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12 janvier 2021 2 12 /01 /janvier /2021 17:27

RIVALISER AVEC POPEYE

 

          Rien de tel pour corriger l'anémie que de vous bourrer l'estomac de diverses denrées appropriées. Je devine bien qu'on a dû combiner là-dedans du fer, du potassium, pourquoi pas du sulfate et du manganèse, en évitant la soude caustique et le cyanure. En tout cas le fabricant nutritionnaire s'efforce de dissimuler le goût de métal sous des arômes trompeurs qui ne trompent guère. Ces petits pots par lesquels on essaie de vous enchanter s'appellent des crèmlines et sont censés évoquer le baba au rhum, la framboise, le caramel ou la vanille, la tarte meringuée (!) ou la tarte Tatin (!!) : l'invention débridée des nutritionnistes se borne à l'étiquetage et non à la recherche de la vérité, ce qui règne incontesté sur tous ces parfums prétendus se bornant à une vague senteur douceâtre à saveur sucrée à l'aide de tout autre ingrédient que du sucre. Il me faut m'incliner cependant sur l'efficacité du traitement : l'ingestion de ces suppléments deux fois par jour, loin des repas pour un maximum d'effet et  privée d'attrait dès le départ, en arrive à se faire lourde, pesante, peu digeste, et atteignant un degré étonnant d'écoeurement. Bingo! c'est la dernière phase du traitement, le but à atteindre :  l'étiage des provendes requinquantes est à son top, on peut tirer l'échelle c'est-à-dire jeter au recyclage le dernier petit pot de crèmline une fois vidé. Désormais la force de Popeye a réinvesti votre organisme, et même mieux que chez lui où les épinards ne dopent que les avant-bras.

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12 janvier 2021 2 12 /01 /janvier /2021 12:21

CONSTERNANTE SURPRISE

 

          L'autre jour, dans une émission à propos de l'inceste - souvent confondu avec la pédophilie et moins bien étudié jusqu'à présent,  mais patience! on s'en occupe -  une allusion à un livre qui dénonçait a retenu mon attention horrifiée. Olivier Duhamel avait été décrit dans ce livre comme ayant pratiqué l'inceste avec un jeune parent de huit ans à quatorze ans. Cela fut mentionné sans bruit, juste le nom de l'auteur du livre, fille du fondateur avec Pierre Fyot de  Médecins sans Frontières puis de Médecins du Monde, ancien ministre sous Sarko mais ne partageant guère ses idées, je crois,  Bernard Kouchner. Pour qu'il n'y ait pas erreur sur la personne, on avait diffusé pendant toute la durée du propos une photo du délinquant, ou de l'accusé, avec son bon sourire dont les habitués des plateaux d'LCI sont familiers (tout autant d'ailleurs que des coups de gueule  furibonds ou des objections chinoises énergiquement défendues). J'ai accusé le coup : Olivier Duhamel! of all people!, dirait-on en anglais. Au cours de nombreuses années de commentaires politiques intéressants, il faisait pour moi figure de l'homme de bien, du sage discutant sobrement des problèmes de notre société... Comment ne pas être atterré par la nouvelle? MAIS pourquoi, à part ces quelques minutes à faire trembler la terre, n'a-t-on plus jamais nulle part entendu parler de rien ? Même bienveillance générale que pour Mazneff le pédophile au raffinement distingué par Pivot?

