J’ai bredouillé hier au milieu du « Lamento pour la Palestine » : je ne sais ce qui s’était passé pour aboutir à pareil résultat. Mon texte d’origine était impecc, avec ses dix strophes qui tenaient juste dans la page à condition d’écrire le titre sur le côté (mais quelle classe cela ne donnait-il pas à l’ensemble, n’est-ce pas ? Oui ? Merci). La deuxième moitié disparaissait sous la redondance du début – bref quand je me suis avisée de cette anomalie (pas tout de suite : mon « Mea Culpa immédiat »est un peu culotté) il a fallu coller les couplets manquants au bout de la première page. L’essentiel est que vous ayez pu mettre les deux bouts bout à bout, mes belins-belines, afin d’avoir une idée d’ensemble, et surtout une émotion non saucissonnée. J’espère que vous serez nombreux à ressentir cette émotion, peut-être pas jusqu’à brandir ^pioche et faux et gourdin comme je le fais mais au moins à être remués au point de vous appesantir un instant sur la tragédie palestinienne. Je vous remercie pour elle.