Le 3 septembre, encore un peu avant minuit…
Belines et Belins, voici le soir qui tombe.
Je vais faire, je crois, ce que je fais toujours
Quand, sans me consacrer aux tâches qui m’incombent,
Je rédige pour vous un quatrain plein d’amour.
Je vais donc , en grattant ma pauvre tête vide,
Essayer de rimer quelques alexandrins.
En général, je tâche d’éviter un bide,
Les vers coulent de moi comme l’eau d’un moulin.
Ah ! je ne prétends point que ma manufacture
Egale en poésie mon discours quotidien.
Cependant, mes agneaux, je crois que d’aventure
Vers ou rimes, ce que je ponds se défend bien.
Alors, pardonnez-moi si, cette fois encore,
A défaut d’un sujet que j’aurais pu traiter
Et sans chercher l’inspiration jusqu’à l’aurore,
J’ai trouvé grand et noble de vous contenter
En composant cahin-caha mais tout en rimes
Un billet qui vous offre un amical bonsoir.
Demain matin mon blog vous reviendra en prime,
Oui, vous l’aurez ! Promis ! Ne perdez pas l’espoir !