POSTE SUR LE VENT...
L'acharnement est, je crois, ce qui tient lieu de patience aux imbéciles : je n'hésite pas à confirmer mon inscription sur leur liste toujours ouverte. J'ai beau savoir que mon blog se trouve coincé au bord de l'envol donc jamais en mesure d'envoyer ses messages, je m'entête à blogguer comme si j,'avais retrouvé le rythme des bonnes années. J'ai même l'impression que la prochaine crise d'alexandrinite est en train de couver, ce qui, une fois sorti à l'air libre, nous rajeunirait, mes belins-belines… Car depuis quand n'ai-je pas remplacé le travail épuisant de mes neurones arrivés en bout de course par le déchaînement mécanique de mes doigts amateurs de rythmes? Le plus étonnant est que ce changement inopiné de matériau littéraire avait l'air de plaire, si j'en crois les remarques satisfaites et encourageantes que j'ai reçues à chaque livraison : j'avais même envisagé de réunir tous ces gazouillis en vers en un recueil qui, mine de rien, prenait du volume...Et puis voyez-vous, si je relâche si facilement le rythme pour le blog quotidien, vous imaginez la flemmingite aiguë qui me gagne dès qu'il s'agit de l'accessoire...Je poste ces considérations sur le vent, à défaut d'un meilleur moyen de transmission,..