N° 4.700
Et nous y voilà! Encore une centaine abattue, dépassée,comptabilisée... Et vécue, donc, puisque les deux marches en avant sont liées... Il est facile de comprendre qu'au moment d'attaquer une nouvelle centaine on puisse, sinon hésiter (à coeur vaillant rien d'impossible, et puis, mes belins-belines, de qui donc ça dépend, dites voir un peu?), du moins réfléchir dans la gravité que plus ça commence à faire, plus c'est dangereux. On me rebat les oreilles trop volontiers que le couperet peut tomber pour chacun à tout instant, que l'âge ne fait rien à l'affaire - et c'est bien vrai : un simple coup d'oeil autour de vous va vous confirmer cette vérité dans la minute. Il n'empêche qu'avoir dix-sept ans aux noisettes ou avoir pratiquement couvert un siècle (gare la punition pour un hubris démesuré et inconscient!) ne débouchent pas sur la même page du Grand Livre de la Dette : l'un a, sur la ligne de départ, un gros crédit (il en fera ce qu'il pourra; ça ne sera pas trop lui le gestionnaire malgré l'apparence), tandis que l'autre a déjà tout dépensé, tout mangé tout bu tout usé, et qu'on lui laisse encore du disponible! Moi j'appelle ça du deux poids deux mesures, mais tout ce que je peux faire c'est constater, sans pouvoir changer quoi que ce soit ni dire ce que je pense de cette gestion à préférences, comme les petites filles le dénoncent en choeur en montrant du doigt la favorisée...
