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25 octobre 2016 2 25 /10 /octobre /2016 07:49

 

 

         Un fidèle de mon blog, dont depuis des années chaque manifestation me fait chaud au cœur, se désespère de voir l’amalgame se consolider autour des notions délicates de judaïté, d’antisémitisme, de sionisme. N’est-il donc plus permis, me dit-il, de détester le gouvernement politique d’Israël (la politique, c’est le fait des gouvernants, ce n’est pas le fait des gens en général tenus à l’écart des grandes décisions bonnes ou mauvaises) à cause de son dédain, et des plus élémentaires droits de l’homme, et de l’indignation du reste du monde devant  ses exactions ? Faut-il qu’automatiquement cette position, qui sépare avec netteté les gens et les faits politiques, soit traitée d’antisémite donc passible de punition (et devant des tribunaux français) pour attitude délictueuse ? Autant il est normal que soit réprimé le comportement  haineux, dépréciatif ou insultant envers le représentant d’une religion ou d’une ethnie « autre », autant le jugement critique que n’importe qui est amené à porter sur l’orientation politique d’un gouvernent fût-il hébreu reste absolument autorisé. Mais il est facile, pour le gouvernement en question, de se plaindre du harcèlement dont la nation juive s’estime l’objet depuis la nuit des temps : coller l’étiquette d’un délit évident sur une attitude considérée comme traditionnelle s’analyse comme l’utilisation de    cette tradition pour brouiller les cartes et permettre toutes les interprétations vicieuses. Entre l’acrimonie haineuse et aveugle d’Israël et la pleutrerie de nos pilotes quels qu’ils soient, un misérable accord se fait contre les boycotteurs, qui défendent les libertés de la Palestine sans accorder le moindre regard aux considérations religieuses. Pensez bien au nombre impressionnant de Juifs d’Israël qui protestent contre leur gouvernement, et, par conséquent, se font traiter comme traitres à la nation (d’où emprisonnements indéterminés, sévices, tortures etc.). Il y a un abîme entre être anti-israélien (hostile à tout ce que fait ou décide le gouvernement d’Israël avec son effrayante armée) et être antisémite, càd ouvertement anti-Juif . Et certes il y a beaucoup d’antisémites de nos jours, càd d’anti-Juifs sans distinction ni réflexion sur le sujet, par tradition sotte et aveugle, mais il y a de plus en plus d’anti-israéliens et il n’y a aucune raison de les confondre.

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24 octobre 2016 1 24 /10 /octobre /2016 08:27

 

          Dans la catégorie politiques-politiciens-politicards, il y a des fonceurs : pensez à Rocard, trépignant devant l’inertie de Mitterand et annonçant au monde qu’il se présenterait à la Présidence si le patron ne se présentait pas. Manœuvre audacieuse, imprudente, casse-gueule s’il en est : la carrière rocardienne, malgré l’indiscutable succès de l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie, se suicidait du même coup. Je ne sais pas si Manuel Valls s’inspire de ce pas de clerc pour sa gouverne : toujours est-il que depuis quelques jours il développe une tactique d’une extrême subtilité qui ne trompe personne. Comme il suppose que sa personnalité est crédible lorsqu’il martèle ses mots en démontrant qu’il sait forger ainsi l’acier victorieux (pardonnez à une vieille dame ce souvenir fugace des campagnes anti-nazi du début de la  drôle de guerre), il aboie avec force, avec aussi force pauses, accents signifiants, effets vocaux : le tout pour charmer et même convaincre (mais ses partisans sont déjà dans la poche dès qu’il a prononcé Autorité et Sécurité, même s’ils ne savent pas trop ce qu’il va advenir de la police et s’il faut se ranger derrière elle ou l’affronter). C’est le premier temps : N’ayez pas peur de moi, c’est moi le grand rassembleur, Emmanuel, Benoît, Arnaud,  vous m’entendez ?. Puis suit le chef d’œuvre de finesse dans l’entourloupe : non pas un « J’y va-t-‘y, J’y va-t-y pas ?» comme dans le chibreli chibrela bressan , ce qui, sans s’adresser à nous parce qu’il entend se décider tout seul, traduit un vague à l’âme : « Celui dont je ne vous parle pas mais suivez mon regard, ma loyauté m’oblige à attendre qu’il parle, mais vous savez bien que même s’il parle il parlera en Normand, ni ouic ni ouac, de manière qu’on ne puisse deviner ce qu’il souhaite, alors devant ce que moi j’appellerai un manque je m’avancerai à sa place, mais pour une fois je ne parlerai pas pour lui, je parlerai pour moi, tonnerre de caramba ! ». Attendons les trois coups du brigadier : le spectacle en vaudra la peine.

