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16 octobre 2014 4 16 /10 /octobre /2014 08:23

s        On voit le problème : retrouver après 23 ans une jeune fille rencontrée dans un train en décembre 44 et dont on ne sait rien…A force de suppositions, de déductions (de Nevers à Bar-sur-Aube, retrouver le village d’un charron…), le narrateur tente des itinéraires, voyage sur des cartes d’Etat-Major ou Michelin, suit des fausses pistes, finit par aboutir : il retrouve le village, le charron et sa famille, la jeune fille du train, découvre son destin (elle a été mariée à un médecin qu’elle n’aimait pas, a vécu cinq ans avec lui en Afrique, a séjourné ensuite 17 ans en asile psychiatrique et guérie en a été libérée pour vivre avec son frère : tout cela fait 23 ans, le narrateur s’il avait déclaré sa flamme aurait pu lui éviter ce calvaire malheureux, mais il n’ a pas su la retrouver et elle n’a pas su l’attendre). C’est la partie visible de l’iceberg : la partie immergée, bien plus volumineuse, continue à brasser les souvenirs confus, emmêlés les uns aux autres, des amours anciennes, lesquelles s’appuient sur des descriptions originales de paysages, de lieux, d’éclairages. Avec aussi, fil rouge pas très évident mais qu’on arrive à dégager, la présence de Claire alias Perle, chanteuse pour laquelle le narrateur écrivait des textes et qui a déroulé avec lui une vie passionnée d’amours secrètes non consommées charnellement, de leur décision commune. C’est cette vie en miroir, cette parole double qui va longer le déroulement d’une vie sentimentale compliquée. Romanesque, romantique, le récit se dévide cahin-caha : il faut savoir suivre, mes belins-belines !

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15 octobre 2014 3 15 /10 /octobre /2014 08:37

Daillie était du genre à épouser : il a convolé cinq fois en justes noces, et je ne vous donne pas le détail. Mais avec Le Cabalaire, il veut donner à ses souvenirs foisonnants une forme littéraire inédite. Ce que je vous précise ici est destiné à faciliter votre lecture, if ever,  mais c’est déjà démêle d’un écheveau fort embrouillé. Autour du narrateur (un JE insistant, permanent, mais sans nom) se pressent les jeunes filles en fleur de sa jeunesse, y compris dès les années de lycée. Evoquées chacune dans son contexte (Yvonne dans le tram, Madeleine avec son violon, Sylvie nageant nue dans l’étang, Claire omniprésente qu’il nomme Perle dans le secret de leur passion cachée…), ces filles constituent un tissu romantique emmêlé puisqu’une phrase adressée à l’une peut fort bien aboutir, après de nombreuses volutes, à être destinée à une autre. Or sur ce matériau sentimental complexe, deux choses sont à noter : d’abord le narrateur finit par établir que Claire (ou Perle) est présente tout au long de sa vie, les évocations des autres nourrissant ce tissu passionnel ; ensuite que sur ce substrat sentimental qui pourrait perdurer des années un déclencheur soudain greffe une nouvelle intrigue. En effet, le narrateur se reporte à décembre 44, à une rencontre dans un train avec une jeune fille dont il ne sait rien mais avec laquelle, simplement par l’échange de leurs regards intenses, il noue une intimité étrange qu’il va décidé de valider près d’un quart de siècle plus tard : il faut donc retrouver cette jeune fille du train dont il ne sait rien. C’est la quête – l’enquête – dans laquelle il se lance, qui s’emmêle  dans la substance du récit commencé et qui va doubler les confidences Allez, on enquête !

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Daillie était du genre à épouser : il a convolé cinq fois en justes noces, et je ne vous donne pas le détail. Mais avec Le Cabalaire, il veut donner à ses souvenirs foisonnants une forme littéraire inédite. Ce que je vous précise ici est destiné à faciliter votre lecture, if ever,  mais c’est déjà démêle d’un écheveau fort embrouillé. Autour du narrateur (un JE insistant, permanent, mais sans nom) se pressent les jeunes filles en fleur de sa jeunesse, y compris dès les années de lycée. Evoquées chacune dans son contexte (Yvonne dans le tram, Madeleine avec son violon, Sylvie nageant nue dans l’étang, Claire omniprésente qu’il nomme Perle dans le secret de leur passion cachée…), ces filles constituent un tissu romantique emmêlé puisqu’une phrase adressée à l’une peut fort bien aboutir, après de nombreuses volutes, à être destinée à une autre. Or sur ce matériau sentimental complexe, deux choses sont à noter : d’abord le narrateur finit par établir que Claire (ou Perle) est présente tout au long de sa vie, les évocations des autres nourrissant ce tissu passionnel ; ensuite que sur ce substrat sentimental qui pourrait perdurer des années un déclencheur soudain greffe une nouvelle intrigue. En effet, le narrateur se reporte à décembre 44, à une rencontre dans un train avec une jeune fille dont il ne sait rien mais avec laquelle, simplement par l’échange de leurs regards intenses, il noue une intimité étrange qu’il va décidé de valider près d’un quart de siècle plus tard : il faut donc retrouver cette jeune fille du train dont il ne sait rien. C’est la quête – l’enquête – dans laquelle il se lance, qui s’emmêle  dans la substance du récit commencé et qui va doubler les confidences Allez, on enquête !

