1 06 /03 /mars /2023 14:25

 

 

ENCORE DU RETARD

 

                    Mes belins-belines, allez-vous me croire si je vous dis que j'ai du mal tous ces temps à vous contacter pour quatre à cinq minutes de bavardage de bon aloi? Du mal à la fois parce que je manque de temps,  mais aussi parce que j'ai le cerveau embrumé par tout ce travail de transcription  de mon texte en anglais retrouvant enfin  sa forme d'origine? Je vous l'ai dit, la traduction ça n'est rien ,  ça coule de source et de sa source. Dès que la transcription fait intervenir des qualités informatiques dont manifestement je ne dispose pas, voilà que ça coince. Je m'applique, pourtant (n'est-ce pas grotesque à mon âge?) et j'en arrive à dominer à peu près (sur des rythmes lents, bien sûr,  c'est pas du jive) les mécanismes de succession des corps (italiques capitales parenthèses). Ce que je ne domine absolument pas et qui me coûterait des nuits d'insomnie si je ne dormais pas aussi bien, c'est dès qu'il s'agit de faire une correction. Non seulement, le tarif est environ que pour une erreur de lettre corrigée quatre ou cinq surgissent, d'où augmentations exponentielles comme disent nos chers présentateurs TV. Pire : une fois sur deux (et je vous assure que ça se fait derrière mon dos car je veille), un grand bout de phrase disparaît, ou va s'installer deux lignes plus loin, ou encore s'emmêle de telle manière avec ce que j'ai pu sauvegarder que mon paragraphe devient totalement incompréhensible. La bonne solution serait de tout démolir et de reconstruire à neuf en gardant les mêmes matériaux. Mais je crois toujours que je vais savoir rapetasser et ravauder en me fiant à mon instinct du texte (toujours l'outrecuidane, pernicieuse conseillère; pas le moins du monde hélas! réduite par l'approche du siècle). Et c'est là que je m'épuise, au lieu de vous parler de la pluie et du beau temps comme entre voisins qui n'ont rien  à se dire.

Partager cet article
Repost0
27 février 2023 1 27 /02 /février /2023 19:25

PPPFFFUUIT !

 

                    Le temps file! autant de l'aligot une fois bien cuit... J'espérais hier dimanche pouvoir soustraire à mon chantier de transcription de traduction (la chose la plus ridicule qui soit, mais qui me permet au moins de vérifier la correction  du texte qui va être remis à la fabrication) au minimum un petit moment où j'aurais pu m'installer en face de vous, mes belins-belines, pour vous confirmer que mes retentissants coucous! me revoilà n'étaient pas du bobard mais de la marchandise de bon aloi. Et puis je me suis retrouvée sous les lumières électriques si pénibles : je n'avais pas utilisé cette belle lumière naturelle autant que je l'aurais voulu, le tout sans lever l'oeil de mon clavier une seule minute. Alors que voulez-vous, mes agneaux? La nuit tombait, il fallait préparer ma soupe, éplucher les légumes (je refuse les sachets mirobolants faits de substances naturelles françaises et supergastronomiques... )Non : mon verre est petit mais,je bois dans mon verre. Vous avez compris qu'une fois de plus, en, vertu de toutes ces exigences vespérales,  j'ai dû repousser jusqu'à ce soir mes desiderata de verbiage par ordinateur. Juste un petit signe au passage. On fera du plus sérieux la prochaine fois. 

Partager cet article
Repost0
24 février 2023 5 24 /02 /février /2023 12:29

 

 

RECOUCOU                  

 

          Coucou,  mes belins-belines! Sorry Sorry Sorry terque quaterque, comme on dit en latin . Une de vos comparses puisqu'elle me suit fidèlement, vient de me téléphoner pour prendre de mes nouvelles et vérifier que je n 'avais pas en core pris la poudre d'escampette. Pardon  de vous avoir usé des alarmes,  alors qu'au contraire en ce moment je me porte comme un  chêne (vous savez, je vous l'ai dit : la vieille peau d'avant ces trois  malheureuses années, que j'ai enfilée de nouveau et qui me va comme un  gant. C'est que je flotte sur un  petit nuage (oui! avec mon  ordi  c'est un peu encombrant mais ça n'empêche rien). Je me suis lan cée dans la réalisation  d'un  projet sinon  fou  du moins grotesque et cependant indispensable. Je n 'ai pu en  effet retrouver le moindre manuscrit ou tapuscrit de mes deux premières grandes pièces, et ma fidèle fabricante de volumes a déjà préparé les trois autres pour la publication  de l'ensemble de mon  théâtre. Heureusement que la traduction  de ces deux pièces avait été publiée aux Etats-Unis,  après représentation ... D'où le schéma tout simple : retraduire en  français mon texte devenu américain  et en donner la transcription pour publication. A vrai dire,  si la traduction  de mon  texte en mon  texte ne me gêne pas, l tran scription me donne des cheveux blancs! Les didascalies d'un  texte de théâtre, le corps toujours varié des mots,  les capitales, les minuscules,  les italiques, les à la ligne, les intervalles... Je vous en  reparlerai : mais comprenez que ça me mobilise avec poil et plume. 

