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A deux ou trois reprises

         A deux ou trois reprises, la critique de films dérape de manière outrancière dans Télérama.  Je ne veux pas (je ne peux pas d’ailleurs) citer de noms, d’autant que la présentation en quelques lignes du cinéma du jour est souvent reprise de présentations plus anciennes, oven ready, prêtes à mettre au four, dont le premier auteur se perd dans la nuit des temps. Tout de même (et je l’avais déjà signalé, à propos du même article me semble-t-il – mais prêcher dans le désert est une vocation véritable, c’est la mienne) si on ne  sait pas à quel groupe de conjugaisons appartient un verbe , on consulte Bescherelle ou on évite de conjuguer. Ainsi en va-t-il avec le verbe se départir de, que par mécanisme ou par flemme on préfère employer à l’infinitif, avec sans, qui est bien commode. On dérape dès qu’on le conjugue, en lui imposant un « il se départ de » ou un « en se départant de », comme s’il était du troisième groupe ,        alors qu’il appartient au deuxième  et qu’il doit devenir « il se départit de » ou « en se départissant ». On n’a peut-être pas très souvent l’occasion de le loger dans la conversation, mais quand on s’y décide il vaut mieux le faire sans exposer ses insuffisances. Si donc c’est vous qui faites la prochaine présentation de films dans une revue de cinéma quelconque, ne conjuguez pas si vous avez un doute, ou conjuguez à bon escient….

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