« Pour activer ou désactiver le mode d’extension de la sélection, double-cliquez sur les lettres ETX dans la barre d’état. Vous pouvez ensuite utiliser les touches de direction pour sélectionner le texte ». Comme je vous ai, récemment, faits témoins de mes ébahissements devant les formules mystérieuses de ce PC plein de bonnes intentions à mon égard, je m’en voudrais de garder rien que pour moi les sentencieux conseils destinés à faire de ma matinée d’aujourd’hui une réussite. C’est que, moi aussi, je suis pleine de bonne volonté : si ça ne marche pas, d’abord sur mon écran et ensuite dans mes messages qui la plupart du temps n’en font qu’à leur tête, ce n’est pas que j’y mette de la bouderie ou de la malveillance, c’est tout simplement que je ne suis pas au niveau. Je passe sans arrêt mes petits examens internes, et presque à chaque fois je me découvre bel et bien recalée. Ainsi ce matin : activer ou désactiver, c’est la même chose, sauf qu’on clique deux fois pour faire le contraire. Le mode d’extension : je suis pas sûre de savoir ; est-ce que ça désigne la surbrillance ? La surbrillance, tout le monde comprend bien ce que ça veut dire, alors pourquoi ne pas employer ce que tout le monde comprend ? Mais admettons ! Partons du principe qu’il s’agit d’augmenter la surface de la surbrillance : je veux bien faire ça même si je n’en ai pas besoin. Alors comment faire ? Rien qui ressemble à EXT dans les diverses barres, d’état, d’outils, bref moi j’aime surtout celle où on voit les outils, une page cornée, un four qui s’ouvre en faisant de la vapeur, un vieux poste de TSF comme dans mon enfance, du courrier avec et sans enveloppe, une machine à écrire, et puis plus loin des ciseaux, une balayette… puis ça devient plus compliqué, de l’art moderne, quoi, du picasso comme dirait ma belle-mère (c’est vrai qu’il faut savoir interpréter), ça devient un peu sibyllin mais enfin on retombe sur quelque chose de clair : 100 %, ça au moins on comprend, même si on ne sait pas trop quoi en faire. Puis il y a ce point d’interrogation final, qui relativise le tout. Je vous le dis, même avec de la bonne volonté, on n’est pas sûr d’arriver quelque part en suivant toutes les indications à la lettre.