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14 octobre 2014 2 14 /10 /octobre /2014 08:30

         Je ne veux pas vous prendre en traître, mes belins-belines. Si vous bâillez à l’idée de découvrir avec moi un romancier auquel on n’a sans doute pas rendu toute la justice, alors allez vous promener deux ou trois jours, le temps que j’en parle aux autres, à ceux qui seront disposés à se cultiver même sur un territoire inattendu. Avant de vous parler du Divertissement, qui a d’ailleurs, tressés avec la substance de l’autre roman, des rapports cryptiques à démêler, je voudrais vous présenter Le Cabalaire,au nom à lui tout seul mystérieux, publié en 1986 aux Editions Philippe Olivier et dont il existe, encore en manuscrits, plusieurs versions écrites à des moments différents (imaginez en outre que, racontant des souvenirs autobiographiques qu’il entend dissimuler, Daillie reprenait sans arrêt, en écrivant son journal jour après jour, des souvenirs d’incidents ou d’émotions qu’il retravaillait avant de leur donner forme romanesque : c’est de ce foisonnement que doit être exhumée la véritié chronologique, bien difficile à fixer évidemment). Vous me direz aussi que rien ni personne ne nous contraint, moi en particulier au premier chef, à nous livrer à ces exploitations de textes qui voulaient rester secrets depuis déjà de longues années : qu’allons-nous bien faire à déterrer des significations qui souhaitaient demeurer dissimulées peut-être à jamais ? Vous aurez raison, mes belins-belines… mais cette investigation ne fait de mal à personne, et vous jouez bien au Cluedo de temps à autre ? Alors ?...). Dès demain donc on attaque : comptez deux ou trois jours si vous désirez vous abstenir. Ou peut-être quatre, mais je vais faire vite.

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13 octobre 2014 1 13 /10 /octobre /2014 08:48

 

 

         Oui, mes belins-belines, je vous ai fait défaut samedi. Mais imaginez-vous : j’étais à Tarascon, presque aux confins de l’Empire, presque à l’endroit où le soleil  ne se couche jamais sur nos terres !... Comment eussiez-vous voulu que je vous entretinsse ? L’impossible, touché du doigt, était hélas bien français. Mais rassurez-vous : je vous ai ramené de là-bas du matériau fort exploitable, même si à première vue cela doit vous étonner. Nous avons constitué là-bas une association des amis de François-René Daillie, un écrivain intéressant à plusieurs titres et dont l’Académie rhodanienne des Lettres a en quelque sorte ouvert le chantier. L’écrivain a eu son heure de gloire comme traducteur en plusieurs langues, mais surtout comme spécialiste du pantoum malais devenu son sujet d’étude à l’occasion d’un long séjour en Malaisie. Il a pondu deux romans cryptiques passionnants à élucider et dans lesquels,   surtout dans Le Diverstissement ( beau titre pascalien, n’est-ce pas ?) tous les souvenirs de la Résistance lyonnaise, surtout dans les derniers mois d’avant la Libération, sont centrés autour de l’Université, dont on n’aura sans doute pas oublié le bombardement en mai 44. Une conception originale du récit romanesque demande à être mise à jour, analysée, voire passée au scalpel à un moment où se constituait le Nouveau Roman, y compris en utilisant les souvenirs du maquis clunisois dans cette partie fascinante de la Saône-et-Loire que Daillie depuis son enfance a arpentée  avec amour. Un chantier nous attend, retroussons nos manches !

