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3 décembre 2011 6 03 /12 /décembre /2011 09:11

            Il y avait bien longtemps que je n’avais pas regardé « Doctor Who », pas plus d’ailleurs que je n’avais regardé « Robin des Bois », tous deux sur BBC Entertainment et n’en finissant pas de finir (en réalité, j’ai assisté il y a quelques semaines à la mort de Robin que j’ai trouvé lamentablement stupide : il faut dire que depuis que la série dure, et surtout depuis qu’on lui a pondu une suite culminant enfin avec la disparition du héros,  la réserve de matière grise des scénaristes a dû finir par s’épuiser, il ne restait plus rien pour les derniers épisodes) – ou n’en finissant pas de ne pas finir, puisque ce bon docteur est une espèce d’immortel qui saute à cloche-pied d’un siècle à un autre, dans le désordre la plupart du temps. Faute d’autre chose à voir, je me suis fourvoyée hier soir sur ces aventures extra-spatio-temporelles qui me permettent quand même de voir David Tennant, l’un de mes péchés mignons avec le nougat tendre. Le schéma de base de l’épisode est toujours le même, aussi immuable dans sa série que l’était la structure de Mannix autrefois : vite devenu un as pour user des boutons, manettes ou poussoirs de machines invraisemblables (voire, au passage, d’un orgue énorme), de fils, de tubes, de tuyaux ou d’élixirs pleins de mystère,  doué d’un étonnant sens des lieux les plus variés (il faut le voir, poursuivi par des monstres que je trouve du plus haut comique, enfiler des corridors sans fin, tourner où il faut, grimper à l’étage qui convient en entraînant à sa suite les malheureux rencontrés ici ou là qui n’avaient jamais su trouver la sortie), le docteur a fini par avoir la haute main sur  la créature concoctée pour l’épisode. Gigantesque, tenant du scorpion, de la langouste de l’ère secondaire et du crocodile, le tout rappelant les grands dinosaures tels qu’on les voit dans les musées, tout nus,  les os à l’air, mais en outre dotée d’une face humaine dont la bouche, au moment de mordre, se déglingue comme les passe-boule à la foire, ceux qui nourrissaient mes cauchemars de petite fille. Si seulement la créature pouvait flanquer une bonne trouille, comme les « A ne pas lire la nuit » de qualité dont vous devinez qu’ils vont imprégner votre sommeil ! Hélas, nib de nib, comme disent les gamins. J’ai donc perdu ma soirée…

 

 

            Il y avait bien longtemps que je n’avais pas regardé « Doctor Who », pas plus d’ailleurs que je n’avais regardé « Robin des Bois », tous deux sur BBC Entertainment et n’en finissant pas de finir (en réalité, j’ai assisté il y a quelques semaines à la mort de Robin que j’ai trouvé lamentablement stupide : il faut dire que depuis que la série dure, et surtout depuis qu’on lui a pondu une suite culminant enfin avec la disparition du héros,  la réserve de matière grise des scénaristes a dû finir par s’épuiser, il ne restait plus rien pour les derniers épisodes) – ou n’en finissant pas de ne pas finir, puisque ce bon docteur est une espèce d’immortel qui saute à cloche-pied d’un siècle à un autre, dans le désordre la plupart du temps. Faute d’autre chose à voir, je me suis fourvoyée hier soir sur ces aventures extra-spatio-temporelles qui me permettent quand même de voir David Tennant, l’un de mes péchés mignons avec le nougat tendre. Le schéma de base de l’épisode est toujours le même, aussi immuable dans sa série que l’était la structure de Mannix autrefois : vite devenu un as pour user des boutons, manettes ou poussoirs de machines invraisemblables (voire, au passage, d’un orgue énorme), de fils, de tubes, de tuyaux ou d’élixirs pleins de mystère,  doué d’un étonnant sens des lieux les plus variés (il faut le voir, poursuivi par des monstres que je trouve du plus haut comique, enfiler des corridors sans fin, tourner où il faut, grimper à l’étage qui convient en entraînant à sa suite les malheureux rencontrés ici ou là qui n’avaient jamais su trouver la sortie), le docteur a fini par avoir la haute main sur  la créature concoctée pour l’épisode. Gigantesque, tenant du scorpion, de la langouste de l’ère secondaire et du crocodile, le tout rappelant les grands dinosaures tels qu’on les voit dans les musées, tout nus,  les os à l’air, mais en outre dotée d’une face humaine dont la bouche, au moment de mordre, se déglingue comme les passe-boule à la foire, ceux qui nourrissaient mes cauchemars de petite fille. Si seulement la créature pouvait flanquer une bonne trouille, comme les « A ne pas lire la nuit » de qualité dont vous devinez qu’ils vont imprégner votre sommeil ! Hélas, nib de nib, comme disent les gamins. J’ai donc perdu ma soirée…

 

 

 

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