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16 avril 2021 5 16 /04 /avril /2021 10:00

DE L'APATHIE AU MAËLSTROM

 

          Au fur et à mesure que les spécialistes en microbiologie rendent des sons de plus en plus alarmistes (nombre des morts quotidiens, nombre des contaminés quotidiens, nombre des lits occupés au détriment des patients d'autres thérapies qu'on ne soigne pas, ou mal, en retardant les opérations ou les soins hospitaliers nécessaires... rien ne change, mais surtout rien ne diminue, nous le vovons tous) il semble qu'on s'enfonce dans une apathie venue d'en haut qui empêche tout progrès. A considérer depuis le démarrage l'action gouvernementale contre la pandémie, on pourrait croire qu'elle vise essentiellement à freiner, à contrarier, à  mettre des bâtons dans les roues. Masques, tests, vaccins, suspensions déconcertantes, suppressions soulevant l'émoi : à chaque palier il y a cafouillage,  chaque fois incitant la population à douter, à refuser, à se cabrer en constatant l'incompétence, l'indifférence, l'absence d'attention. Les harangues, presque quotidiennes et qu'on n'écoute plus, se félicitent du succès d'une vaccination sans vaccins acceptables (en voilà déjà deux de retoqués, comme disent si bien nos journalistes, et les chiffres grandioses dont les harangueurs se gargarisent restent depuis des semaines dans le domaine de l'affabulation puisque les livraisons de produits demeurent théoriques). Le confinement revenu, les couvre-feu divers, les interdictions de déplacement semblent finalement davantage brider les mouvements  de révolte toujours affleurant (mais toujours étouffés avant terme) que relever d'une stratégie sanitaire. Le maëlstrom n'en est encore qu'au démarrage  de son mouvement, mais on devine fort bien sa force pour nous entraîner au coeur du gouffre.

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15 avril 2021 4 15 /04 /avril /2021 13:42

UNE MENTALITE DE L'AIGREUR

 

          Ce qu'il me reste à comprendre, dans cette délabrante guerre du vocabulaire à laquelle je prends une part si active et toujours réenflammée, c'est le fond de la mentalité de ces femmes excitées qui ne s'avouent jamais satisfaites et en remettent une louche à chaque instant. Ne voilà-t-il pas l'une d'elles qui vient brandir avec indignation la phrase suivante : "Ils étaient dix dans le salon, neuf femmes et un homme". Vous ne voyez pas ce qui cloche? Voyons! Neuf femmes, c'est autrement considérable qu'un seul homme! Alors pourquoi employer le masculin pluriel "ils" pour englober tant de matériel féminin dont l'habitude ne tient pas compte? Cette susceptibilité à fleur de peau qui peut (qui doit!) surprendre et même éberluer ne fait d'ailleurs que déplorer, sans ^proposer de solution, car "elles étaient dix dans le salon, un homme et neuf femmes" ne rendrait pas mieux compte de la situation. Cette hostilité permanente envers tout ce qui est masculin même au royaume de la grammaire traduit une irritabilité maladive qui rapporte sans cesse l'élément féminin à son double masculin, comme si la confrontation était absolument nécessaire, le résultat étant d'ailleurs toujours pleurs et grincements de dents mal calmés par la conquête d'une masculinisation abusive et déplacée. Comme si chaque femme proclamait haut et fort "Je vaux bien un homme, non?" en cherchant fiévreusement des preuves patentes sans lesquelles elle se trouverait maintenue au second rang. Alors que, si c'est le cas, elle le garde pour soi sans besoin de le crier sans raison sur les toits...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

          Ce qu'il me reste à comprendre, du fond de cette mentalité revendicative à la cible si mal choisie, c'est cette irritabilité à fleur de peau dès qu'on évoque le genre masculin, c'est ce désir de s'affirmer en écrasant l'autre, c'est - oui, au fond - une envie rentrée qui camoufle son malaise sous une gesticulation trompeuse.  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

'est le cas, elle le sait sans avoir besoin de le crier sur les toits...

