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19 juin 2015 5 19 /06 /juin /2015 11:38

         Bien sûr que ça fatigue, de recevoir des amis ! A l’avance, quand on établit son programme de plats pour les réjouir et qu’on fait les courses idoines. Pendant, avec tout le souci de la bonne marche des opérations, l’harmonie entre les fonctionnements des fours, le déroulement sans heurt conformément aux prévisions. Et enfin après, quand il faut, à partir de l’aspect abattoirs, comme disent les Américains, tâcher de redonner quelque peu forme humaine au lieu des agapes. Et cela, naturellement, même si parmi les amis les dames s’activent entre la cuisine et la table pour vous éviter des pas et font un maximum, le geste qui sauve au moment où il s’impose. Mais quel bonheur de se retrouver ensemble après avoir attendu des années que tout le monde soit libre en même temps ! J’avais prévu un dîner sur la terrasse, au milieu des roses (j’ai en effet deux rosiers grimpants qui cette année se sont surpassés pour la beauté, le parfum, l’exubérance) – rien de trop présomptueux, n’est-ce pas ? mais les dieux ont tout de même trouvé qu’il y avait de l’hubris en pagaille dans ce projet, donc il a fallu mettre le couvert à l’intérieur à cause des tourbillons de vent trop frais qui auraient gâté la soirée). Remarquez, rien de perdu : au salon mes cinq hibiscus qui foncent vers le plafond voulaient montrer eux aussi en suggérant la Floride qu’ils pouvaient entrer en ligne de compte au moment des effusions amicales – tous fleuris ensemble, vieux rose simple, jaune soleil double, églantine double, blanc simple énorme à cœur cramoisi… Des allées et venues de chats, prudentes, discrètes (quand on ne connaît pas, que voulez-vous !), l’échange des nouvelles, l’évocation des bons moments vécus ensemble, la satisfaction à constater qu’on pense de même… Dommage qu’on ne puisse pas recommencer dans les jours à venir…Mais on arriverait sans doute à la satiété : mieux vaut garder intacte  l’attente impatiente des retrouvailles futures en la greffant sur le plaisir de ce passé tout proche…

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                            

         Bien sûr que ça fatigue, de recevoir des amis ! A l’avance, quand on établit son programme de plats pour les réjouir et qu’on fait les courses idoines. Pendant, avec tout le souci de la bonne marche des opérations, l’harmonie entre les fonctionnements des fours, le déroulement sans heurt conformément aux prévisions. Et enfin après, quand il faut, à partir de l’aspect abattoirs, comme disent les Américains, tâcher de redonner quelque peu forme humaine au lieu des agapes. Et cela, naturellement, même si parmi les amis les dames s’activent entre la cuisine et la table pour vous éviter des pas et font un maximum, le geste qui sauve au moment où il s’impose. Mais quel bonheur de se retrouver ensemble après avoir attendu des années que tout le monde soit libre en même temps ! J’avais prévu un dîner sur la terrasse, au milieu des roses (j’ai en effet deux rosiers grimpants qui cette année se sont surpassés pour la beauté, le parfum, l’exubérance) – rien de trop présomptueux, n’est-ce pas ? mais les dieux ont tout de même trouvé qu’il y avait de l’hubris en pagaille dans ce projet, donc il a fallu mettre le couvert à l’intérieur à cause des tourbillons de vent trop frais qui auraient gâté la soirée). Remarquez, rien de perdu : au salon mes cinq hibiscus qui foncent vers le plafond voulaient montrer eux aussi en suggérant la Floride qu’ils pouvaient entrer en ligne de compte au moment des effusions amicales – tous fleuris ensemble, vieux rose simple, jaune soleil double, églantine double, blanc simple énorme à cœur cramoisi… Des allées et venues de chats, prudentes, discrètes (quand on ne connaît pas, que voulez-vous !), l’échange des nouvelles, l’évocation des bons moments vécus ensemble, la satisfaction à constater qu’on pense de même… Dommage qu’on ne puisse pas recommencer dans les jours à venir…Mais on arriverait sans doute à la satiété : mieux vaut garder intacte  l’attente impatiente des retrouvailles futures en la greffant sur le plaisir de ce passé tout proche…

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                            

         Bien sûr que ça fatigue, de recevoir des amis ! A l’avance, quand on établit son programme de plats pour les réjouir et qu’on fait les courses idoines. Pendant, avec tout le souci de la bonne marche des opérations, l’harmonie entre les fonctionnements des fours, le déroulement sans heurt conformément aux prévisions. Et enfin après, quand il faut, à partir de l’aspect abattoirs, comme disent les Américains, tâcher de redonner quelque peu forme humaine au lieu des agapes. Et cela, naturellement, même si parmi les amis les dames s’activent entre la cuisine et la table pour vous éviter des pas et font un maximum, le geste qui sauve au moment où il s’impose. Mais quel bonheur de se retrouver ensemble après avoir attendu des années que tout le monde soit libre en même temps ! J’avais prévu un dîner sur la terrasse, au milieu des roses (j’ai en effet deux rosiers grimpants qui cette année se sont surpassés pour la beauté, le parfum, l’exubérance) – rien de trop présomptueux, n’est-ce pas ? mais les dieux ont tout de même trouvé qu’il y avait de l’hubris en pagaille dans ce projet, donc il a fallu mettre le couvert à l’intérieur à cause des tourbillons de vent trop frais qui auraient gâté la soirée). Remarquez, rien de perdu : au salon mes cinq hibiscus qui foncent vers le plafond voulaient montrer eux aussi en suggérant la Floride qu’ils pouvaient entrer en ligne de compte au moment des effusions amicales – tous fleuris ensemble, vieux rose simple, jaune soleil double, églantine double, blanc simple énorme à cœur cramoisi… Des allées et venues de chats, prudentes, discrètes (quand on ne connaît pas, que voulez-vous !), l’échange des nouvelles, l’évocation des bons moments vécus ensemble, la satisfaction à constater qu’on pense de même… Dommage qu’on ne puisse pas recommencer dans les jours à venir…Mais on arriverait sans doute à la satiété : mieux vaut garder intacte  l’attente impatiente des retrouvailles futures en la greffant sur le plaisir de ce passé tout proche…

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                            

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