Partager cet article
Repost0
15 février 2023 3 15 /02 /février /2023 13:32

JARGON MEDIATIQUE

 

                    Mais oui, j"ai toute la matière qu'il nous faut! Je pourrais même vous la dispenser jour après jour (rectification : selon le rythme capricieux de mes distributions,  mon allure à cloche-pied ayant nettement perdu sa régularité de pendule). J'en accumule tous ces temps,  j'en ai même constitué,  non  pas un trésor (!) mais une réserve dans laquelle puiser allègrement. Je reviens en  effet,  très surprise de sa récurrence effrontée, à la confusion entre deux optatifs - càd expressions du souhait -  Espérer + indicatif (futur ou présent selon le cas) et Souhaiter  (+ subjonctif) . Je vous en donne une liste frappante, récoltée depuis une quinzaine pas plus : A proscrire : "j'espérais que tu fasses une réponse de ce genre"- "'J'espère que la plaie guérisse sans problème" - "Il avait espéré que ce soit plus séduisant" -"lui qui espérait qu'elle le complimente"- "Il est de bonne humeur, espérons que ça dure" - "- "Moi, j'espérais qu'il meure vite" - "J'ai transpiré en espérant qu'un écran inconnu s'affiche"... Je pourrais continuer, mais cette imitation simiesque de la télé est affligeante! Reprenez les  verbes maltraités et remplacez-les par ce qui convient  : "que tu ferais" - que la plaie guérira vite" - "que ce serait plus séduisant" -" qu'elle le complimenterait"- "que ça durera" - "qu''il mourrait  vite" - " qu'un écran inconnu s'afficherait". Si vous voulez garder les verbes tels que je vous les ai transmis,  alors remplacez "espérer" par "souhaiter" - vous verrez qu'alors tout colle! Nota bene : je n'ai rien fabriqué, je l'ai glané à l'audition ou à la lecture...

Partager cet article
Repost0
12 février 2023 7 12 /02 /février /2023 11:23

? HISTOIRE DE ME DONNER QUEQUE SINGULARIT2 0 D2FAUT D4UN

PROGRAMME

 

                     Vous me direz que je les accumule, exprès pour passer encore pour plus nulle que je ne suis dès que j'ai un ordinateur entre les mains (ou plutôt sous les doigts)? HISTOIRE DE MAFFICVHER UNE

 

 

PROGRAMME

 

          Vous allez dire que je les invente, ces insisances grossières devant un ordinateur, juste histoire de me doter d'une singularité quelconque à défaut de pouvoir en exhiber d'autres moins indignes. Pourtant je vous assure que je n'invente rien  : après deux ou trois jours de flemme (mea culpa ouvertement : je prends de ces flemmes...) je contacte de nouveau le public d'abonnés et de fans qui m'attend impatiemment, guettant mes prestations en trépignant, parfois même en s'inquiétant - mais voilà qu'il y a eu un encombrement de papier, je croyais bien que je savais faire donc j'ai fait ce que j'ai pu mais au niveau imprimerie rien ne bouge. Je suis donc obligée d'attendre mon dépanneur habituel (qui est en vacances, dans sa famille,, selon le calendrier scolaire contemporain : six semaines de boulot, deux semaines de vacances) pour que mes messages d'amitié puissent s'envoler vers vous, mes belins-belines. Et je ne sais pas si c'est à cause de mon  esprit de contradiction, mais précisément devant cette impossibilité technique je me sens emplie du désir d'établir le circuit avec vous. Je vais donc commencer une mini-série (comme on dit dans les programmes de télévision - et les séries françaises c'est mauvais,  c'est mauvais!). Je vais tâcher, pour l'amour de vous mes agneaux, de faire au moins aussi bien que le  niveau au-dessus. J'ai de la matière en réserve.

Partager cet article
Repost0
8 février 2023 3 08 /02 /février /2023 12:44

FEVRIER SUPPOSE SI MOROSE...