UNE MENTALITE DE L'AIGREUR

 

          Ce qu'il me reste à comprendre, dans cette délabrante guerre du vocabulaire à laquelle je prends une part si active et toujours réenflammée, c'est le fond de la mentalité de ces femmes excitées qui ne s'avouent jamais satisfaites et en remettent une louche à chaque instant. Ne voilà-t-il pas l'une d'elles qui vient brandir avec indignation la phrase suivante : "Ils étaient dix dans le salon, neuf femmes et un homme". Vous ne voyez pas ce qui cloche? Voyons! Neuf femmes, c'est autrement considérable qu'un seul homme! Alors pourquoi employer le masculin pluriel "ils" pour englober tant de matériel féminin dont l'habitude ne tient pas compte? Cette susceptibilité à fleur de peau qui peut (qui doit!) surprendre et même éberluer ne fait d'ailleurs que déplorer, sans ^proposer de solution, car "elles étaient dix dans le salon, un homme et neuf femmes" ne rendrait pas mieux compte de la situation. Cette hostilité permanente envers tout ce qui est masculin même au royaume de la grammaire traduit une irritabilité maladive qui rapporte sans cesse l'élément féminin à son double masculin, comme si la confrontation était absolument nécessaire, le résultat étant d'ailleurs toujours pleurs et grincements de dents mal calmés par la conquête d'une masculinisation abusive et déplacée. Comme si chaque femme proclamait haut et fort "Je vaux bien un homme, non?" en cherchant fiévreusement des preuves patentes sans lesquelles elle se trouverait maintenue au second rang. Alors que, si c'est le cas, elle le garde pour soi sans besoin de le crier sans raison sur les toits...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

          Ce qu'il me reste à comprendre, du fond de cette mentalité revendicative à la cible si mal choisie, c'est cette irritabilité à fleur de peau dès qu'on évoque le genre masculin, c'est ce désir de s'affirmer en écrasant l'autre, c'est - oui, au fond - une envie rentrée qui camoufle son malaise sous une gesticulation trompeuse.  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

'est le cas, elle le sait sans avoir besoin de le crier sur les toits...

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14 avril 2021 3 14 /04 /avril /2021 16:43

REPRISE EN BOUCLE

 

          Au risque bien sûr d'irriter ou de lasser les membres de mon lectorat (quel terme prétentieux pour désigner une poignée de bloggers!) que ne fait pas bondir la campagne de refonte des règles grammaticales séculaires, je vais encore m'y consacrer aujourd'hui. Il y a dans le texte de Revel des éléments à pêcher et développer, ne serait-ce que cette riche augmentation qu'il apporte à ma petite liste personnelle : une recrue, une andouille, une canaille, une fripouille, termes évidemment féminins pour désigner des mâles sans qu'ils se sentent dévirilisés pour autant. Son analyse de l'évolution normale de la langue fait ressortir qu'elle se produit historiquement, d'elle-même, "par le mariage de la logique et du tâtonnement qu'accompagne en sourdine une musique originale. Le tout est le fruit de la lenteur des siècles et non de l'opportunisme politique"déjà cité hier comme incongruité dans le processus, ce qui condamne absolument l'intervention de l'Etat ou de l'Académie, son rutilant godillot. Est donc bien mise en lumière la part absurde, inappropriée et maladroite que les officiels ont prise et prennent dans cette empoignade, où ne devraient pourtant se faire ridiculiser qu'une secte de femmes brandissant la féminisation des titres de fonctions, non seulement comme couronnement de leur condition féminine, mais encore comme mise en déroute de leurs adversaires masculins. L'homme est-il ravalé au rang de deuxième sexe parce que la femme a mis des E partout où elle se faufilait? Le rôle de l'Etat dans une affaire de stricte grammaire est un  paravent de son impuissance à agir : j'aime terminer sur cette belle formule de Revel : :"Le sésame démagogique de cette opération magique : faire avancer le féminin faute d'avoir fait avancer les femmes".

