VIE PRIVEE
Au hasard du brousing ici et là (pas de mot français pour brousing, mais savoir que to brouse correspond à brouter cela vous donne des lumières) j'ai trouvé que je peux me créer un compte (pour moi le mot est toujours relié à une
obligation de paiement, ce qui n'incite pas vraiment à la confiance) qui sera efficacement actif, me dit-on, pour protéger ma vie privée. Mais si je n'étale pas ma vie privée, je n'aurai pas besoin d'un compte, si actif qu'il puisse être, non? Je suis effarée lorsque j'apprends que des photos transmises par Internet sont capables de créer des scandales ou des querelles (au point de faire démissionner un ministre, ah on a bien ri alors) ou, plus tragiquement, de ruiner les réputations et de constituer des menaces. C'est qu'alors on est tout de même allé un peu loin dans la confidence, pas possible autrement. Evidemment, si on considère Facebook comme un lieu d'échanges sentimentaux ou de rencontres, on s'expose à être en lumière. Il doit d'ailleurs y avoir bien d'autres terrains de contacts grâce au Web qui se spécialisent dans la chose, et Facebook en reste au niveau de l'amitié sans ombre. Je m'étonne tout de même que tant de gens y passent tant de temps : si j'ai quelque chose à reprocher à Facebook, pour ma part, c'est justement que c'est une occasion de chronophagie à peu près sans limite.