 

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13 octobre 2014 1 13 /10 /octobre /2014 08:43

  

 

 

         Oui, mes belins-belines, je vous ai fait défaut samedi. Mais imaginez-vous : j’étais à Tarascon, presque aux confins de l’Empire, presque à l’endroit où le soleil  ne se couche jamais sur nos terres !... Comment eussiez-vous voulu que je vous entretinsse ? L’impossible, touché du doigt, était hélas bien français. Mais rassurez-vous : je vous ai ramené de là-bas du matériau fort exploitable, même si à première vue cela doit vous étonner. Nous avons constitué là-bas une association des amis de François-René Daillie, un écrivain intéressant à plusieurs titres et dont l’Académie rhodanienne des Lettres a en quelque sorte ouvert le chantier. L’écrivain a eu son heure de gloire comme traducteur en plusieurs langues, mais surtout comme spécialiste du pantoum malais devenu son sujet d’étude à l’occasion d’un long séjour en Malaisie. Il a pondu deux romans cryptiques passionnants à élucider et dans lesquels,   surtout dans Le Diverstissement ( beau titre pascalien, n’est-ce pas ?) tous les souvenirs de la Résistance lyonnaise, surtout dans les derniers mois d’avant la Libération, sont centrés autour de l’Université, dont on n’aura sans doute pas oublié le bombardement en mai 44. Une conception originale du récit romanesque demande à être mise à jour, analysée, voire passée au scalpel à un moment où se constituait le Nouveau Roman, y compris en utilisant les souvenirs du maquis clunisois dans cette partie fascinante de la Saône-et-Loire que Daillie depuis son enfance a arpentée  avec amour. Un chantier nous attend, retroussons nos manches !

 

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10 octobre 2014 5 10 /10 /octobre /2014 08:01

 

  Je n’entends pas démontrer que le cinéma est un élément culturel essentiel dans notre société : ce serait défoncer des portes ouvertes et me rendre ridicule. Je juge utile cependant, dans le champ de la discussion ouvert hier, d’apporter des exemples à l’efficacité de ce moyen de culture dont les jeunes des MJC ont depuis longtemps suivi l’historique, étudié la période du muet soviétique, analysé la comédie américaine, désossé le western, voire (si le cœur leur en disait)  comparé les styles de comédies musicales d’origine ou contemporaines. On s’efforce de les former à une base de culture qui puisse les guider par la suite, et les écoles de cinéma comme les auteurs – pas tous, mais certains sont de formidables maîtres à penser – leur permettent d’avoir l’ouverture d’esprit et les références nécessaires pour que leur jugement, qu’il porte sur l’art ou la réalité, soit sainement justifié. On peut voir des foules de jeunes se porter par milliers à des concerts de genre divers, Zenith ou plein air, pour s’époumonner, sinon à chanter avec des rockers, du moins à hurler de joie pour les applaudir : là, mes agneaux, si vous me parlez de culture je suis absolument réticente. Mais c’est que j’ai l’oreille dure ! Comment ? Culture ? Où ça ? Vous avez dit culture ?... J’en resterais volontiers, voyez-vous, aux Raisins de la Colère pour faire, encore de nos jours, réfléchir sur les problèmes des familles touchées par la crise et chassées de leur maison parce que les banques ont repris la haute main sur les prêts. Ou à A l’Ouest rien de nouveau pour amener les indifférents à haïr la guerre…

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9 octobre 2014 4 09 /10 /octobre /2014 08:24

 

         Je considère avec effusion que le cinéma occupe une place éminente dans la culture. Je me rappelle  non pas m’être prise de bec avec un vieux prof de fac (il était tellement imbu de lui-même que c’était ce qui le tenait : j’ai eu peur, en l’attaquant, de toucher à son équilibre), mais bien avoir eu des fourmis sur la langue et dans les mains en face de son assertion catégorique que le cinéma ne pourrait en aucun cas et sous aucun angle être jamais considéré comme un élément de culture. C’est un peu comme si on prétendait cela de la lecture : après tout, ce n’est pas tout le monde qui lit, si on argumente que ce n’est pas tout le monde qui va au cinéma) – et la multiplicité des chaînes de cinéma sur le petit écran montre au contraire que le livre est détrôné par le film dans les maisons où la Télé n’est pas seulement faite pour acheter en profitant des occasions, ou voir des matches, ou ne pas manquer une des soirées des amuseurs. Beaucoup de gens regardent des films comme d’autres lisent, sans que cela laisse beaucoup de trace ; il y en a aussi beaucoup qui ne regardent jamais de peinture ou qui n’écoutent jamais de musique… Pour autant  ceux qui sont enclins à se laisser marquer par l’image savent tirer d’un film des connaissances, des émotions, des éléments de réflexion aussi vivaces que s’ils les tiraient d’un livre. En outre, il y a dans le plain-pied du film une qualité de complicité spectateur-acteurs qui facilite, plus que cela ne se fait par le livre, la complicité spectateur-auteur et, donc, permet le passage d’un message. Qui ne se rappelle les films de Cayatte,Nous sommes tous des assassins, Après nous le déluge,Justice est faite, Le glaive et la balance, etc. dont la portée morale et sociologique ne s’accompagnait d’aucune musique ? Combien d’âmes simples n’ont-ils pas marquées en profondeur ?