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22 octobre 2016 6 22 /10 /octobre /2016 10:19

         Les sables mouvants relèvent certainement, dans le domaine des agressions  commises par le milieu naturel, de  la plus hideuse hostilité qui soit. Imaginez cette lente, inexorable absorption  de la proie par un mécanisme qui fonctionne tout seul, cette succion progressive impossible à entraver, cet engloutissement tranquille sans mastication, comme si l’absence de mâchoires munies de dents était encore plus horrible d’être remplacée par ce tourbillon des profondeurs dont on ne perçoit que la surface, en maëlstrom glouton qui annihile tout effort de protestation, toute stratégie de défense, toute lucidité dans l’épouvante. Je n’ai jamais oublié ces sables mouvants de Sologne où des chasseurs avaient retranché une jeune Anglaise qu’ils ont regardée jusqu’à la fin s’enfoncer dans la mort, probablement en punition de ses refus de leurs avances, je ne sais plus, mais le fait-divers était bestial de bout en bout. On a du mal à ne pas frémir dès qu’on évoque pareille fin. C’est pourquoi, contrairement à mon habitude d’implacable sévérité à son égard, je me sens un peu remuée rien qu’à imaginer notre piteux pilote naufragé dans les sables mouvants : on peut être curieux, voire fasciné du spectacle, pourtant de constater  ses pauvres appels au secours, ses pauvres petits cris, ses pauvres petites gesticulations qui sont happés par l’appareil dévorant qu’il a construit de toutes pièces autour de lui, on pourrait presque (mais je dis bien presque) avoir pitié de lui.

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21 octobre 2016 5 21 /10 /octobre /2016 10:33

         Quelqu’un qui chez moi tombe sur une pile de grandes enveloppes « d’allure humanitaire » non ouvertes s’étonne :  « Vous n’ouvrez pas votre courrier ? ». Tranquille , je dis Non, ce qui ne laisse pas d’étonner, comme on disait au Grand Siècle. Car je sais ce qu’il y a dans toutes ces enveloppes envahissantes : même refrain partout, comme au temps de De Gaulle les manifestations ouvrières : « Charlot, des sous ! ». Je ne suis pas Charlot, mais je suis assaillie comme telle de tous côtés (et je connais bien tous ces côtés, croyez-moi : j’en pratique 21, ce qui donne un bel éventail d’origines pour mes correspondants). J’ai commencé, avec chacun  par les dons ponctuels, puis j’ai dû passer au prélèvement mensuel automatique (qui devait vous garantir la fin du harcèlement, la raréfaction du courrier de sollicitation, bref l’oubli entre deux ^ponctions : rien de tel ne se produit jamais) – mais le système une fois bien enclenché, càd une fois qu’on a trouvé en vous une bonne poire, marche tout seul. A savoir, qu’on vous garde pour les ponctuels exceptionnels d’urgence (catastrophes, inondations, séismes, tsunami, sauvegardes diverses), ce qui non seulement ne réduit pas votre courrier mais même se permet des redites, des relances, des insistances, presque des désignations du doigt pour votre inertie qui remplace  honteusement ce qu’on attendait de vous, l’obtempération au quart de tour, l’ouverture du portefeuille, le dépouillement absolu. Après vérification du système (ils font tous la même chose, c’est dans la logique des sollicitations caritatives) je laisse sans réponse ces courriers abusifs, et je le fais sans la moindre gêne. Je pense à l’homme à la cervelle d’or, qu’on abandonne une fois qu’on a gratté à l’ongle l’ultime parcelle du métal précieux – une variante anatomique de la cruche qui se casse tant va-t-elle à l’eau…

