UNE MENTALITE DE L'AIGREUR
Ce qu'il me reste à comprendre, dans cette délabrante guerre du vocabulaire à laquelle je prends une part si active et toujours réenflammée, c'est le fond de la mentalité de ces femmes excitées qui ne s'avouent jamais satisfaites et en remettent une louche à chaque instant. Ne voilà-t-il pas l'une d'elles qui vient brandir avec indignation la phrase suivante : "Ils étaient dix dans le salon, neuf femmes et un homme". Vous ne voyez pas ce qui cloche? Voyons! Neuf femmes, c'est autrement considérable qu'un seul homme! Alors pourquoi employer le masculin pluriel "ils" pour englober tant de matériel féminin dont l'habitude ne tient pas compte? Cette susceptibilité à fleur de peau qui peut (qui doit!) surprendre et même éberluer ne fait d'ailleurs que déplorer, sans ^proposer de solution, car "elles étaient dix dans le salon, un homme et neuf femmes" ne rendrait pas mieux compte de la situation. Cette hostilité permanente envers tout ce qui est masculin même au royaume de la grammaire traduit une irritabilité maladive qui rapporte sans cesse l'élément féminin à son double masculin, comme si la confrontation était absolument nécessaire, le résultat étant d'ailleurs toujours pleurs et grincements de dents mal calmés par la conquête d'une masculinisation abusive et déplacée. Comme si chaque femme proclamait haut et fort "Je vaux bien un homme, non?" en cherchant fiévreusement des preuves patentes sans lesquelles elle se trouverait maintenue au second rang. Alors que, si c'est le cas, elle le garde pour soi sans besoin de le crier sans raison sur les toits...
Ce qu'il me reste à comprendre, du fond de cette mentalité revendicative à la cible si mal choisie, c'est cette irritabilité à fleur de peau dès qu'on évoque le genre masculin, c'est ce désir de s'affirmer en écrasant l'autre, c'est - oui, au fond - une envie rentrée qui camoufle son malaise sous une gesticulation trompeuse.
'est le cas, elle le sait sans avoir besoin de le crier sur les toits...
UNE MENTALITE DE L'AIGREUR
Ce qu'il me reste à comprendre, dans cette délabrante guerre du vocabulaire à laquelle je prends une part si active et toujours réenflammée, c'est le fond de la mentalité de ces femmes excitées qui ne s'avouent jamais satisfaites et en remettent une louche à chaque instant. Ne voilà-t-il pas l'une d'elles qui vient brandir avec indignation la phrase suivante : "Ils étaient dix dans le salon, neuf femmes et un homme". Vous ne voyez pas ce qui cloche? Voyons! Neuf femmes, c'est autrement considérable qu'un seul homme! Alors pourquoi employer le masculin pluriel "ils" pour englober tant de matériel féminin dont l'habitude ne tient pas compte? Cette susceptibilité à fleur de peau qui peut (qui doit!) surprendre et même éberluer ne fait d'ailleurs que déplorer, sans ^proposer de solution, car "elles étaient dix dans le salon, un homme et neuf femmes" ne rendrait pas mieux compte de la situation. Cette hostilité permanente envers tout ce qui est masculin même au royaume de la grammaire traduit une irritabilité maladive qui rapporte sans cesse l'élément féminin à son double masculin, comme si la confrontation était absolument nécessaire, le résultat étant d'ailleurs toujours pleurs et grincements de dents mal calmés par la conquête d'une masculinisation abusive et déplacée. Comme si chaque femme proclamait haut et fort "Je vaux bien un homme, non?" en cherchant fiévreusement des preuves patentes sans lesquelles elle se trouverait maintenue au second rang. Alors que, si c'est le cas, elle le garde pour soi sans besoin de le crier sans raison sur les toits...
Ce qu'il me reste à comprendre, du fond de cette mentalité revendicative à la cible si mal choisie, c'est cette irritabilité à fleur de peau dès qu'on évoque le genre masculin, c'est ce désir de s'affirmer en écrasant l'autre, c'est - oui, au fond - une envie rentrée qui camoufle son malaise sous une gesticulation trompeuse.
'est le cas, elle le sait sans avoir besoin de le crier sur les toits...