Voyez-vous, mes belins-belines, les choses se font tout doucement. Il suffit d’être patient, d’attendre. J’ai eu la curiosité de regarder le nombre des visites et des pages vues, j’en suis toute regonflée au niveau du jabot, sans en souffrir comme les malheureux canards (puisqu’ils ont remplacé les oies dans les préférences des gourmets) après une énième séance de gavage. Attendre, oui. Ëtre patient, certes – mais pas les bras croisés ! A force de vous entretenir de mes chats, de mon jardin, du temps qu’il fait, des discours politiques préprimaires ou préprésidentiels, des migrants et des Nuit Debout, de l’état voyou que j’ai dans le collimateur, du prix des œufs en Bresse et des tarifs du fuel domestique, le temps passe, et j’espère que je vous le fais passer sans trop de désagréments. Et, voyez ! non seulement je suis plus qu’encouragée par les chiffres que révèle ma révérée administration (je dis révérée, mais en réalité elle n’a pas encore compris que « desidéesetdesmots » c’est moi et elle continue à dûment m’avertir lorsque j’ai répondu à un commentaire de fidèle), mais nous en sommes ensemble vous et moi cahin-caha arrivés au Blog N° 2.300, celui-là même que je signe aujourd’hui et d’où je vous envoie mes tendresses, comme on le fait sur une belle carte postale.