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20 octobre 2016 4 20 /10 /octobre /2016 08:51

 

         C’est une piteuse incitation à admirer Duvivier que de présenter La Belle Equipe comme son chef-d’œuvre : on se demande avec consternation ce que doivent être ses films  qui ne sont pas ce chef-d’œuvre, et quand on a, entre autres, le souvenir des Don Camillo en effet on peut frémir. Il y a d’abord la conviction qui, normalement, doit soutenir le film en en faisant le reflet de l’époque, et on s’étonne de voir Duvivier s’intéresser à ce moment historique inspiré par le Front Populaire – mais la version pessimiste restaurée (seule ?) laisse transparaître son manque d’élan personnel, après avoir sacrifié à la constitution sympathique d’un groupe de travailleurs enfin libres d’œuvrer ensemble à une réussite exaltante mais condamnée en son essence. Le tout devient un horrible mélo où la bonne franquette pour « faire à l’ordre du jour » se joint au pire scénario sentimental avec Gabinages d’époque et garce fatale ignorant malgré ses roulements d’yeux coquins l’ABC de la nuance élémentaire. Même pas utilisable comme documentation sociologique : les sentiments sont faux (et font jouer les personnages de manière atroce) et les mouvements de foule (les ouvrières s’égaillant hors du car, les jeunes femmes en tenue de dimanche pour l’inauguration de la guinguette) sont piètrement réalisés. On est loin de Renoir, si loin… Et, côté simplement artistique, ce n’est pas La Fin du Jour  qui va relever ce niveau plancher : certes un rassemblement de vieux comédiens doit ignorer le naturel et parler théâtre, mais précisément il faudrait présenter cette « déformation » due au métier avec doigté et finesse, ce qui est loin d’être pratiqué ici. Je ne croyais pas être aussi déçue, donc si sévère dans mon jugement, en retrouvant La BelleEquipe qui m’avait plutôt laissé une impression acceptable à la vision de naguère.

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19 octobre 2016 3 19 /10 /octobre /2016 08:28

         Il n’est pas nécessaire d’évoquer la chanson du maçon chantée par la voix de Maurice Chevalier (qu’y a-t-il là-bas au fond ? On ne suit pas ? Je ne peux pas m’arrêter à chaque instant pour entrer dans les détails de vos insuffisances, mais regardez dans les livres d’histoire où on vous parle de Vichy, Pétain et Cie : vous trouverez Maurice Chevalier et son engouement pour Travail, Famille, Patrie) pour se sentir tonifié lorsqu’on aperçoit une maison en train de s’édifier : on bâtit, c’est bien, c’est signe de santé – « Quand le bâtiment va, tout va ». Mais ça dépend du pays, finalement. Ne venez pas me dire qu’en Israël tout va bien puisque les colons construisent : construire sur des ruines, et des ruines qu’on a effectuées soi-même avec son bulldozer et la protection de l’armée (c’est donc bien vrai que Tsahal a une mission protectrice ? Vous savez, je ne l’aurais jamais cru) ça ne peut pas s’appeler du beau travail, c’est même ignoble. Vous iriez faire sauter la maison de votre voisin, vous,  sous prétexte qu’elle est sise, comme on dit, au milieu d’un bel espace arboré qui jouxte le vôtre et qui vous fait envie ?  afin que, une fois débarrassée de ses habitants ainsi poussés hors champ (n’importe où, s’ils trouvent), vous puissiez en prendre possession aux yeux du monde entier et reconstruire à votre idée ? Bien sûr que non, je vous fais confiance (d’ailleurs si vous êtes d’avis contraire, je vous prierai de suivre les flèches indiquant la sortie – merci). Mais un bulldozer peut aussi servir à autre chose que démolir une maison : une nouvelle application par les commandos de choc israéliens vient de voir le jour. Avec un bulldozer on peut éventrer une citerne, on peut la combler, c’est un nouveau jeu sur le billard   cisjordanien. On pourrait même imaginer des concours entre équipes, puisque tant qu’il restera une goutte d’eau en Palestine pour les Palestiniens, ces pauvres Israéliens n’auront jamais la paix, avec tout ce pain sur la planche.

