Voilà mes appareils du rayon électronique complétés par un scanner qui me fait sentir comblée. Dites-moi pourquoi je n’aurais pas un scanner moi aussi, puisque les autres en ont un ? Par chance, l’adjonction de l’instrument a pu se faire sans trop augmenter le volume de tous ces mécanismes : la modestie de l’occupation au sol de tout ce matériel était la condition absolue à ce projet d’achat, mon grand bureau devant obligatoirement conserver côte à côte les trois panières destinées au sommeil de trois chats spécialisés en bureautique lorsque je travaille à mon PC. Je crois que la fonction (ou les fonctions peut-être) assurées par ce scanner sont déjà depuis quelques années incluses dans le fonctionnement des PC récents : c’est du moins ce qu’on m’a laissé entendre avec ironie pour rabattre mon caquet de sous-douée (« Moi maintenant j’ai un scanner » etc ). En gros : « Mais il y a longtemps que tout le monde a un scanner inclus , pas la peine de vous vanter d’être si sottement retardataire »). Je mets donc un bémol à ma satisfaction de nouveau propriétaire et à mon sens du progrès : j’ai désormais un scanner, comme tout le monde même si chez moi c’est une pièce rapportée qui témoigne de la vétusté de mes outils – oui, j’ai bien un scanner, mais pour faire quoi ? Permettre, m’a-t-on dit, le transfert de diapositives – oui, mais quand on n’a pas de diapositives à transférer ?