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13 avril 2021 2 13 /04 /avril /2021 19:23

UNE FEMINISATION  A OUTRANCE

 

         Je reçois aujourd'hui de deux parts (un ami cher et un fidèle de longtemps, dont la manifestation de fidélité est fort bienvenue) un commentaire de Jean-François Revel qui va trop dans le sens de mes indignations pour que je ne le reprenne pas dans mes gloses, même si lui juge les choses beaucoup plus calmement que moi. On se demande pourquoi ses commentaires et aphorismes n'ont pas résonné dans la pauvre cervelle de  nos dirigeants culturels comme le point final à une discussion mal emmanchée mal dirigée mal prolongée. Une constatation d'abord, péremptoire : "ces féminins et masculins sont purement grammaticaux, nullement sexuels". Il me semble que la cause est entendue... Ou encore, condamnant sereinement la nouvelle mode : "Accoler à un substantif un article d'un genre qui n'est pas le sien ( Revel dit bien "genre" sans y mêler la moindre nuance de sexe) ne le fait pas changer de sexe" - c'est bien là tout le ridicule de cette démarche de masculinisation du vocabulaire qui se pose en défaite à plate couture de la suprématie masculine. Cette malheureuse fraction de la gent féminine qui s'est armée pour champ de bataille et, faute d'obtenir les hautes situations enviées ou l'égalité du salaire (ce sur quoi elle aurait tout à fait raison de se concentrer exclusivement, tant il y a à faire en ce domaine) s' est jetée à corps perdu  sur le terrain du vocabulaire plus accessible pour écluser sa rage par le biais des articles et des -E terminaux, censés arranger les affaires et niveler les différences. Que des excitées de toute nature s'illustrent dans cette aberrante idiotie faute d'autre but dans l'existence, soit : où la chose devient inacceptable, c'est quand l'Etat leur offre son appui par "opportunisme politique" dit Revel, tout simplement pour les faire taire, dans un premier temps, et sans conviction personnelle. .                                                                                                                                                                                                                                                           

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13 avril 2021 2 13 /04 /avril /2021 11:55

REEDUCATION

 

          En théorie j'ai le parfait usage de mes deux jambes : je me lève sans la moindre difficulté, je tiens debout solidement campée un long moment, j'ai même cessé de trottiner comme une vieille dame pour reprendre une démarche normale (pas encore mon allure de grenadier, comme le déplorait ma chère mère pendant mon adolescence - mais la reprendrai-je jamais, celle-là?) et cependant les exercices qu'on me demande de pratiquer régulièrement entre deux séances de kiné mettent en lumière l'un après l'autre ce qui me manque pour que l'équilibre de la marche ne pose pas l'ombre d'un problème. Essayez de faire vingt voire dix pas en arrière en respectant une ligne droite: vous verrez  comme c'est coton! Refaites le parcours en sens inverse, mais les yeux fermés : nouvelle aventure! Quant aux combinaisons vicieuses, sur le côté comme les crabes avec les bras en extension et la tête tournant dans un sens puis dans l'autre, pas sûr que vous réussissiez mieux que moi, qui plafonne à un piteux plancher. Avancer comme les majorettes en levant haut le genou, même si c'est sur un tempo deux ou trois fois plus lent,  c'est loin d'être gratuit ça aussi, ça se paie avec beaucoup de sueur et de vacillement du corps sur sa base...Et tous ces efforts, non point pour viser à une performance de haut niveau, mais pour simplement arriver à assez d'assurance pour faire sans canne le tour de son quartier...

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10 avril 2021 6 10 /04 /avril /2021 12:47

RACISME A LA COUR?