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18 octobre 2016 2 18 /10 /octobre /2016 11:52

         Les célébrations publiques, officielles, parfois solennelles, des anniversaires les plus importants pour la planète, pleuvent sur les étranges lucarnes du monde comme cette effarante et monstrueuse pluie de grenouilles qui conclut un film dont pour l’instant le nom m’échappe mais qui pendant cette longue séquence vous glace d’horreur et de dégoût (sans négliger la question technique : comment ont-ils bien pu réaliser cette plaie d’Egypte non répertoriée ? ni la question humanitaire : comment aurait-on pu éviter le martyre de tant de grenouilles, s’aplatissant sur les toits, écrasées sous les bottes qui dérapent, collées contre les pare-brise, empalées sur les pointes des grilles, empilées comme d’affreux grêlons avec un sens mythique caché qu’on découvre mal ?). Certaines célébrations, moins terrifiantes, se font à grand renfort de fanfares, de drapeaux, de discours, parfois de chefs d’états réunis ^pour la photo de famille mais évitant la poignée de mains devant les caméras. Et puis il y a les célébrations privées, celles qui se font entre soi, par deux ou trois avec, pendant le temps qu’il faut, le recueillement qu’il faut, la communion dans la peine après tant de décennies ravivée – mais quel bonheur lorsque les dates coïncident, la mort la naissance, la disparition la venue au jour, la douleur la joie, le déchirement la tendresse ! L’impression que le cycle de la vie est en train de reboucler sa boucle, que rien n’est perdu à jamais, que les cicatrices sont enfin fermées sous les caresses du temps…

 

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17 octobre 2016 1 17 /10 /octobre /2016 18:02

         Un jour gris comme l’était hier – gris de plomb, gris d’étain, gris d’argent – nous étions à Mycènes. Seuls sur les vestiges du palais (tous les touristes retenus par la sacro-sainte obligation de se sustenter, mouton ou poulet et mieux valait ne pas trop voir de près dans les cuisines comment tout cela se préparait) oui Mycènes était à nous seuls. Tombeau de Clytemnestre ici, tombeau d’Agamemnon là – aucun des deux n’indiquant les funestes reliques puisqu’ils n’y reposent ni l’un ni l’autre. Mais vue illimitée sur l’enchaînement des collines jusqu’à Nauplie   - et sous ce ciel brouillé où une brume insolite ressemblait à des fumées se traînant d’une vallée à l’autre, il était fascinant de distinguer vers la côte, là où naguère les navires du Roi des Rois avaient été retenus par les dieux jusqu’au sacrifice d’Iphigénie, là où dix ans plus tard les rescapés  victorieux mais meurtris de la Guerre de Troie débarquaient de leurs vaisseaux pour rentrer dans leurs foyers (avec tous les pièges meurtriers qui les attendaient, mûris et peaufinés pendant leur absence) – oui, il était fascinant de distinguer vers la côte  le premier feu annonçant le retour du Roi des Rois, le feu auquel allait répondre, s’allumant dans la joie, le second feu sur la seconde colline, et ainsi de proche en proche chaque colline à son tour se couronnant de flamme  pour signifier que la joie ds célébrations pouvait commencer. La joie, oui, mais aussi les règlements de comptes…

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15 octobre 2016 6 15 /10 /octobre /2016 11:01

