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13 septembre 2016 2 13 /09 /septembre /2016 11:01

                                         Je me rappelle, il y a longtemps, une réflexion que proposait un esthète du goût (rassurez-vous : ce n’était pas Philippe Sollers, il y en a d’autres, heureusement),  concluant sa démonstration par une équation symbole. « Prenez une vitrine d’une grande avenue à New York, disait-il, un commerce de cravates par exemple. La vitrine est pleine d’une centaine de cravates disposées avec recherche, avec grande élégance même, de manière que l’abondance et la variété offrent satisfaction au goût de tous et de chacun. Et puis prenez une vitrine parisienne, de préférence haut de gamme mais pas nécessairement : que vous offre-t-elle ? Juste une cravate, sans doute la plus belle, la plus raffinée, mais de toute façon présentée comme la plus belle, la plus raffinée. On ne vous demande pas votre goût personnel : on vous propose, càd  on vous impose, le choix à faire. C’est celle-ci,  et pas une autre, qui prime, qui signe l’élégance suprême, et du même coup (même s’il y a là un paradoxe insoluble) son caractère unique semble impliquer qu’elle est à conquérir comme un unicum, autrement dit il n’y en aura pas pour tout le monde, soyez l’heureux et unique possesseur de cette merveille ». J’avais été assez frappée du contraste des conceptions pour me le rappeler encore aujourd’hui. Et cela m’amuse  d’appliquer la formule aux discours politicards dont on nous assomme tous ces temps : en même temps que chaque orateur veut plaire à tous pour prétendre rassembler toute la population  sous sa bannière unique et triompher par le nombre, il insiste tout autant sur sa vision personnelle des choses, sur  la singularité efficace de son programme (qu’il dit ! Vous avez vu l’ombre d’un programme, vous ?) comme pour vous cligner de l’œil d’un air coquin, en tâchant de vous persuader que si vous le suivez c’est que vous serez d’une intelligence supérieure, en bref que vous ferez partie de l’élite qui se  recrute d’instinct autour de son nom.

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12 septembre 2016 1 12 /09 /septembre /2016 08:48

MEA CULPA (presque) IMMEDIAT : dans N°2288 (Un beau Film…), lire ligne 19 : débutent (et non débute). Sorry…

 

         J’avais, en quelque sorte d’instinct (et bien sûr je vous en avais déjà touché deux mots) pressenti qu’avec l’intérêt médiatique (et, souhaitons-le, également humanitaire) soulevé par l’afflux de ces pathétiques troupeaux de migrants de toutes origines, les malheureux pourrissant dans leur Guantanamo calaisien ne recevraient pas un traitement de faveur, bien au contraire. Si j’avais parié j’aurais gagné. On s’émeut en effet du dénuement de ces foules qu’on a vu marcher sans le moindre bagage jusqu’à une frontière supposée accueillante. On a trouvé fort équitable que l’Allemagne (qui d’ailleurs avait inauguré le mouvement par ses appels d’offre) se charge d’en accepter près d’un million pour accueil et plus si affinités. Mais on s’agace (tout au moins dans les hautes sphères gouvernementales qui, on le sait, ignorent ce que sont le cœur, le sentiment, la compassion) oui, de toute évidence on s’agace de ces résilients accrochés à leurs grilles qui se tournent avec désespoir vers la Grande-Bretagne si proche et cependant inaccessible. Ils gênent les riverains, ces indignes représentants de l’espèce humaine ; ils choquent la vue, occupent indûment du terrain, remuent les consciences, leurs baraquements sentent mauvais, et, dites voir un peu, il faut les nourrir ! On va donc supprimer leur mouroir, mais attention ! Sans trop prévoir où les réinstaller, exactement comme pour les Roms dont on rase hardiment les campements en fermant les yeux sur leurs moyens de se regrouper légalement, d’autant qu’on n’a rien prévu d’autre pour eux qu’un ordre d’expulsion. Cela commence à gêner aux entournures : la mairesse de Paris (qui n’a pas organisé de Jerusalem-sur-Seine cette année et qui a donc pu se consacrer à d’autres questions) a eu un peu honte de l’inertie du groupe politique auquel elle appartient et, pour relever le drapeau, décide de construire un camp d’accueil en région parisienne. Pendant ce temps, au coup par coup sans doute, on reconduit à l’aéroport un Guantanaméen marqué par la durée de son séjour derrière les grilles de son zoo  sans considérer qu’il est persona non grata dans son pays et que, malgré ses trois enfants, on le condamne à l’exécution immédiate. C’est pire que se laver les mains comme Ponce Pilate, à mon avis, car depuis tout ce temps on devrait avoir évolué à force de méditer ce bel exemple de révoltante indifférence.

