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Télécinoche
Avant même la grande désertification des programmes cinématographiques du trimestre à venir, la nullité des niveaux a commencé son exposition tranquille, comme si c’était une tradition à respecter dont tout le monde attendait le retour avec impatience. Le nombre des films qui n’ont même pas pu hériter d’un simple T d’appréciation critique (et ce T-là ne pèse pourtant pas lourd) croît de façon inquiétante. Le ton même des « estimateurs » préposés à la présentation des programmes s’est chargé de mépris ou de sarcasme. On parle carrément de navets, de mise en scène molle voire lamentable, d’humour lourdingue et pénible, d’acteurs peu inspirés ou mal employés. On conseille l’abstention totale, on réserve tel film de sport aux stricts amateurs dudit sport, on dénonce (et on a raison) la reprise d’un thème à succès par un grand metteur en scène qui n’a réussi qu’à se planter (par exemple à propos de Sabrina : ceux qui ne connaissent pas le premier n’y trouveront qu’un lourd navet gentillet tandis que les autres, les fans du premier, « fulmineront » devant la pesanteur sans grâce de la seconde mouture, même signée Pollack). Bref, avec pareil démarrage de la saison d’été, nous risquons peu vous et moi, mes belins-belines, de partager de grands moments d’émerveillement ou d’émotion. Mais j’y veillerai, tout de même, j’y veillerai…Je tâcherai de vous informer à temps !