                  En fin, de semaine, on peut se permettre un sujet sans grande importance, qui ne suscite pas les grosses indignations et qui, aux yeux de beaucoup, ne mériterait même pas d’être retenu. Si je le retiens, moi, c’est que je trouve irritant qu’un travail n’ait pas été fait comme il faut à son niveau. J’ai regardé il y a quelques soirs un film américain, non sans valeur d’ailleurs malgré Jack Nicholson qui en fait des tonnes dans le pathétique du père ayant perdu sa fille et jurant de tuer sous trois jours celui qui l’a écrasée en voiture et vient de sortir de prison après avoir purgé sa peine. C’est la traduction du titre de ce film qui me chiffonne. Crossing Guard, l’appelle-t-on en français, faute de savoir comment le traduire. En fait, le titre anglais est The Crossing Guard, ce qui change tout Crossing et Guard  sont tous les deux faciles à comprendre séparément, mais quand on fait de Crossing un verbe, impossible de donner à Guard un sens compréhensible. A un moment du film, le père passe en voiture près d’une école – rappel douloureux de sa perte – mais surtout il regarde avec intensité le gardien de ce passage chargé de la protection des enfants contre la circulation urbaine. Ce gardien (the Guard) est un vieux Noir, assis à une extrémité de la travée rayée en zèbre – ce qu’on appelle là-bas un zebra crossing – et dans son assoupissement il a laissé glisser sur ses genoux le STOP protecteur. C’est bien là le gardien du passage piétons, the Guard for the Crossing, The Crossing Guard., symbole ici de la protection mal réalisée des enfants sortant de l’école. Vous trouverez peut-être qu’il n’y a dans cette négligence du chargé des sous-titres pas de quoi fouetter un chat Peut-être bien…mais comme je ne fouette jamais les miens, je ne suis pas au courant du barème de la gravité des offenses dans le public : me suffit mon appréciation de la qualité du travail…

 

 

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15 octobre 2016 6 15 /10 /octobre /2016 10:41

                     En fin de semaine, on peut se permettre un sujet sans grande importance, qui ne suscite pas les grosses indignations et qui, aux yeux de beaucoup, ne mériterait même pas d’être retenu. Si je le retiens, moi, c’est que je trouve irritant qu’un travail n’ait pas été fait comme il faut à son niveau. J’ai regardé il y a quelques soirs un film américain, non sans valeur d’ailleurs malgré Jack Nicholson qui en fait des tonnes dans le pathétique du père ayant perdu sa fille et jurant de tuer sous trois jours celui qui l’a écrasée en voiture et vient de sortir de prison après avoir purgé sa peine. C’est la traduction du titre de ce film qui me chiffonne. Crossing Guard, l’appelle-t-on en français, faute de savoir comment le traduire. En fait, le titre anglais est The Crossing Guard, ce qui change tout Crossing et Guard  sont tous les deux faciles à comprendre séparément, mais quand on fait de Crossing un verbe, impossible de donner à Guard un sens compréhensible. A un moment du film, le père passe en voiture près d’une école – rappel douloureux de sa perte – mais surtout il regarde avec intensité le gardien de ce passage chargé de la protection des enfants contre la circulation urbaine. Ce gardien (the Guard) est un vieux Noir, assis à une extrémité de la travée rayée en zèbre – ce qu’on appelle là-bas un zebra crossing – et dans son assoupissement il a laissé glisser sur ses genoux le STOP protecteur. C’est bien là le gardien du passage piétons, the Guard for the Crossing, The Crossing Guard., symbole ici de la protection mal réalisée des enfants sortant de l’école. Vous trouverez peut-être qu’il n’y a dans cette négligence du chargé des sous-titres pas de quoi fouetter un chat Peut-être bien…mais comme je ne fouette jamais les miens, je ne suis pas au courant du barème de la gravité des offenses dans le public : me suffit mon appréciation de la qualité du travail…

 

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