FACEBOOK MODE D 'EMPLOI
Il y a plusieurs années, un ami m'a inscrite sur Facebook. J'avais d'abord trouvé sympa de recevoir de tous côtés des souhaits de bon anniversaire, ce qui m'embarrassait d'ailleurs beaucoup car j'ignorais tout de la réciproque et faisais donc figure de prétentieuse à qui tous les honneurs étaient dus sans contrepartie. Puis je me suis demandé ce que j'allais faire de tous ces amis inconnus : à part ceux dont les noms m'étaient familiers déjà auparavant, combien m'offraient leur amitié sans autre raison apparemment que de gagner un numéro de plus sur leur liste? Et puis, que dire que je ne confiais pas chaque matin à mon blog? Bien sûr je pouvais annoncer ce qui concernait ma carrière d'écrivain : les publications, les projets, les salons... accessoirement aussi les différentes étapes de mes écritures - mais qui cela intéresserait-il? Quant à pêcher dans ces colonnes où grouillaient facilement les fautes d'orthographe et de français (oui, j'avoue, elles me chamboulent et me font grincer de dents) un véritable aliment pour ma curiosité humaine ou littéraire, j'y ai vite renoncé. Alors, publier mes incessantes interventions pour la protection des animaux (lettre ouverte au ministre intéressé - ou qui devrait l'être ! - et pétitions encore et encore, mais croyez-moi, les résultats progressent)? Ou vous parler de l'agonie de la Palestine, et de l'ignoble lâcheté des gouvernements qui font semblant de ne pas la voir? Y aurait-il assez d' "amis" intéressés pour que j'obtienne des réponses et des commentaires encourageants? A titre d'expérience, je vais tenter le contact aujourd'ui.
