7 décembre 2008
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Allons-y... Découvrir en moi pareil entêtement, sans que le moindre résultat se soit manifesté pour m'encourager à continuer, cela m'ouvre des horizons infinis
sur les ressources de l'âme humaine (à supposer que j'aie une âme pour y situer l'entêtement et qu'elle soit capable de s'ouvrir sur des horizons infinis). C'est si beau, si tonique, si
réconfortant de pouvoir disserter en sage sur le beau et le b ien, le mal et le malheur, l'homme et le monde et les chats et les chiens ! C'est ainsi que je comprends la philosophie, avec son petit
bruit supérieur dont aucun élément n'est capable de durer mais qui enchante tant que dure le bruissement de la phrase en train de s'élaborer. C'est, au fond, ce que les rhéteurs et bavards de tout
temps ont illustré sans en laisser de trace - sauf peut-être leur nom auquel est faite référence avec gravité mais inconsistance, car que sait-on de leurs pensées? Je m'éblouis à
l'avance de ce que la journée me réserve (il n'est même pas encore 10h du matin) en brillances et feux d'artifice, vu comme j'ai démarré dès les petites heures. A quels sommets ne vais-je pas
entraîner ceux qui me suivent? Ils auront certainement le vertige, au point de rester muets, cherchant leur souffle, trop occupés à reprendre haleine pour penser quoi que ce soit me
concernant. Autrement dit, aucun signe d'amitié tâchant d'attirer mon attention... Eh bien, tant pis! A une autre fois, et bien le bonjour à vot'chat si y a personne chez vous.