Il m’est apparu soudain, mes belins-0belines, que depuis que mon blog existe je trahissais mon féminisme de manière désinvolte et aberrante. Même depuis que les quotas de parité électorale se sont mis à fleurir, sinon sur les listes de candidats, du moins...
Vous voyez bien, mes belins-belines, qu’on y arrivait tout doucement ! Voilà qu’avant-hier, en disant au revoir à Proust, je constate tout soudain que nous nous trouvons sur le pic attendu désiré souhaité, ce N°1100 qui n’est ni joli en soi ni euphonique...
« Si vous ne connaissez pas le numéro de sécurité sociale de votre salarié, vous devez renseigner la date, le lieu , le pays de sa naissance… » Je retrouve cette belle meurtrissure de la langue française chaque fois que j’acquitte mes paiements sociaux,...
Voilà que je me suis surprise à souhaiter – tant pis pour une partie de ma population de fidèles : après tout ils ne dépassent peut-être guère le compte des cinq doigts de la main – qu’après nous avoir offert le Proust de Companeez et le Proust de Raoul...
Imaginez une paire de béquilles ou de cannes anglaises, et entre les deux une malheureuse forme toute regrignée : vous ! Vous devinez à quelle allure elle progresse, si elle songe à autre chose qu’au prochain pas à faire pour avancer un tantinet. Eh bien...
Rassurons-nous : nous aurons de beaux navets cette fin d’été. Vous n’aimez pas ? Pourtant, voyez-vous, de même que le bouillon de légumes ne vaut rien sans raves ou navets ni pour les reins ni pour la digestion, de même des programmes de télé sans navets...
De toute façon, l’été s’accommode fort bien des navets, primés ou non. Si vous prenez votre sieste en face de votre télé, vous en avez le droit plus que jamais : c’est le temps des vacances, du repos postprandial pour cause de canicule. Et puis la télé,...
Pour compléter le petit survol des champs de navets de l’été, je vous invite à une expérience intéressante. Prenez Télérama (je dis Télérama parce que je l’ai sous la main, mais en aucun cas je ne voudrais faire du prosélytisme pour ce magazine, son mérite...
Après avoir si doctement discuté sur la culture des navets, je croyais pouvoir aller faire mon marché comme une grande, sans rien demander à personne. J’avais repéré un film – américain, hélas, certes, mais enfin – avec deux T rouges bien mis en valeur...
Comme pour me faire mentir puisque j’avais pris si carrément position, le programme de télé de ces jours-ci a décidé de nous offrir quelques spectacles convenables. Ainsi par exemple Citizen Kane (bien que Arte répugne décidément à la V.O., alors que...
J’ai dans mon jardin une splendeur inédite : un lilas de Californie qui m’enchante dès que je pose les yeux sur lui. Il m’a fallu attendre les trois années révolues que mon expérience m’a fait compter avant qu’un végétal vivace ne s’affirme comme définitivement...
Très certainement, mes belins-belines, vous allez dire que j’ai la dent dure. C’est vrai, je ne le nie pas… Quand j’ai jugé quelque chose ou quelqu’un digne de ma critique (et c’est à tort ou à raison : moi aussi je reste ouverte à la démolition de mes...
L’argent de poche octroyé par mon arrière-grand-mère, le dimanche matin, à l’ouvrier potier qui dormait dans la grange faisait l’objet d’une transaction à tonalité peut-être amicale, mais non dépourvue de la sévérité du contrôle patronal. « Patronne,...
Je me sens autorisée à reparler de Downton Abbey quand je vois que le feuilleton va se développer en une série assez longue, d’autant que TMC est accessible à tous, sans décodeur particulier. La longueur : là réside le danger. Il est rare que des programmes...
Pas de déception devant le nouvel épisode de Downton Abbey. Les scènes de tranchées étaient assez brèves pour ne pas risquer de faire sentir l’infériorité des moyens de la télé en comparaison avec les budgets formidables d’Hollywood ou de l’Inde ; elles...
Refaire un film qui a déjà été projeté devant des millions de spectateurs est une pratique infiniment plus courante qu’on ne le croit. Les raisons de cette reprise sont multiples : en combinant les scènes directement réutilisables et les adjonctions dues...
On dirait vraiment que je m’entraîne à me débrouiller sans rien voir. Les yeux fermés je retrace les itinéraires dont je commence à avoir l’habitude. Quatre marches, un plan incliné, une porte qui s’ouvre devant moi, un accueil où je me signale seulement...
a Une série d’articles sur les feuilletons comiques anglais qui m’est transmise par Internet m’enchante. J’y trouve la justification culturelle de tous les engouements que j’ai ^pu avoir pour ces séries d’un comique insolite, très particulier, qui se...
Dans ma petite enfance, c’est-à-dire avant la guerre (qu’est-ce que ces ricanements là-bas au fond ? Toujours les deux mêmes, naturellement ! Eh bien non, il ne s’agit pas de la guerre de 14 ni de la guerre des Boers, insolents ! Si vous aviez lu mes...
Je serais bien curieuse de savoir ce qui se trame derrière les attributions de Nobels, cette récompense considérée comme un top (plus haut que moi tu meurs), dans quelque domaine que cela puisse se passer. Les palabres entre lobbies intervenants doivent...
Il est assez malaisé de savoir – ou même de simplement deviner - pourquoi certaines (rares) séries comiques britanniques ont été traduites et amenées sur les étranges lucarnes de France et de Navarre – et pourquoi pas d’autres, alors que le choix de la...
Il est assez malaisé de savoir – ou même de simplement deviner - pourquoi certaines (rares) séries comiques britanniques ont été traduites et amenées sur les étranges lucarnes de France et de Navarre – et pourquoi pas d’autres, alors que le choix de la...
Une file d’attente réduite (quatre ou cinq personnes avant moi, on est assis). Le silence règne. On attend, d’ailleurs il n’y a que cela à faire, puisqu’on est dans une file d’attente. On ne peut même pas s’isoler, comme on arrive à le faire dans une...
… Je vous parlais hier, mes belins-belines, de l’indigence des conversations qui peuvent vous assaillir au quotidien, réservées aux intimes mais largement, généreusement prodiguées en dehors du cercle des familiers sans que vous puissiez vous en protéger....
Mea Culpa N°1197 (ha !ha !) : Lire Petits meurtres et non pas Petits mystères. Il n’y a, à mon avis, aucun rapport entre les modes phonétiques des diverses régions de l’hexagone, qui s’expliquent par la tradition linguistique, voire par la disposition...