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22 juillet 2011 5 22 /07 /juillet /2011 15:31

                         Je ne peux malheureusement pas vous dire encore, mes belins-belines, si la chirurgienne poignardée dans les toilettes et dans les reins a été sauvée ou si, au contraire, c’est pour elle une fin originale de quitter la série (je dois avouer que depuis un moment elle tournait un peu en rond ; quand on voit les personnages perdre de la présence, se contenter de petits passages anodins qui permettent seulement aux comédiens de toucher leur cachet, on  peut se dire qu’ils ne vont pas faire long feu et qu’il va leur arriver quelque chose permettant leur disparition de l’écran). Il y a divers thèmes de sortie : les vacances, les congés pour dépression, les problèmes de famille réclamant leur attention quotidienne, le retour au Ghana ou au Pakistan natal… A noter d’ailleurs que certaines de ces interruptions ne durent que quelques semaines si la mort n’est pas au rendez-vous, comme elle l’a déjà été plusieurs fois : on les voit soudain revenir, frais comme une griotte, pourvus d’un ou d’une conjoint(e) grâce auquel ou à laquelle les rapports à l’intérieur de l’équipe hospitalière vont changer et naturellement se compliquer. Comme dans l’intervalle deux ou trois autres personnages ont eux aussi disparu (ou au contraire fait leur apparition au sein de l’équipe), c’est sur une base changée que les nouveaux rapports vont s’établir. J’admire d’ailleurs que, presque comme pour « EastEnders », les deux séries où les ventres ouverts sont largement offerts à la vue puissent s’éterniser depuis tant d’années : il y a par moments des accalmies évidentes, mais la plupart du temps les grandes lignes dramatiques qui sous-tendent les problèmes affectifs ou professionnels des « permanents » méritent qu’on les suive d’un épisode à l’autre. Une section des urgences a été fermée, à mon grand soulagement (et certainement à celui des gens influents qui ont dû savoir comment réclamer cette suppression) : celle de la néonatologie, et ce n’est pas dommage,  on en avait vite assez de ces accouchements en série et en urgence. Ce ne sont pas tellement les complications familiales qui se déroulaient au chevet des accouchées qui fatiguaient, mais bien le contexte : je n’avais pour ma part jamais tant vu de cordons ombilicaux,  et, ma foi, c’est si peu ragoûtant que ça vous dégoûterait même du symbole.

 

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