24 décembre 2008
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Onze chats, ça vous occupe une maison. Je ris des académiciens récents dont on vante l'amour des chats, à telles enseignes qu'ils ont pondu un gros machin dans une
respectable collection dont, chacun dans son domaine - le vin, les femmes, la France... - les auteurs apparaissent comme l'e symbole vivant et exclusif de chaque sujet. Pour en rester chez les
chats, le gros bouquin en question ratisse les amateurs de chats célèbres, histoire de revenir sur leur production littéraire, en même temps que l'évocation desdits. Se consacrer personnellement à
un seul miron paraît fort suffisant à cet écrivain, voire recommandable - autrement dit les amours échevelées qu'on peut dédier aux minets de toute une fratrie (reconstituée par les incidents de
leurs parcours) semblent dénuées de raison et vaguement répréhensibles. Non mais des fois! (je vous informe tout de même que je râle toute seule : jamais le digne monsieur n'a fait la moindre
allusion à moi pauvrette, il ne me connaît point et c'est tant mieux au fond, je devine que nous ne nous entendrions guère une fois dépassées les formules de pure politesse).
Mais moi j'ai cette passion échevelée pour les chats, gros ou petits, chats ou chattes, tigrés ou blancs, tachetés comme une truite ou barbouillés de blanc et de noir de la manière la plus inattendue. Et les rouquins que j'oubliais, les chers rouquins sauvages comme des loups ou doux comme de la crème : je les oubliais dans mon panorama félin parce que pour l'instant sur les onze je n'ai pas de rouquin, mais j'en ai eu, oh que oui. C'est aux chats que je vais dédier ces quelques lignes. Ils ont déjà eu leur petite gâterie de saison, mais je tiens à l'accompagner d'un hommage appuyé. Onze, c'est un chiffre tout de même. Il faut onze fauteuils de même confort, onze gamelles de même contenance, onze places "la meilleure" sur mon lit ou à mes pieds. Toutre une organisation de vie, je vous dis. L'essentiel est que ça marche, avec entrées et sorties libres par le sous-sol, ce qui cause certaines in quiétudes lorsqu'ils mettent du temps à rentrer.Je vous parle toujours de moi moi moi d'habitude, eh bien ce soir ce sera miaou miaou miaou (pas facile à écrire, pour un mot qui se prononce si bien, si tendrement, si félinement quand on y met un peu de coeur - mais j'en ai, ne craignez rien). Assez sur les chats pour aujourd'hui . Sazluez bien le vôtre de ma part si y a personne chez vous.
Mais moi j'ai cette passion échevelée pour les chats, gros ou petits, chats ou chattes, tigrés ou blancs, tachetés comme une truite ou barbouillés de blanc et de noir de la manière la plus inattendue. Et les rouquins que j'oubliais, les chers rouquins sauvages comme des loups ou doux comme de la crème : je les oubliais dans mon panorama félin parce que pour l'instant sur les onze je n'ai pas de rouquin, mais j'en ai eu, oh que oui. C'est aux chats que je vais dédier ces quelques lignes. Ils ont déjà eu leur petite gâterie de saison, mais je tiens à l'accompagner d'un hommage appuyé. Onze, c'est un chiffre tout de même. Il faut onze fauteuils de même confort, onze gamelles de même contenance, onze places "la meilleure" sur mon lit ou à mes pieds. Toutre une organisation de vie, je vous dis. L'essentiel est que ça marche, avec entrées et sorties libres par le sous-sol, ce qui cause certaines in quiétudes lorsqu'ils mettent du temps à rentrer.Je vous parle toujours de moi moi moi d'habitude, eh bien ce soir ce sera miaou miaou miaou (pas facile à écrire, pour un mot qui se prononce si bien, si tendrement, si félinement quand on y met un peu de coeur - mais j'en ai, ne craignez rien). Assez sur les chats pour aujourd'hui . Sazluez bien le vôtre de ma part si y a personne chez vous.