 

                    On a du mal à se croire en hiver. Avec une luminosité aussi radieuse presque chaque jour (les exception,s se rendant sinistres et désespérantes par contraste, mais elles ne durent pas), on  se croirait plutôt en mars, quand le printemps n'est pas encore tout à fait décidé mais qu'il affiche tant qu'il peut sa bonne volonté : fraîcheur sur la peau, parfois même un peu coupante, mais quelque chose dans l'air qui vous soulève, si alourdi que vous soyez par l'âge ou les emmerdes (c'est là un beau vieux terme : les classes haut de gamme l'ont fait entrer officiellement dans le vocabulaire mondain,  pour une fois qu'elles ont fait quelque chose d'utile ne leur jetons pas la pierre). Le saut d'une puce de la Sainte Luce a bien grandi : je peux lire à la lumière du jour presque une heure de plus qu'à Noël, c'est excellent pour le programme d'économies d'électricité que je suis avec scrupule.

Partager cet article
Repost0
4 février 2023 6 04 /02 /février /2023 11:33

UN P'TIT COUCOU

 

                    Trois jours bloquée sur "démarrage de Windows" sans que rien  ne se passe... J'en ai perdu un texte coincé dans les Limbes dès son origine et pauvrement signalé comme à inscrire au nombre des tentatives avortées (le titre se contentait de s'épanouir, par trois fois, sans l'accompagnement de ses entrailles essentielles). Il m'a fallu attendre le passage de quelqu'un de compétent pour venir à bout de l'incident, et il s'est livré à des manoeuvres bien évidemment hors de ma portée, physique et intellectuelle. Ce matin donc ça marche sans claudiquer, et j'en profite, mes belins-belines, pour vous contacter, vous qui en êtes réduits à guetter au jour le jour si j'ai été ou non disposée (ou en état de) à vous donner le bonjour. Quand je pense aux beaux entretiens que nous avons partagés naguère... En tout cas moi je les proposais, quant à vous je suppose que vous suiviez comme vous pouviez, certains ravis d'autres rasés, que voulez-vous! Il faut de tout pour faire un monde. Aujourd' hui pas d'entretien  destiné à votre culture, mais un bon gros bonjour plein d'amitié. Le PC désormais débloqué, j'espère pouvoir reprendre un rythme un peu décent pour mes contacts avec vous. A très bientôt!

Partager cet article
Repost0
3 février 2023 5 03 /02 /février /2023 22:52

VITALITÉ

                   

          Il n'y a rien de tel pour vous redonner du cœur à l'ouvrage que de voir autour de vous s'activer le monde, regagnant une vitalité dont vous aviez perdu le souvenir et que vous désespériez de voir reparaître un jour. Oui, c'est comme si ce monde auquel vous appartenez, au lieu de se montrer comme à l'habitude rongé de tristesse, de colère rentrée, de résignation et de lassitude, avait soudain aperçu une lueur d'espoir, offrant à chacun, enfin, une possibilité de faire quelque chose. Espoir d'agir,  et d'un : ne pas aller au boulot : c'est vrai que c'est gênant et que cela coûte, mais au moins ça bafoue la routine et ça veut dire quelque chose. Et de deux : au lieu de se ronger en solitaire, avec toute cette rogne et cette grogne qui s'accumulaient jusqu'à vous étouffer, vous pouvez soudain  marcher avec les autres, du même pas, avec la même allure et le même bruit et la même force, puisque en marchant avec la foule, le nombre,  les autres, les copains, vous vous exprimez comme eux et en même temps qu'eux, du simple fait que vous cheminez côte à côte... Je prends au passage un peu de leur vitalité de masse : c'est cela qui me ramène d'autorité à mon clavier.

Partager cet article
Repost0
3 février 2023 5 03 /02 /février /2023 22:51

LE TEMPS ET MOI

 

                    J'ai vraiment du mal à croire que j'ai si peu écrit ces temps-ci. J'ai toujours l'impression que j'ai accompli mon devoir d'actualité (même lorsque l'actualité n 'est pas autre chose que moi, finalement :  il y a là quelque chose qu'il faudrait reprendre et analyser, quelque tard que cela puisse paraître en fin  de parcours) et pour autant, à y regarder de près, mes passages à l'impression se font irréguliers voire rares. Ce n'est pas que je me désintéresse des aventures d'un monde auquel j'appartiens de moins en moins, comme un morceau de vêtement se détache presque et flotte  parce que le fil de la couture est usé. C'est seulement que je suis officiellement vaincue dans mon affrontement avec le temps . Je lui ai tenu tête, et bellement, selon de nombreuses phases de mon, existence, mais c'est bien fini :  c'était une lutte loyale, il m'a souvent laissé gagner mais son indulgence ironique a fait place à une implacable cruauté qui m'écrase et me laisse pantelante, à tel point que parfois, au lieu de le percevoir comme un adversaire à défier je me sens fondue en lui qui m'emporte sous son bras en ricanant. Difficile dans ces conditions d'organiser un programme d'action et de témoignages qui se tienne...Je n'ose même pas appeler ça une justification, ça ne tient pas debout, c'est juste une petite pissée de libellule au passage.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de lucette desvignes
  • Contact

Recherche

Liens