 

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11 janvier 2021 1 11 /01 /janvier /2021 19:31

LECTURE VERSUS BLOG

 

          Il suffit de m'être avisée que je viens de faire quelque chose convenablement comme n'importe qui le ferait, par exemple que je me sois félicitée d'avoir écrit mon blog au jour dit et sans le passage à gué qui en supprimerait volontiers un sur deux, pour que ce bien si facilement obtenu soit voué à l'abandon presque sur le champ. J'avais eu tort de souligner que j'avais envoyé des nouvelles de mon humeur (à défaut de ma compétence en quoi que ce soit) par les vents et par les ondes avec , sinon une belle régularité, du moins une abondance consolatrice. Presque d'"instinct je me sens alors remplie de satisfaction, ce qui m'autorise au répit donc presque automatiquement à la flemme. Ne croyez pas que je paresse à écrire ces billets ; cela ne signifie-t-il pas en effet que me voilà de nouveau en contact avec vous, mes belins-belines, donc avec ma petite joie de la journée? Mais si le démon de la lecture s'est emparé de moi de manière irrésistible, je cède, oui, je cède lamentablement, dans l'incapacité totale de me dépêtrer de l'histoire en cours (car je suis comme les petits, moi : il faut qu'on me raconte des histoires, cinéma ou romans...). Je peux lire ou voir des films en chaîne jusqu'à 2 ou 3heures du matin, peut-être pas fraîche comme une griotte à l'issue de la dernière séance, mais au moins, comme on dit en Saône-et-Loire, fraîche comme une bouse. Si le blog vous a été envoyé avant la séance de lecture, y a pas de bobo. Je ne réponds plus de rien; S'il était programmé après l'exécution d'un ou deux titres... alors, là! Je ne réponds lus de rien.

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11 janvier 2021 1 11 /01 /janvier /2021 18:10

LE CHOIX DE LA FORMULE UN PEU RARE

 

          Depuis le temps que les maîtres jacasseurs des divers plateaux de LCI, tous tant qu'ils sont mâles ou femelles, du matin ou du soir, se creusent l'esprit (ils n'en ont pas tous, hélas) pour trouver quelque chose à dire sur les sujets d'actualité, lesquels  se trouvent mâchés et remâchés de diverses salives pendant parfois des jours (pensez un peu à ce que nous avons pu entendre sur les gilets jaunes, puis sur la réforme des retraites, puis sur le coronavirus, puis sur les mesures barrières, puis sur le confinement ou le déconfinement, en ce moment sur le mutant britannique), à tel point qu'à force de reprendre les mêmes données, les mêmes sujets, les mêmes termes il n'y a plus le moindre jus pour personne, les commentateurs comme les téléspectateurs. Ils sont tous aux aguets pour la moindre formule qui permettrait à chacun de traiter de la même éternelle chose en se démarquant si peu que ce soit des phrases des copains. J'aurais une nouveauté à leur disposition : aurait sans doute du succès celui qui expliquerait, comme le font les  réceptionnistes des taxis, l'absence de voitures disponibles par la décision du couvre-feu à 18 heures. Elles n'explicitent pas (pas le temps), si bien que vous vous retrouvez sans taxi pour un long moment et nanti de cette raison curieuse. Sous le coup de votre indignation à la troisième tentative, l'une d'elles vous éclairera peut-être : oui, le couvre-feu avancé a supprimé des tas de possibilités de rencontres et rendez-vous d'affaires, si bien que le seul moyen de pouvoir travailler est de les renvoyer à la matinée, d'où une affluence de clients pour les taxis qui repousse aux ornières les citoyens ordinaires, exactement comme les malades non contaminés par le Covid-19 se voient refuser l'hospitalisation réservée aux contaminés en priorité. Nul doute que pareil rapport de cause à effet durerait d'un plateau à l'autre pendant plusieurs jours.

