Au fond, je suis sotte de me gargariser les plumes de dinde (oui, sur le bréchet, là où ça peut gonfler s’ébouriffer prendre un faux volume qui fait illusion aux naïfs sans jamais correspondre à la vérité) en contemplant jour après jour avec satisfaction les résultats de cette découverte toute fraîche, à savoir le nombre des visites sur mon territoire réservé. C’est vrai que ça grimpe : on en est aujourd’hui à 762-1270 pages vues – mais au fait il s’agit peut-être simplement d’une addition ? l’administration de mon blog, celle qui ne veut pas retenir que je m’appelle desidéesetdesmots avant mon e-mail, se contente quotidiennement sans doute d’ajouter quelques tout petits chiffres à la masse déjà calculée, le tout devenant faussement impressionnant en soi… Et que se passe-t-il en fin de semaine, quand la moitié de la population s’égaille sur les routes pour aller respirer l’air frais du bitume et des encombrements, donc se prive délibérément de tout support intellectuel faute de temps ? La chute des cours est imparable, s’ils s’effondrent je m’effondre aussi. A moins bien entendu qu’interpellés par la Renommée de nouveaux visiteurs bâillant d’ennui de devoir rester à la maison ne se tournent par dépit désoeuvrement désespoir vers mon blog plutôt que vers tant d’autres (ah ! le facteur chance, dans tous ces cas de réussite…) et ne comblent glorieusement le déficit des manquants par une inscription phénoménale à mon compteur ? Je vous promets d’envisager toutes les éventualités avec courage et grandeur d’âme.