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19 septembre 2020 6 19 /09 /septembre /2020 15:04

INCONSEQUENCE DES CONDUITES

 

          J'apprends par leur interdiction officielle, hier, qu'il existait des soirées dansantes ici et là, dans les bars, les soirées étudiantes ou civiles, depuis le déconfinement. Je m 'en  trouve toute hurluberlue! Certes je savais que s'organisaient à foison des sorties pique-nique populeuses, mais en plein air. Que les événements sportifs se soldaient immanquablement par des grands drainages de foules, mais le plein air n'aidait-il pas à la diminution de la contamination? Que sur les plages, sauf celles qui se quadrillaient de balises et de mises en garde vigilantes, on se côtoyait comme si le virus n'avait jamais fait parler de lui et on se trempait gaillardement dans la même eau. Mais je n'arrive pas à croire que les individus de notre temps, informés comme ils sont sur la recrudescence des morts et des contaminés, puissent ne pas voir la gravité menaçante de ces chiffres  :  ce n'est tout de même pas pour les contrarier qu'on édicte les mesures contraignantes pour les gens! On pouvait comprendre la frénésie désespérée des bals et des fêtes lors des épidémies de peste ou de choléra : tous étaient frappés et il n'y avait pas de remède. Nous n'en sommes pas là, bou diou, le désespoir n'est pas de saison. Et il est inadmissible de voir anticiper par ces inconséquences des scénarios atterrants, comme s'il était vraiment indispensable de les faire advenir.

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commentaires

P
vous lisant je me disais que, pour la plupart, ces jeunes gens ne sont que des vecteurs : ils (et elles, soyons justes) (quoi que, en ces matières - je veux dire la virologie par exemple - il faille se tenir à quelque distance pour en tenter d'évaluer la réalité) elles ou ils ne sont guère malades - ils ou elles ne sont guère morts non plus semble-t-il - nous autres (j'entends les humains de mon genre et de l'autre, dont l'âge dépasse les treize lustres) sommes plutôt comme on disait (on ne le dit plus guère) des personnes à risques (on parle plus volontiers de "cas contact") - pour ma part, si vous permettez,je préfère les savoir heureux (le monde est tel qu'il est - n'a rien de réjouissant non plus) - et pour finir, avec des excuses demandées par anticipation - j'ai la faiblesse de croire (fatum, quand tu nous tiens,certes) que lorsque mon heure sera arrivée,eh bien... elle le sera. Par ailleurs encore, si je peux me permettre à nouveau, la contamination est sans doute ce qui sauve le plus sûrement l'humanité des virus (si j'ai bien compris sa malheureuse condition) et la dissémination du virus semble bien être une des voies de la victoire de nos organismes sur ses méfaits. Enfin, et sans doute aussi, la "gravité menaçante des chiffres" est fortement connotée par le pouvoir pour maintenir en état d'hébétude son bon peuple : ainsi passe-t-il dans les hémicycles des lois (la loi de pluriannuelle de programmation de la recherche, celle instituant la retraite par points, probablement bien d'autres), sans parler des "affaires" qui se nouent (disons pour faire vite la vente à la Grèce d'avions ou d'autres inconnues) et se concluent alors que nos âmes se soucient de notre santé. Certes, je polémique (longuement - plus longuement que votre billet,il me semble,mais enfin, c'est aussi à quoi servent ces commentaires : alors merci de les proposer à vos lecteurs/trices (je ne souffre pas cependant, cette écriture inclusive...). Avec ma (virtuelle, certes) considération amicale.
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