FIN DE PARTIE
'Eh bien voilà; c'est fini, mes agneaux!" : c'est ce que je dis pour conclure chaque intermède de câlineries, bisouillages, papouillamini accordé aux uns et aux autres selon un minutage rigoureux de manière à établir l'égalité et la fraternité sans discussion dans ma république des chats. C'est ce que je vous susurre aujourd'hui, mes belins-belines. Car je viens de mettre un point final à la livraison hebdomadaire des trois ou quatre pages du roman destinées à votre divertissement de fin de semaine. Oui, Laure à l'Œuvre, c'est terminé, livré à la consommation (-if, bien sûr) après un marathon de dix-huit mois qui a eu comme conséquence évidente de démontrer que je n'avais aucun don pour l'informatique, tant les incidents blocages bévues ratages et déchaînements impossibles à juguler ont été nombreux. Que de transpirations, voire d'insomnies, l'aventure m'aura coûtées! J'ai un peu fait accélérer le mouvement pour cette dernière livraison ; les vacances arrivaient, donc la dispersion des regroupements intéressés (if, derechef) mais tout autant la raréfaction prévisible des aides compétentes qui m'assistent en cas de crise : pendant que j'en avais encore une sous la main, allez, un grand coup de balai pour mettre en place les derniers bouts de chapitre qui traînaient encore dans un alanguissement général...Eh bien voilà, mes belins-belines, c'est fait On va pouvoir passer à autre chose.