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7 janvier 2021 4 07 /01 /janvier /2021 17:30

LE RYTHME  DES  BLOGS

 

          "Mais dis donc,  m'apostrophe un ami devenu un fan de mon Blog et qui tous les matins se hâte de prendre ma température via Internet, tu te mets à galoper ces temps-ci? On avait l'habitude d'un rythme parfois capricieux, on n'était pas garanti de te trouver pile au rendez-vous (même si tu rectifiais une livraison manquée par son remplacement le dimanche, car le compte y était toujours) et voilà que tu joues les Père Noël en distribuant tes papiers à la louche, comme dirait Pierre Dac, jusqu'à deux par jour et sans prendre le temps de souffler... Y a-t-il une raison à cela? Je serais curieux de connaître le pourquoi de cette effervescence brutale. " A question honnête, il convient de donner réponse honnête. Or je n'avais pas pris conscience que je m'étais mise à galoper; je croyais continuer mon petit bonhomme de chemin en m'appliquant à varier les sujets de mes interventions. J'ai donc réfléchi un tantinet, et j'ai vu que depuis ce que je persiste à appeler la rentrée ('déformation professionnelle du 1er octobre du primaire puis des octobre universitaires se succédant pour rythmer une existence), depuis la fin de septembre, j'ai eu ma parenthèse de déboires de santé, ce dont mes rythmes de production à la chaîne se sont nettement ressentis. Est-ce l'impression confuse que j'ai eu des manques et donc qu'il me fallait arranger les choses? C'est vrai que j'ai usiné, cette quinzaine... Mais n'est-ce pas tout simplement que je garde les yeux fixés sur le changement des centaines ? Et alors là, il n'y a plus qu'à retrousser les manches pour aller au charbon.   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

LE RYTHME  DES  BLOGS

 

          "Mais dis donc,  m'apostrophe un ami devenu un fan de mon Blog et qui tous les matins se hâte de prendre ma température via Internet, tu te mets à galoper ces temps-ci? On avait l'habitude d'un rythme parfois capricieux, on n'était pas garanti de te trouver pile au rendez-vous (même si tu rectifiais une livraison manquée par son remplacement le dimanche, car le compte y était toujours) et voilà que tu joues les Père Noël en distribuant tes papiers à la louche, comme dirait Pierre Dac, jusqu'à deux par jour et sans prendre le temps de souffler... Y a-t-il une raison à cela? Je serais curieux de connaître le pourquoi de cette effervescence brutale. " A question honnête, il convient de donner réponse honnête. Or je n'avais pas pris conscience que je m'étais mise à galoper; je croyais continuer mon petit bonhomme de chemin en m'appliquant à varier les sujets de mes interventions. J'ai donc réfléchi un tantinet, et j'ai vu que depuis ce que je persiste à appeler la rentrée ('déformation professionnelle du 1er octobre du primaire puis des octobre universitaires se succédant pour rythmer une existence), depuis la fin de septembre, j'ai eu ma parenthèse de déboires de santé, ce dont mes rythmes de production à la chaîne se sont nettement ressentis. Est-ce l'impression confuse que j'ai eu des manques et donc qu'il me fallait arranger

les choses? C'est vrai que j'ai usiné, cette quinzaine... Mais n'est-ce pas tout simplement que je garde les yeux fixés sur le changement des centaines ? Et alors là, il n'y a plus qu'à retrousser les manches pour aller au charbon.   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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7 janvier 2021 4 07 /01 /janvier /2021 11:55

LA VACCINATION EN MARCHE

 

          J'aime entendre la fierté qui colore la voix des responsables de la vaccination dans le pays, une fois comptés les vaccinés depuis le départ de la campagne de vaccination : cent soixante-dix, je crois, aux dernières nouvelles. Et ça n'est qu'un début, affirment-ils avec enthousiasme : on va y faire passer les plus fragiles, les gens des Opad, on en aura bientôt trois ou quatre cents, on pourra passer à la vaccination des personnels vaccinants. Oh! ne croyez pas que tout cela n'est pas prévu dans les moindres détails : la seule chose, c'est que la logistique est si peu et si mal organisée qu'à presque tous les niveaux de livraison ou de distribution il y a quelque chose qui coince. Là les soignants sont prêts, avec le vaccin qui se réchauffe en dehors de ses refroidisseurs de luxe; et personne ne vient. Ici  les volontaires font la queue aux points médicaux signalés, mais ce sont soit les vaccinateurs soit les vaccins qui font défaut. C'est que c'est compliqué de régler tout ça,  il faudrait des logisticiens compétents et nous n'avons aux commandes que des bavards compétents en amateurisme, plutôt bornés et désireux de ne pas faire de vagues. L'exhibitionnisme des ministres sans chemise, en plein dévouement, se livrant à la vaccine n'a rien de tentant pour le public. Il faudrait nous rendre les rondeurs et les grasses épaules de Divine  Bachelot qui s'exposait si admirablement aux regards au moment de la grippe aviaire, je crois : qu'on nous la remontre,; et les foules vont se précipiter pour faire comme elle. Il y a des trucs et remèdes si simples et si peu coûteux, il suffirait d'y penser.

