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10 juillet 2020 5 10 /07 /juillet /2020 19:38

          Chaque achèvement de    dernier chapitre, donc chaque achèvement d’une œuvre (sans même qu’il y eût trop de scories à négocier par la suite : le contrôle avait été fait au fur et à mesure) s’effectuait selon la tradition. Rémi y veillait avec une sollicitude pleine de tendresse, anticipant sur l’émotion de leur étreinte dès qu’elle ouvrirait sa porte, retenant les chats d’aller griffer le bois pour être admis à son bureau, marchant sur un coussin d’air, faisant de sa présence une évanescence muette. Il ne permettait même pas au cliquetis raffiné des flûtes qu’il disposait sur le plateau florentin à décor vert d’eau et or – toujours le même – de signer sereinement l’impatience de bon aloi qui régnait : le champagne devrait surgir comme par magie, au moment même où elle Laure sortirait, avec la gestuelle comique d’une diva se lançant dans son dernier aria ou comme Mistinguett en haut de l’escalier de théâtre qu’elle descendait en faisant admirer ses jambes assurées au tarif de luxe. Une gestuelle comique, mais les yeux pleins de larmes et le cœur remonté dans la gorge.

          A quatre reprises, elle avait eu droit à la Marseillaise. Cela s’était trouvé comme ça, mais c’était une bonne farce que coïncidât avec cette récurrence le grand événement sportif de la nation (celui qui associait parmi le public, comme un seul homme, les amateurs d’athlétisme ou de beaux paysages de montagne, tous plus ou moins soudés par l’attente maligne, mal refoulée, des chutes, et pourquoi pas des catastrophes) et le couronnement d’un exploit intellectuel de plus d’un an à chaque fois. Elle ne se rappelait plus quels champions avaient été salués en même temps qu’elle – Bobet ? Hinault ? Anquetil ? Fignon ?  Rémi se serait sûrement rappelé. Elle s’en moquait, elle avait vu son exploit à elle salué solennellement dans l’euphorie de la nation, c’était bien là encore une autre espèce de tour de force d’avoir gagné pareille attention pour avoir mis le point final à un manuscrit.

          Point final, point final… Mais non : plusieurs de ces romans n’en comportaient pas. Les Nœuds d’Argile, par exemple, qui avaient inauguré la série : la mort de Francis (après celle de Marrain enregistrée en quelque sorte en direct – étrange et prenante expérience) s’effilochait au rythme saccadé du souffle qui se faisait rare, pénible, inexistant en même temps que la pensée se délitait, s’empâtait, s’embrumait jusqu’à s’éteindre sur un nom. A l’époque, c’était une audace que de terminer sans le recours traditionnel à la structure romanesque qui contemplait de l’extérieur l’arrivée du dernier soupir. Rendre perceptible cette entrée dans la mort de l’être, pensée et souffle, était une aventure excitante et solitaire, et elle avait été surprise de voir d’après les confidences de lecteurs envoûtés par le récit comme cette tentative de rendement de la dissolution de l’existence avait eu du retentissement auprès du public, même le plus simple, qui lui disait « avoir respiré en même temps que Francis, s’être essoufflé comme lui, avoir perdu le fil de sa pensée, comme si vraiment on mourait avec lui ». L’expérience était donc inédite aussi  - et bienvenue - pour les lecteurs, comme, au début de Clair de Nuit (lui aussi sans point final puisque le roman s’achevait sur la mort de Julien en direct) l’absence de majuscule et de phrase construite pour mieux faire pénétrer dans la pensée du héros de l’histoire : « c’est comme si on prenait le train en marche », lui avait dit une lectrice, ce qu’approuvait tout un petit groupe à la fin d’une séance de signature.

