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17 février 2009 2 17 /02 /février /2009 16:51
Oui, je veux encore vous parler du personnage, mais juste avant j'ouvre une parenthèse (toute petite, promis juré) pour vous exprimer mon étonnement devant une option qui a semblé s'être offerte à moi au hasard de tâtonnements sur ce blog non encore totalement apprivoisé par mes soins. Par curiosité, j'allais flâner du côté de mon profil, c'était intéressant de découvrir ce qu'on savait de moi. Eh bien, mes belins-belines, grosse surprise! Je me suis vue en photo! Du diable si je me rappelle avoir donné mon portrait, moi dont chaque séance de pose dresse les petits poils tout le long de ma moëlle épinière, moi qui suis capable à distance de faire louper une couvée de singes! Oui, une photo de moi! sur le blog! Et, autre surprise, elle se tient tranquillement blottie sur ce territoire du profil que jamais personne ne va consulter, certainement. Elle se tient là en réserve, qui donc ira la voir? C'est le gros ébahissement de la journée, peut-être même de la semaine. Mais peut-être qu'il y a dans cette administration du blog si invisible elle aussi (sauf qu'elle m'annonce de temps à autre que j'ai un commentaire, mais toujours sans se montrer) une sommité qui contrôle, qui trie, qui surveille... Auquel cas on a charitablement décidé de reléguer cette photo dans les catacombes, de crainte de décourager définitivement mes lecteurs. Pour une fois que la suprise n'avait pas été trop désagréable! C'est vrai, je ne me trouvais pas trop mal sur ce cliché, on voyait surtout l'étalage de mes livres devant moi, j'étais au fond, pas trop de détails visibles, ça pouvait passer. Mais après tout, s'ils ont jugé qu'il valait mieux épargner la sensibilité des flâneurs de passage sur mon blog, ils ont sans doute eu raison. Fin de la parenthèse (vous remarquerez qu'elle s'est déroulée sans signes graphiques autres qu'adventices, c'est que j'ai l'art de la manier).
     Bon. J'ai l'air d'avoir perdu du temps, en réalité c'était encore de portrait qu'il s'agissait. On va donc pouvoir reprendre sans besoin d'une autre transition le fil du discours, passablement sinueux je vous l'accorde mais avec moi au gouvernail vous n'avez pas besoin d'avoir peur. Droite dans mes bottes, Je garde le cap, Allons de l'avant : je vous ai déjà dit que toutes ces belles formules me convenaient, même si je ne suis pas aussi célèbre que les losers qui les ont fièrement prononcées à la télé (ah! cette télé, mais qu'est-ce qu'on ferait donc, qu'est-ce qu'on serait donc, si elle n'existait pas? pauvres de nous, je n'ose y penser). N ous parlions du personnage. Et je vous avais démontré qu'il n'était en rien nécessaire de savoir dès l'entrée si le héros était frisé ou si l'héroïne avait les yeux bleus. Restes de dévotion à Balzac ou désir de tout de suite remplir un quart de page avant d'aller plus loin : les deux raisons sont possibles mais à mon avis guère plus acceptables l'une que l'autre. J'avais une fois, dans un bouquin qu'on m'avait proposé comme modèle (et c'était un éditeur, bouic!) suivi pendant plusieurs pages la description d'une loge de concierge, je m'étais bien ennuyée mais au moins je pensais que la concierge allait jouer un rôle dans l'intrigue, eh bien pas du tout! Une fois les clés obtenues, et peut-être aussi quelques renseignements sur les habitudes du locataire décédé, on n'avait plus fait la moindre mention de la bonne femme. Je me suis toujours demandé si le modèle ne m'avait pas été sournoisement proposé pour m'apprendre à écrire des pages sans objet, qui sont là juste pour permettre à une histoire de prendre place dans une collection de gros polars. Et qu'il se soit agi de P.D.James n'arrange pas nos affaires. Surtout pas non plus notre entretien sur le portrait : je reprendrai demain, car je devine que vous allez m'accuser de ne pas avoir parlé de portrait chez cette concierge, mais tout simplement de son biotope. Il y a beaucoup à demêler sur ce point. je me concentrerai dessus dès demain. Ne faites pas sortir vos chats cette nuit : il y a beaucoup de vent, le vent leur diminue les capacités d'appréciations des vitesses des autos, c'est par les nuits de vent qu'ils se font écraser, fermez-les bien cette nuit. Mais après tout, ce que je vous en dis... A vous de voir. 
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