 

 

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5 janvier 2021 2 05 /01 /janvier /2021 13:13

L'HEBERGEMENT D'INSECTES

 

          Je ne vois pas souvent Marie-Louise, qui reste cachée dans ses recoins préférés, au risque pour moi de la découvrir nichée dans mes lainages, mais ce sont là les risques du métier d'hébergeur d'araignées. Quand nous nous rencontrons, c'est un véritable face à face ; je devine que ses yeux sont sinon vraiment hostiles par principe, du moins sur la défensive, fixés sur moi depuis leur immobilité plaquée contre les boiseries, laquelle immobilité est impressionnante avec sa couronne de pattes à moitié pliées et sa propension à fuir comme un éclair au moindre petit mouvement que je tenterais. Clémentine est beaucoup plus familière : question d'espèce, bien sûr. Une punaise des bois n'aime pas tellement se cacher. Je la vois se promener dans les voilages de mes grandes vitres, elle prend même souvent son vol dans l'espace du salon, atterrit dans les azalées par lesquelles sans doute elle a été introduite chez moi, s'active lorsque les lampes sont allumées et me joue même le Vol du Bourdon avec toute la lourdeur requise par sa carrure imposante (savez-vous que sous sa carapace verte elle sort pour voler deux minces petites ailes noires qu'elle replie soigneusement dès qu'elle a pris contact avec quelque chose de ferme?). Elle ne doute de rien : elle est même venue hier frôler ma joue et mes cheveux (ce n'est pas que j'aime, mais il faut toujours être poli avec ses visiteurs). Vous me direz qu'à ma place vous feriez venir ces bestioles sur un papier que vous transporteriez avec précaution au dehors : à la belle saison, certes, mais ma maison est en hiver un refuge d'où elles souffriraient d'être extraites, alors attendons le printemps pour leur laisser le choix d'un domicile.   

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5 janvier 2021 2 05 /01 /janvier /2021 13:04

EFFET DE LA PUB TELEVISEE

 

          On ne peut guère m'accuser de gober les pubs de la télé, non seulement en tant que vantant des produits que je n'achète jamais,  par principe (ce en quoi j'ai peut-être tort, tant pis), mais encore en fonction de l'ingéniosité du scénario d'une minute qui les sous-tend : je me laisserais tenter en fin de compte par un produit présenté avec esprit ou élégance (c'est rare, mes belins-belines). La pub pour la Clio, il y a déjà des années, était intelligente, variée, accompagnée d'une musique adéquate (par exemple la bande de Laurence d'Arabie pour souligner avec l'accent le dédain du cheick arabe refusant à son grand fils la Clio souhaitée parce que "pas assez chère, mon fils" : il y a par-ci par-là, dans une multitude de propositions pour public débile avale-tout, quelques rares gemmes, telle la superbe série d'images de la Banque populaire pour illustrer l'effort collectif - il y a hélas bien longtemps - ou encore, dépassée elle aussi, la remarquable construction signée Vivendi d'une arche monumentale à l'aide d'innombrables humains accrochés joyeusement les uns aux autres. Ces réussites, je  les apprécie et les recherche sans devenir membre ni adepte, pas même cliente. Mais, le croirez-vous? je suis une fidèle du LabelRouge à tous les niveaux et sur tous les terrains. Il est vrai que c'est une garantie réputée objective (?)  qui ne relève pas de la pub...