          La mort de Juste aussi s’inscrivait dans une plongée en son agonie et non dans sa description clinique extérieure. Pas de point final là non plus, on se sentait empoigné comme si le cœur en était arrivé à ses derniers soubresauts. Cette dilution en parallèle du ressenti et du raisonné se reproduisait à chaque perte de conscience, à l’arrivée dans l’ensommeillement, au début d’un évanouissement. C’était une manière neuve, parfaitement inédite, de faire pénétrer dans la mentalité de gens en train de se débattre avec l’effondrement, passager ou définitif, de leur individualité. Elle en avait tiré une jouissance ineffable, comme si elle-même mourait, s’endormait, s’évanouissait – aux aguets de l’intérieur de l’extinction qui se produisait alors et non la guettant avec la lucidité d’un observateur extérieur. Et chaque fois qu’un lecteur ou une lectrice lui parlait de cette manière qu’elle avait d’écrire  ces états au bord du gouffre de l’inconscience, elle se sentait justifiée, dans le partage réussi du verbe et de l’impression produite par le verbe.

          Avec ou sans point final, de toute façon, l’achèvement d’un texte, surtout s’il l’avait tenue en haleine pendant des semaines et des mois, se passait tout seul désormais, sans le champagne que Rémi servait avec les yeux humides. Elle se sentait un peu palpitante, doucement remuée par la fierté d’en avoir terminé, d’avoir encore mis au monde une œuvre s’ajoutant à l’œuvre déjà publiée (ce que Rémi appelait facétieusement « le gros œuvre »), et c’était là une récompense à laquelle elle n’aurait renoncé pour rien au monde, une sensation de jeune mère (à chaque fois une jeune mère, oui, l’émotion ne prenait pas d’âge) - pas très sûre, la jeune mère, que le nouveau-né fût aussi beau qu’on allait le dire mais s’apprêtant avec un soulagement un peu épuisé à entendre des compliments sans commune mesure avec la réalité (tout cela dans son esprit : il y avait plus de douze ans qu’elle terminait sans les félicitations de personne des textes  publiés sans problème par la suite, pas de partage d’ivresse, et avec l’habitude prise par nécessité sans Rémi l’ivresse lui revenait tout entière, oui, non partagée – cela ne compensait pas tout, mais c’était aussi à considérer).

          Cette fois-ci il y avait un point final. Elle avait opté pour autre chose que l’offrande de sa mort, même si c’était bien ce qui allait arriver peut-être d’un jour à l’autre, qu’en savait-on ? et qu’elle serait bien en peine de la transcrire comme elle l’avait fait pour Marrain, pour Francis, pour  Juste. Elle était encore là, tonnerre – et certainement pas pour, une fois remise de ses fatigues et de ses émotions, répondre encore sottement oui à toute suggestion d’un nouveau texte à écrire. Une sottise de ce genre, cela suffisait pour toute une vie, elle l’avait faite en fin de parcours, plus de place non non non pour recommencer l’imprudente aventure. Elle avait expliqué une fois à Rémi qu’elle aimerait terminer son dernier livre sur une phrase de Daudet qu’ils utilisaient pour rire souvent dans leur quotidien : Tout à coup, le vent fraîchit. La montagne devint violette. C’était le soir ». S’il jugeait qu’elle devait prendre un gilet pour sortir au jardin en fin de journée, il énonçait le premier tiers. La suite des trois propositions se déroulait en chuchotis, lorsqu’il avait envie de donner le signal du départ dans une réunion ou une rencontre où elle avait encore, elle, quelque chose à dire au moment des adieux A ses yeux à elle, l’arrivée de cette conclusion sans fioriture scellerait avec intelligence un ample déroulement, pris et repris, de ces temps de brume où la personnalité s’étoufferait, mémoire en déroute vision déficiente audition brouillée pensée paralysée. Cela ne se décrivait bien que de loin, hors urgence – c’était sans doute pour cela qu’elle aimait tant revenir sur ces sensations d’étouffement, d’enlisement de tout l’être, physique et mental, parce que cela ne se passerait probablement pas de la sorte et, donc, elle s’accrochait de toutes ses fibres à cette configuration poétique surréaliste.

