Il ne faudrait pas croire que je vous parle de mes plantes, de mes chats, de mes souvenirs d’histoire parce que mes réflexions ne s’élèvent pas au-dessus d’un petit niveau bien terre-à-terre. Les grands maux de ce monde, les inacceptables tueries en tout genre et en tout lieu n’ont pas quitté mon souci, donc pas non plus mes chevaux de bataille, ceux dont je vous parle au fur et à mesure des incidents de l’actualité mais qui ont élu domicile pour toujours dans mes réserves de méditation et de protestations indignées. Ainsi je me demande si la mairesse de notre capitale a décidé de récidiver son initiative balnéaire de l’an dernier qui transplantait Tel-Aviv sur les plages de Paname-sur-Seine. Grosse ambition de délicatesse politique, déclaration publique d’amour et de soutien pour un petit pays courageux auquel on veut du mal de tous côtés et qui se défend comme il peut, à mains nues… Cette description pourrait paraître peu claire : je précise donc qu’elle correspond à la vision qu’a l’illustre mairesse de la nation israélienne, celle qui mérite bien qu’on lui paye des vacances. Qu’en est-il cette année ? Peut-être est-il un peu tôt pour le dire, mais tout de même on approche du 15 août, belle date œcuménique s’il en est. Je me renseigne dare-dare, mes belins-belines : quel que soit le résultat de mon enquête, il méritera, lui, un beau petit commentaire.