 

          Lui, la pièce rapportée de la dernière dynastie grecque devenu british de bec et d'ongle pour l'amour d'une belle princesse qui l'avait choisi et désigné, il ne pouvait certainement pas être taxé de naziphilie , la naziphobie de la reine dont il avait été le conseiller étant patente, héritée de son père aux côtés de qui elle avait passé une enfance résolument axée sur la victoire des Alliés. Cependant, l'accusation de racisme dont le couple rebelle de la famille royale avait récemment prétendu faire la révélation soulève ce problème. Oui, le Duc d'Edimbourg avait vu le nom de Battenberg transformé en Mountbatten pour affronter le mariage. Oui, le frère aîné du père de la reine, le Duc de Windsor avait pour épouse divorcée la maîtresse, je crois, de von Ribbentrop qui lui envoyait des roses tous les jours. Oui, le duc lui-même avait opté pour l'Allemagne et comptait de grands chefs nazis parmi ses familiers. Oui, les deux soeurs du défunt duc d'Edimbourg n'avaient pas été invitées à son mariage parce qu'elles avaient épousé d'éminents nazis. Heureusement la reine émerge de ces malsaines dispositions avec sérénité, forte d'une conduite exemplaire pendant tout le conflit et régulièrement par la suite. Quant à la question posée au sujet de  l'éventuel bronzage de la peau du fils d'Harry, elle ne relève absolument pas du racisme : c'est bien la question que n'importe qui pouvait se poser, sans faire partie de la cour d'Angleterre.

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9 avril 2021 5 09 /04 /avril /2021 10:14

CAPACITES ENTRAVEES

 

          On a beau eu faire appel (admirez le beau passé surcomposé) aux sommités médicales les plus inédites (car tant d'autres étaient venues déjà nous faire part à titre privé de leur scepticisme) pour vanter officiellement les mérites de l'astrazénéca dont d'autre part on a par deux fois tout aussi officiellement suspendu la carrière comme vaccin triomphant  - oui, on a beau eu, le bétail renâcle à se laisser vacciner contre la fièvre aphteuse. Car c'est du bétail, bien sûr : on décrète la vaccination sans lui demander son avis, sans tenir compte du sexe ni de la primogéniture, ce qui compte c'est d'arrêter à tout prix la progression de l'épidémie. En théorie ça marche comme sur des roulettes pour nous : encore hier un des dirigeants affirmait que nous étions des champions, le pays qui vaccinait le plus, le mieux sinon le plus efficacement - et j'aurais bien voulu savoir où il prenait ses informations, celui-là, parce qu'au niveau de la simple connaissance du peuple les gens convoqués refusaient l'astrazénéca et qu'il en restait des quantités de doses qu'on avait dû remettre au frigo une fois dédaignées. Si seulement le vaccin convenable était livré! Alors là, on verrait ce qu'on verrait : en un rien de temps la vaccination chez nous se ferait championne du monde, fonctionnant nuit et jour, deux ou trois millions de vaccinés chaque mois peut-être même chaque semaine - je vous le dis : il suffirait d'être livrés, mais il y a toujours sur la planète des malfaisants qui vous contrariaient pour vous humilier, il y a un complot de ces malfaisants qui joue contre nous en empêchant les livraisons, du coup on ne peut pas montrer ce qu'on est si capables de faire et c'est rudement dommage.

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8 avril 2021 4 08 /04 /avril /2021 12:19

OPTIQUE

 