          Mais elle ne terminerait même pas sur la phrase de Daudet. Elle l’avait aérée, oui, elle avait évoqué le sourire de Rémi qui se moquerait de ses promesses non tenues. Elle la remiserait maintenant, sans l’utiliser – et malgré elle jaillit dans sa mémoire le geste de Jeanne, dans Le Grain du Chanvre, quand elle quitte la maison où elle a vécu si pleinement avec Marrain et qu’un déménageur navré lui signale qu’il a cassé, en la décrochant de la porte d’entrée, la plaque de terre vernissée où Marrain avait gravé «  JEANNE  PACOME  – COUTURE ». Symbole de la fin de temps heureux : la moitié de la plaque pendait encore à son clou, on aurait pu la faire se balancer en la poussant de l’index.  Jeanne avait pris les deux morceaux avec des doigts glacés, elle les avait déposés dans le fond de son grand sac comme on couche un enfant mort dans son berceau. La phrase tintait lourdement en elle, il lui sembla que ses doigts à elle devenaient glacés à leur tour, et elle ne s’étonna pas que l’émotion de Jeanne lui poignît la gorge – c’était déjà le chagrin de Laure qu’en ce deuxième volume des « Mains nues » Jeanne avait ressenti… 

          Et certes se passer de la phrase de Daudet pour clore ce dernier livre, c’était moins grave que remiser dans l’ombre et bientôt dans l’oubli le témoignage d’un bonheur enfui. C’était quelque chose tout de même, une espèce  d’abandon, une presque trahison. Mais il fallait bien que le dernier adieu fût énoncé avec panache, puisque ce n’était plus l’histoire des autres  - amour, ambition, jalousie, égoïsme, désamour, nostalgie - qu’elle avait entrepris de raconter. C’était la dernière occasion, ni plus ni moins, si elle désirait laisser un ouvrage qui parlerait d’elle, et c’était bien ce qu’elle avait eu l’intention de faire avec celui-là. Je vous ai bien parlé des autres, vous m’avez connue et aimée à travers eux, maintenant c’est mon tour, je n’ai plus guère de temps à moi, laissez-moi dire, laissez-moi faire, Oui Laure c’est moi, vous ne m’oublierez plus après m’avoir lue dans ce livre-là.                   

          Elle pouvait bien prendre son temps aujourd’hui : elle avait mis le point final, elle avait laissé sur l’ordi la dernière page toute lumineuse, elle n’avait pas  imprimé la dizaine, la douzaine peut-être, qu’elle avait pondue depuis la veille, un peu pendant la nuit, sur le matin plutôt, à une heure indue, inhabituelle, surprenante, où toute la fin s’était déroulée comme si elle n’avait plus qu’à transcrire sagement. Dans l’apaisement, et non, comme certaines fois, dans la souffrance du devoir mourir à travers ses personnages. Pas de souffrance cette fois-ci : il s’agissait d’elle Laure et elle n’avait pas pour principe de s’attendrir sur son sort. Elle savait bien (et comment, spalavieu ! lui soufflait son père) ce qui l’attendait, pas de problème pas de panique : elle survivait sans trop e mal de sa petite survie tranquille, le livre s’était achevé sur ce tempo serein, elle avait dépassé les affres du  recommencement plus ou moins accepté avec résignation et puis elle était passée dans des zones sans turbulences (le mot lui évoquait les traversées de l’Atlantique si familières : Rémi et elle se disaient à chaque fois, plaisamment, lorsque après les ventes de parfums détaxés et de bricoles de luxe proposées par les hôtesses s’était   établie dans l’avion une effervescence peu propice au calme du sommeil si parcimonieusement à venir, qu’il allait y avoir une annonce de turbulences : dans la minute le commandant prenait son ton sérieux pour engager tout un chacun à regagner sa place et à boucler sa ceinture, car on allait danser). La plupart du temps on ne dansait pas, sauf une ou deux petites embardées que, mauvais esprit, elle avait souvent attribuées aux astuces de conduites du commandant lui-même, sans même savoir si la chose était possible le moins du monde.