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9 octobre 2014 4 09 /10 /octobre /2014 08:14

 

         Je considère avec effusion que le cinéma occupe une place éminente dans la culture. Je me rappelle  non pas m’être prise de bec avec un vieux prof de fac (il était tellement imbu de lui-même que c’était ce qui le tenait : j’ai eu peur, en l’attaquant, de toucher à son équilibre), mais bien avoir eu des fourmis sur la langue et dans les mains en face de son assertion catégorique que le cinéma ne pourrait en aucun cas et sous aucun angle être jamais considéré comme un élément de culture. C’est un peu comme si on prétendait cela de la lecture : après tout, ce n’est pas tout le monde qui lit, si on argumente que ce n’est pas tout le monde qui va au cinéma) – et la multiplicité des chaînes de cinéma sur le petit écran montre au contraire que le livre est détrôné par le film dans les maisons où la Télé n’est pas seulement faite pour acheter en profitant des occasions, ou voir des matches, ou ne pas manquer une des soirées des amuseurs. Beaucoup de gens regardent des films comme d’autres lisent, sans que cela laisse beaucoup de trace ; il y en a aussi beaucoup qui ne regardent jamais de peinture ou qui n’écoutent jamais de musique… Pour autant  ceux qui sont enclins à se laisser marquer par l’image savent tirer d’un film des connaissances, des émotions, des éléments de réflexion aussi vivaces que s’ils les tiraient d’un livre. En outre, il y a dans le plain-pied du film une qualité de complicité spectateur-acteurs qui facilite, plus que cela ne se fait par le livre, la complicité spectateur-auteur et, donc, permet le passage d’un message. Qui ne se rappelle les films de Cayatte,Nous sommes tous des assassins, Après nous le déluge,Justice est faite, Le glaive et la balance, etc. dont la portée morale et sociologique ne s’accompagnait d’aucune musique ? Combien d’âmes simples n’ont-ils pas marquées en profondeur ?

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8 octobre 2014 3 08 /10 /octobre /2014 12:21

La reprise est là ! A peu près aussi brillante que nous l’annoncent à cor et à cri nos gouvernants, c’est vous dire… Pas assez forte pour pouvoir se livrer à l’indignation, mais assez costaude pour me laisser aller à l’admiration. Moi, pourvu que j’aie accès au cinéma… J’ai revu Singing in the Rain (Sixième fois) et Rio Bravo (treizième fois : cela vous donne une idée de la hiérarchisation de mes goûts, la comédie musicale et moi nous ne sommes pas trop copines). Avec possibilité de méditation sur l’apport du cinéma muet à son descendant rival, le parlant : à mon avis, le chef-d’œuvre qu’est Singing in the Rain doit surtout son excellence au fait qu’il s’appuie sur l’histoire même du cinéma, au moment crucial où on  va faire parler les acteurs – d’où les conquêtes à faire, progressivement (toute une série de séquences savoureuses irrésistibles) pour l’enregistrement du son et l’accompagnement par la voix du mouvement et de la parole. La grande conquête de l’art du XXème siècle… Sans que les grandeurs du muet soient oubliées : dans Rio Bravo, trois minutes de silence intégral pour débuter. Une arrivée de cavaliers fondant sur la ville, l’épave Dean Martin cherchant à boire (oh ce regard lorsqu’il croit qu’un client du bar va lui offrir un verre !), la scène du crachoir, le coup de pied rageur de John Wayne dévoilé en contre-plongée plus impressionnant que nature… tout cela  sans un mot sans un son : le chef d’œuvre absolu… Howard Hawks réalisateur depuis trente ans n’avait pas pour rien basé son métier sur la pratique du muet. Revois son chef d’œuvre est une source incessante de découvertes toutes signifiantes.

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7 octobre 2014 2 07 /10 /octobre /2014 10:03

 

 

 

 

         Hier, mes belins-belines, je pouvais encore forfanter. En vous torchant quelques couplets mirlitonnants , je pouvais vous montrer qu’à défaut de lumière cérébrale digne de s’éparpiller sur vous en enseignement haut de gamme j’avais encore au moins l’agilité des doigts pour compter jusqu’à douze. Inutile de feindre plus longtemps, mes agneaux : une quatrième nuit sans sommeil m’a amenée au délabrement de la guenille. Secouée d’accès de toux jusqu’à l’étouffement, écoeurée de tout le miel ingurgité en vain,  éternuant comme dans Hell’zapoppin’ (la séquence le plus drôle jamais enregistrée, mais drôle seulement pour le spectateur), je ne peux pas mettre deux idées bout à bout. Tout ce que je réussis à faire, c’est vous donner ce bulletin de santé déplorable. Tant pis, mes belins-belines, il faudra bien vous en contenter. Je ne peux même pas garantir que demain les choses se seront arrangées…

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