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14 juin 2009 7 14 /06 /juin /2009 09:52
   Jamais trop tard pour bien faire, me direz-vous. Certes. Toutefois, je me sens un peu penaude de seulement découvrir aujourd'hui (il est vrai qu'il y a eu du chambardement dans la disposition de mes repères, c'est tout juste si j'ai pu m'y retrouver et commencer à vous haranguer) que tous mes articles déjà publiés sur Over-blog sont classés par ordre alphabétique. Jusqu'à présent, l'ordre était choronologique, ce qui me donnait , en cas d'inspection rétrospective, une sorte de panorama dans lequel je me retrouvais parfaitement. A la place, je dispose désormais d'une liste interminable (près de 170 livraisons : ça commence à faire nombre, non? ) disposées à la queue leu leu où les   antédiluviennes se mélangent  impitoyablement aux récentes "retour des Amériques". Comment en déduire les lignes de force qu'on a suivies jusqu'à présent? Vous imaginez bien qu'un titre comme "Au charbon!" privé de son contexte ne me renseigne sur rien. Est-ce que ce n'est pas notre devise, je vous le demande, que de retrousser nos manches pour que ça aille encore mieux? Oui,  au charbon, c'est nécessaire jour après jour - donc, en ce qui nous touche, entretien après causerie.  Donc, toujours en déroulant le raisonnement jusqu'au bout, comment savoir si tout a été dit sur le biotope? sur les personnages? sur le théâtre? Vous savez bien que je mélange audacieusement (agréablement aussi, j'espère) les sujets, les contextes, les thèmes. N'est-ce pas ce qui vous apparaît comme le plus facile à suivre, justement, parce que rien ne vous est asséné comme venant d'en-haut de tout son poids? "Léger, mon petit, léger!" me suggérait - en vain d'ailleurs - mon prof de piano autrefois (ne calculez pas quand, ça dépasserait vos capacités arithmétiques) dès le début de la Marche turque, à laquelle, une fois les pires difficultés à peu près dominées, j'aimais donner une lourdeur de fanfare de village (que voulez-vous! La Marche turque, c'est comme La Lettre à Elise, ce sont des épreuves à traverser, plus ou moins douloureuses, et vous pouvez pousser un grand soupir de soulagement quand vous en sortez relativement indemne). La Lettre à Elise m'est arrivée sous la plume sans peine, car je viens de préparer pour 'l' édition américaine, Tome V, les textes sur l'Italie. Pourquoi La Lettre à Elise à propos des textes sur l'Italie? Mais tout simplement, mes belins-belines, parce qu'elle accompagne depuis le piano résigné et souffreteux du rez-de-chaussée, le tour de ville de l'orphéon de la bourgade, un dimanche musical où les hommages sont rendus selon un  programme fort bien pensé et pratiquement immuable - de même que les endroits où les doigts achoppent, on les retrouve d'une performance à l'autre. Je vous suggère de guetter la parution de cette "Giornata musicale", car elle est en fait un "Trio pour flûte, clarinette et basson", c'est-à-dire une espèce de petit tour de force réjouissant fort inédit et dont je suis assez contente (Wouaahouh! N'ayez pas peur pour mes chevilles, elles savent résister à tous les assauts). Bon. Je vous ai assez fait de confidences pour une fois : à demain, mes belins-belines silencieux, le silence est d'or, bien sûr, mais la parole est d'argent. Caressez vos chats.
                                                                                                                                              Lucette  DESVIGNES.
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