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10 septembre 2016 6 10 /09 /septembre /2016 10:23

         Aux temps où, dans son irrévérence naturelle, Coluche posait sa candidature à la présidence de la République en s’ornant le derrière d’un panache de plumes tricolores, je ne me rappelle plus bien s’il réagissait contre le nombre de candidatures au poste le plus élevé de notre système politique ou s’il déniait déjà à cette fonction suprême toute signification véritable. Il faut croire que le poste est enviable – considération, fromage, invitations partout… - puisque tant de gens s’y intéressent, le briguent, sont prêts à tuer leur voisin au couteau pour s’assurer l’avantage. Ne leur demandez pas ce qu’ils auraient l’intention de faire pour, une fois arrivés au podium, tâcher de réparer une situation générale catastrophique : ils n’en ont pas la moindre idée. Ils savent placer des « Il faut… Il faudrait… Nous ne voulons plus de … Nous voulons…Ces mesures intolérables doivent cesser » avec habileté dans leurs discours, avec tant d’habileté retorse même que ces promesses égrenées au vent arrivent à soulever des tonnerres d’applaudissements, voire des standing ovations.. Comment blâmer et moquer les naïves populations du Moyen Age qui se laissaient prendre aux boniments des marchands d’orviétan, alors que des siècles plus tard, avec ces merveilleuses découvertes dont nous sommes si fiers et l’impression que notre civilisation est parfaitement glorieuse, les gogos béent d’admiration et de ferveur devant ces candidats qui ont tous un secret caché dans leur manche (« Elisez-moi et vous verrez ce que vous allez voir ») et qui, eux-mêmes (sauf s’ils sont d’un cynisme spécialement bien implanté) s’enivrent à croire à leurs propres billevesées ? En tout cas, le spectacle serait comique s’il n’était aussi répétitif, avec des répliques aussi interchangeables et des professions de fois aussi fallacieuses.

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9 septembre 2016 5 09 /09 /septembre /2016 08:54

         J’aimerais bien savoir (mais vous allez dire que mes curiosités touchent à tous les domaines et tous les sujets) comment font les jardiniers en laboratoire pour assurer aussi unanimement la transformation des végétaux de notre quotidien. Je passe (car j’y ai déjà consacré plusieurs fulminations) sur cette transformation débile de certaines fleurs en d’autres. Comme si on ne pouvait pas les laisser tranquilles comme elles sont ! Et je ne proteste pas ici avec indignation contre les mauvais traitements, expériences, distorsions, maltraitances diverses qu’on réserve si impunément aux animaux : les plantes,  au moins, ne connaissent pas la souffrance (quoique… dirait finement Devos). Mais je m’insurge contre cette vicieuse tendance à vouloir à tout prix jouer l’apprenti sorcier. Faire des bégonias à fleurs de pivoine, des clématites à fleur de camélia, des tulipes à forme de lis, probablement aussi des pivoines à fleur de bégonia, des camélias à fleur de clématite ou des lis à forme de tulipe, je trouve que cela n’a pas de sens, pas plus que de donner à une tulipe la forme d’un cornet de crème glacée en deux couleurs. Mais surtout, nous concernant tous plus directement, comment font-ils tous pour assurer à des avocats, à des nectarines, à des fraises une pérennité étrange, incroyable, sans rien d’attirant sauf cette longue conservation de momies ? Trois semaines pour des fraises, aussi dures au jour de la consommation qu’à l’achat. Trois semaines pour des tomates que leur disposition en grappe raidit jusqu’à nécessiter un vrai Opinel… Sans aucun respect pour le parfum ni le goût de l’espèce, une structure en bois (mais oui !) donne de la tenue à ces primeurs auxquels adhèrent leurs feuilles impossibles à ôter d’un simple geste de la main. Quelle poudre (nocive) de perlimpînpin (orthographe étonnante du NPLI) a-t-il fallu pour réaliser ces prodiges et nous empêcher de trouver du plaisir à la dégustation de ces phénomènes ?

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8 septembre 2016 4 08 /09 /septembre /2016 10:23