           Elle se retrouvait presque dans le même état d’esprit qu’avant sa plongée dans ce dernier ouvrage : en attente, l’impression que tout se trouvait à présent derrière elle, mais bien rangé, bien en ordre, valises étiquetées (non pas avec la mention de la destination, mais au moins à son nom à elle : oui, toutes ces valises lui appartenaient). Il y en avait même une de plus, pas encore tout à fait bouclée puisque la dernière page trônait encore sur le PC, elle avait même cru l’espace d’une seconde que la luminosité en était spéciale mais non, c’était encore une fois un tour de son imagination, la lumière de la page était normale, banale, qu’allait-elle chercher là ? Pourtant c’était la dernière page, elle prenait son temps, non pas pour l’admirer mais pour s’emplir de la pensée que c’était bien la dernière, enfin amenée au jour et à la vie – elles méritaient bien toutes les deux de demeurer un peu côte à côte dans le calme, chacune considérant l’autre avec affection, deux complices en somme, liées l’une à l’autre en douce, impossible d’expliquer ça à personne et cependant c’étaient là des minutes extraordinaires.

          Elle attendait, oui, comme si elle n’avait plus rien à faire. Et pourtant elle était bien consciente que derrière sa porte l’attente était moins tranquille, plus énervée que de son côté. Vuk devait marcher en long et en large, s’asseyant pour prendre un bouquin, le posant dans la foulée, incapable de s’intéresser à autre chose qu’à ce moment où sa porte s’ouvrirait. Elle n’aurait plus les gestes de victoire pleine d’émotion qu’elle avait pratiqués pour  Rémi si longtemps, du moins chaque fois qu’il s’agissait de se réjouir d’une nouvelle augmentation du « gros œuvre », avec ou sans l’accompagnement de la Marseillaise des champions de la grande boucle. Il y avait des choses du passé qui ne reviendraient plus jamais, elles existaient encore quand on les évoquait et elle Laure n’y manquait jamais, toutefois elles étaient défuntes, elles avaient appartenu à un temps périmé. Elles seraient obsolètes, si elles avaient à présent l’intention de se manifester dans un contexte différent – mais qui voudrait leur faire prendre l’air, les ranimer de leurs cendres, les faire s’agiter dans le vide ?

          Ce livre d’ailleurs était spécial, puisqu’il était le point final plusieurs fois dénié à d’autres livres. Il allait constituer un hapax dans la masse publiée, et cela même si on faisait intervenir la masse restée sagement dans les tiroirs, dont elle parlait parfois elle Laure,  comme on époussette un tapis, une descente de lit, un coussin, avec le sentiment du devoir de mémoire, sans se réjouir ni en penser grand-chose (est-ce qu’on pense à grand-chose quand on époussette une descente de lit ou un tapis ?). Un hapax, oui, puisqu’elle serait comme le disait Montaigne , «  elle-même la matière de son livre ». Et pourquoi pas ? Certes il y avait des réussites qui s’imposaient à la postérité comme ces Essais toujours en vie, mais on pouvait exister à côté des écrits de Montaigne, personne n’attendait que la vie de ses livres dépassât les siècles et puis enfin il y avait manière et manière de lire un livre, elle préférait que parfois la passion offerte au public s’installât dans son organisation de sensibilité par le biais d’une belle histoire de flamme et de cendre, et c’était même souvent ce que les lecteurs préféraient, c’était si facile de se perdre dans les émotions des personnages, de les prendre sur soi, de s’y laisser envelopper comme d’une couverture dans laquelle pleurer si les larmes venaient. Il n’empêchait qu’avec un peu plus de participation de la conscience, de la volonté, de l’attention, les lecteurs pourraient fort bien s’accommoder du livre à venir, parce que précisément elle ne s’exhiberait pas, elle Laure, telle Mistinguett en haut de ses marches mais dans sa vérité de femme, d’écrivain, d’amie.