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5 janvier 2021 2 05 /01 /janvier /2021 11:31

PROMENADE DANS L'ESPACE

 

          Bien résolue, sur l'extrême tard, à ne pas mourir idiote, j'ai délibérément sélectionné Alien hier soir. J'ai du mal à vous décrire ma réaction. Les images se sont succédé de manière mécanique,  des dizaines de vues de machines invraisemblables, d'un gigantisme absolu et apparemment sans logique : la place que se réservent les occupants de cet étrange engin (trop compliqué de ligne pour être crédible : ces structures empilées les unes à côté des autres semblent défier toute logique et seulement s'inspirer des constructions de Druillet) pour recevoir les messages de leur commandement, dimensions et confort, étonne autant que ce labyrinthe de couloirs, portes hermétiques, embranchements, relations curieuses de l'un à l'autre. Le huitième passager naît à bord, d'une étrange chose vivante rapportée d'une expédition dans les presque ténèbres qui règnent partout en dehors (à l'intérieur du vaisseau,  la lumière est aveuglante, prodiguée comme,  je pense, l'eau et les vivres puisqu'on voit les astronautes aimablement prendre le petit déjeuner, avant les grandes luttes catastrophes avec l'être monstrueux jailli d'une incision pratiquée dans une forme et une substance inconnues (vous imaginez les jeux de cache-cache dans les innombrables recoins de la charpente, avec jets d'acide muriatique et contacts meurtriers qui font disparaître purement et simplement,  parfois laissant une peau informe non reconnaissable - il y a là un gros chat dont on ne sait quel parti il prend : joue-t-il ou se bat-il avec la bête? Qu'importe, puisqu'il disparaîtra avec sa maîtresse, l'obstinée commandant de bord,  seule survivante en fin de compte? L'ordre suprême ayant été de rapporter l'être inconnu coûte que coûte a précisément coûté la vie à l'équipage et au vaisseau spatial qui explose.……Je me demande encore pour qui pareil scénario a pu être conçu et pareille réalisation effectuée à grands coups de millions de dollars.

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3 janvier 2021 7 03 /01 /janvier /2021 18:49

LE LECTEUR   SEUL  Â BORD 

 

          Pareille structure, aussi inattendue  (et d'ailleurs peut-être peu faite pour offrir au lecteur un déchiffrage facile dès le démarrage), entraîne pour ce même lecteur une "perspective inédite", en particulier dès qu'il est question de chercher un titre pour l'ensemble : on m'a fait cette remarque subtile, en qualifiant cette démarche de "négation de logique parfaitement satisfaisante" - vous m'imaginez toute gonflée du bréchet de voir qu'on avait magistralement perçu sur quel postulat fonctionnait le déroulement du récit et comment se maintenait l'ensemble en équilibre.... Car pour un auteur il n'est rien de plus précieux que de découvrir qu'en dehors de lui ont été perçues ses intentions les plus secrètes ou, tout aussi bien, les arrangements les plus indépendants de sa volonté qui ont soudain pu naître de ses mots et de ses phrases.  Et j'ai aimé que le même critique insiste sur le rôle de la Lettre à Jacques Bofford  dans l'économie du roman : d'abord comme apport substantiel et significatif à la matière romanesque, ensuite comme résumé de mes conceptions littéraires au regard du lecteur, enfin sur le plan sociétal en illustration des procédés facilement employés dès que, quel que soit le niveau de décision, une décision doit être prise dans les milieux éditoriaux.  "L'inclusion de cette lettre, dit-il, est tout à fait révélatrice : il aurait été bien dommage qu'elle restât cachée". Pensez si je jubile!

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