          La première fois qu'on m'avait fait une piqûre dans le globe oculaire, ç'avait été toute une affaire. C'était il y a dix ou douze ans,  ce devait être les tout débuts de ce traitement à première vue assassin. Cela se passait dans une clinique,  aux côtés du praticien qui m'avait  admise en ses territoires mon ophtalmo habituelle qui avait manigancé tout ça, avec sa charlotte pour montrer qu'elle participait et deux ou trois infirmières pour prêter main forte. De nos jours, l'opération s'administre comme on se mouche. Il y a certes transport du patient en terrain sacré étranger, mais l'ophtalmo habituelle ne vient plus vous assister dans l'épreuve et je crois bien qu'il n'y a plus de témoins. L'aiguille sera tout aussi menaçante, presque de la dimension d'une broche à poulet, et le protocole reste le même : on vous transperce la cornée pour injecter dans votre humeur vitreuse (je conserve les termes du niveau certificat d'études, quand on nous inculquait les basiques sans les détails, mais ils ont bien dû changer le nom comme on fait pour tout élément qui puisse réclamer un nom, enfin vous voyez ce que je veux dire) un élixir mystérieux, une potion magique qui doit, en supprimant toutes les végétations annexes poussées  sur votre rétine sans permission, vous restituer à peu près votre vue de vingt ans. Même une vue de vingt ans de moins cela m'arrangerait...

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5 avril 2021 1 05 /04 /avril /2021 11:00

GASTRONOMIE SOUTERRAINE

 

          Il n'y a pas de fumée sans feu. Tout récemment, le bruit avait couru que l'Assemblée pouvait dîner fort convenablement au restaurant du lieu, lequel n'avait jamais connu de fermeture. Tollé de protestations au nom de la solidarité et de la justice : pourtant la chose était presque passée aux oubliettes grâce au savoir-faire qui règne dans ces milieux-là. Mais le feu couvait, et voilà qu'il reprend joyeusement avec les petites brises printanières - en prenant de l'ampleur grâce à quelques recherches inspirées. On découvre donc qu'un grand nombre de restaurants, rattachés ou non à des hôtels, n'ont jamais suivi les consignes les condamnant à la mort lente. Tout a continué à fonctionner en sous main, ajoutant pour les dîneurs fortunés l'élément délicieux et incongru de la transgression avec châtiment toujours possible. Eh bien voilà! le châtiment s'est produit, sous la forme d'une enquête polymorphe révélant des transgressions un peu ^partout, actives, à peine secrètes, et à des tarifs princiers qu'on fait répéter deux fois avant de pouvoir y croire. Mais attention! J'ai dît "châtiment" bien étourdiment. Car si les dîneurs se sentent découverts (et je doute qu'ils se trouvent en faute), le rang social de ces contrevenants '(comment, dites-moi un peu, pourrait-on châtier des ministres?) fera tout de suite achopper le processus judiciaire prévu pour les simples citoyens. D'ici à ce qu'un avocat du même milieu argue que la fraude de fonctionnement d'un établissement gastronomique pendant le confinement n'est pas prévue dans  le Code puisque la notion de confinement y est inconnue......

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4 avril 2021 7 04 /04 /avril /2021 11:55

FEMININ SINGULIER

 

          Ce conflit dans lequel le beau sexe s'est jeté à corps perdu, histoire de briser à tout jamais la supériorité du sexe mâle (qu'on n'ose tout de même pas appeler le vilain sexe, car on continue par en-dessous de lui jeter des regards  langoureux et peut-être même d'envie non avouée) me paraît d'un ridicule achevé. Aucun mâle, à ma connaissance, ne s'est jamais senti diminué bafoué écapouti par le E ajouté à tous les noms de métiers pratiqués également par ces dames (et si ces dames sont toutes fières d'avoir acquis à si bon compte l'entrée dans la masculinité, je ne serais pas fière pour ma part d'être étiquetée sapeuse-pompière par exemple). Celles qui par fonction sont des mannequins vont-elles ajouter le E salvateur? Et si on en est arrivé à bousculer et piétiner les règles fondamentales de l'orthographe et de la grammaire, je ne vois pas pourquoi les malheureux habillés de féminité sans l'avoir voulu ne protesteraient pas aussi, de manière à renforcer leur appartenance au sexe fort : une vigie par exemple, une sentinelle, une émule, une ordonnance? Cela ne résonnerait-il pas plus affirmé - donc mieux sexué sur le plan de la grande bagarre - s'ils se supprimaient le E cher à ces dames?

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