          Mais oui, elle pourrait tout aussi bien être acceptée comme la non frileuse qui jusqu’au cœur de décembre portait des sandales d’été avec les pieds nus comme les Bénédictins (la foi en moins mais la même résistance têtue au froid), que comme l’adolescente prolongée dont le M du mariage était si nettement creusé dans sa paume gauche, ou que la femme aux onze chats (et certes le nombre avait évolué selon les époques, depuis quarante-cinq ans qu’elle récoltait tout ce qui se perdait ou qu’on abandonnait dans son quartier, mais il se trouvait que, comme pour la patrouille de France à la formation inamovible, depuis plusieurs années, les uns remplaçant les autres, le chiffre avait conquis une sorte d’étrange fixité). Onze, c’était un chiffre un peu remarquable, un nombre premier si elle calculait bien, un de ces nombres fascinants, magiques, comme sept ou treize qui lui venaient à l’esprit de manière automatique si on lui demandait un chiffre, des chiffres caressants, bénéfiques, câlins – oui, sept ou treize, c’était le mieux, mais onze ça n’était pas mal non plus.

          Elle ne cacherait rien, elle n’avait rien à cacher. Si elle détenait des secrets des autres – ça n’était pas interdit, ça pouvait fort bien arriver dans le cours d’une longue vie – elle les gardait et les avait gardés comme ceux des autres. Ce qui la concernait directement pouvait être publié, elle était la femme aux portes ouvertes, sans besoin de se constituer des zones de silence ou d’interdit comme certains qu’elle connaissait, c’était le signe d’un caractère ouvert que de laisser les portes sans les fermer avec rigueur derrière soi, oui elle n’aimerait rien cacher, elle pourrait bien tout dire. Elle donnait ses recettes de cuisine ou de pâtisserie (et avec le souci de la vérité : elle pensait avec incompréhension à cette vieille de Mellecey - ou Dracy peut-être, elle ne se rappelait plus très bien, ça remontait à ses vacances à Germolles, juste après la guerre en tout cas -  qui avait le chic pour faire des meringues à manger à genoux, à la fois friables et délicates à l’extérieur, avec au centre un cœur presque liquide, à peine pris, qu’on pouvait agacer de la langue et faire fondre dans l’extase sous le palais. Son amie d’enfance, restée avec elle toute une vie dans le même village, la suppliait de lui donner sa recette, tant et si bien qu’elle finit par la livrer, sous le sceau du secret. L’amie se lança dans l’opération avec un sentiment de victoire – mais non ! R.A.F., comme on disait dans la première phase de la guerre : tout s’était affaissé dans le four, même mis à la température minimale requise. La seconde vieille s’émut, réfléchit, ne parla de rien à personne ; puis elle alla se poster près des fenêtres de la première vieille, jusqu’à ce beau matin où elle put la voir à l’œuvre – et vérifier que la quantité de sucre n’avait rien à voir avec celle qu’on lui avait sous le sceau du secret indiquée. Elle enregistra la correction nécessaire, réussit la prochaine tournée merveilleusement – puis toutes les autres par la suite – sans trahir ni son secret ni celui de l’amie d’enfance, mais personne n’avait su si avant de mourir elle avait révélé la recette, au moins à ses proches). Elle Laure donnait ses recettes, comme elle avait donné aux générations montantes ce qu’elle savait et qu’elle avait jugé utile à savoir ou utile à l’autonomie de l’esprit. Une fois formé, chacun se débrouillait à sa manière, il avait les clés si on les lui avait transmises.

 

                                                                                                                                  (A suivre)

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commentaires

M
Je suis tellement excité que mon ex mari soit de retour dans ma vie après que nous ayons eu une dispute sérieuse qui l'a conduit à me quitter, ma vie était un gâchis sans lui parce qu'il était ma source de bonheur j'ai essayé de l'appeler mais il n'a pas répondu appeler mais tout a pris fin après avoir contacté ce lanceur de sorts authentique et puissant appelé DR Padman qui a jeté un sort d'amour sur mon ex mari pour lui faire réaliser combien il m'aime et que nous sommes censés être ensemble pour toujours, depuis lors, nous n'ont plus jamais eu de querelle et notre amour l'un pour l'autre continue de grandir chaque jour. contactez-le maintenant pour un sort d'amour urgent à padmanlovespell@yahoo.com ou padmanlovespell@yahoo.com ou ajoutez-le sur WhatsApp +19492293867 site Web https://padmanspell.com
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