Autrement dit, tous ces chamboulements de vocabulaire, de pratique ou d'habitudes n'auront eu lieu que pour bouleverser le peuple, sans rien d'autre. Voilà les casseroles des affaires qui reviennent flotter à la surface de cette belle moralisation si claironnante, voilà les hostilités si bien cachées pour un temps qui non seulement tendent un nez impertinent mais encore s'affirment, se dévoilent à dents découvertes, voilà ce qui a un instant tenu lieu de lendemains qui devaient chanter révélé dans sa nudité : autoritarisme sur toute la ligne, décisions sans opposition, la loi travail encore endommagée passant raide comme balle devant une assemblée godillot béate d'admiration pour le petit chef...Bientôt sans doute le Tsar, le Duce, le Führer, pourquoi pas? A débuts fulgurants et napoléoniens doit normalement suivre un destin fulgurant comme un météore. Devant lequel le pauvre peuple ne peut que rester baba - et roulé dans la farine par ses propres actes, puisqu'il a tout fait pour mettre en place un système de facture nouvelle qui va le mettre à mal bien aussi sûrement que l'ancien... Ô tempa! ô mores! Où vais-je? où cours-je? et ma tête, où la fourre-je?