         Ah mes belins-belines, vous ne savez pas à quels excès je peux me livrer la nuit, moi qui, comme le dépeint gentiment Emmanuelle De Jésus, «à  90 ans  m’affirme de plus en plus comme une vieille dame tout à fait indigne et fière de l’être » ! J’ai  veillé jusqu’à près de 3h ce matin, scotchée (comme le style journalistique nous enseigne à dire) à ma télé et j’avoue que si j’avais vu plus tôt la longueur de la projection je n’aurais certainement pas entamé la vision de cette série en quatre épisodes d’une heure. Mais voyez-vous j’ai tenu le coup sans consacrer la moindre seconde à l’inattention ou au désintérêt.  The Promise avait en effet tant de qualités, d’inspiration, de construction et de montage visuel qu’on ne pouvait absolument pas s’en laisser distraire. Une fiction basée sur des faits réels relie à la perfection l’insoutenable atmosphère de ce XXIème siècle impitoyable et meurtrier  au temps de l’occupation anglaise de la Palestine en 1948 (cette terre que les Juifs revendiquent puisqu’on la leur a octroyée au grand dam des Palestiniens) : pendant 30 ans les Britanniques vont favoriser les colons, fermant les yeux sur leurs agressions contre les Arabes qu’ils méprisent et cependant ne prenant pas assez vigoureusement leur parti pour ne pas être haïs lorsqu’ils abandonnent leur occupation. Les plus justes d’entre eux ont vu que ce départ signifiait l’abandon des Palestiniens, déchirés entre le Hamas et le Fatah ,  aux forces d’Israël, et les massacres en nombre jusque dans l’intérieur des maisons  palestiniennes débute dès que le dernier soldat anglais a quitté les docks du rembarquement. L’amitié douloureuse entre un soldat anglais et un Arabe qui le reçoit dans sa maison (ce qui fait condamner le soldat à la trahison et à la dégradation) se symbolise par la transmission de la clé de la maison palestinienne dont les habitants sont expulsés et que, deux générations plus tard, après avoir déchiffré dans le journal de son grand-père cette pathétique leçon d’histoire au quotidien, une jeune Anglaise aventureuse et têtue réussit à remettre à la dernière descendante du Palestinien exilé. Un beau conte rassérénant, cette clé, mais la peinture douloureuse des problèmes politiques à la solution desquels se refuse totalement l’armée israélienne dépourvue de tout sens de l’humain reproduit le réel, où tous les individus sont brisés dans un chaos qui semble à jamais interdire la possibilité du bonheur et de la paix.

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7 septembre 2016 3 07 /09 /septembre /2016 09:42

         Un temps à l’italienne au moment de l’aurore : encore pâle le ciel, pas encore rose églantine, pas un flocon annonçant que peut-être – se non piove e se non tira vento – on pourrait sur le soir hériter de quelques nuages d’orage se contentant de la menace sans jamais se décider à passer à l’action. Un temps – presque, je dis presque – à la londonienne un matin d’été, un peu après l’aube, où la fraîcheur toujours un peu mouillée du fond de l’air vous revigore sans laisser deviner si la journée évoluera vers une douceur ensoleillée ou une grisaille légère qui convient si bien au quartier de Tower Bridge. Un temps, après tout, carrément de Bourgogne pourquoi pas ? Subtil, transparent, mystérieux, déjà lumineux mais un tantinet indécis, capable de s’assombrir sans crier gare pour verser trois gouttes avant de repartir vers la chaleur ensoleillée des temps de vendanges telle que Daubigny la ressentait, mais avec de petits passages de courants impalpables et volatils, comme des esprits invisibles et farceurs qui se poursuivraient autour de vous et dont vous ne percevriez que l’effleurement. Un beau temps, quoi ! Une préparation idéale à une belle journée…

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6 septembre 2016 2 06 /09 /septembre /2016 11:57

         Quand on se penche sur le problème des soutiens qu’Israël trouve aux USA et sur lesquels il peut compter jusqu’à l’aveuglement complet, on pense bien sûr d’abord aux Juifs de New York, en grande proportion si riches, si obstinément attachés à leur foi ou même simplement à leurs traditions, tout autant que le sont les classes beaucoup plus modestes, les petits artisans, les commerçants, immigrés depuis l’Europe centrale ou l’Est Européen, restant groupés sans ouverture sur un public plus vaste et fidèles à Israël sans suivre l’actualité du monde  ni l’évolution de l’histoire, mais qui voient en le pays des Hébreux une nation qui les protègera sans défaillance. Et il est exact que des associations juives capables de financements illimités ou presque se mêlent de très près à la politique du pays de leurs ancêtres. Mais cette vision est surtout celle que la tradition a instaurée et imposée au monde. En réalité de nombreuses formations religieuses ont depuis longtemps exprimé leur indignation de voir Israël s’affirmer comme un état voyou qui continue ses exactions sans tenir compte des blâmes renouvelés avec mollesse par l’assemblée universelle On ne pense pas à elles comme opposantes  à l’état juif, mais on a bien tort. Car l’Alliance des Baptistes, l’Eglise luthérienne évangélique américaine,  la Conférence catholique des Supérieurs majeurs d’ordres masculins, les Unitariens universalistes, l’Eglise du Christ, les Presbytériens, les Méthodistes, les Ménnonites, les Quakers…ne me dites pas que cela ne fait pas du monde ! Et partout à travers le pays de l’Oncle Sam se manifestent les Actions économiques de conscience qui sont tout simplement nos BDS européens (Boycott Désinvestissement Sanctions). Alors on se sent réconforté quand on fait ce bilan ; les baddies ne triompheront pas sans impunité, même s’il faut attendre…

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5 septembre 2016 1 05 /09 /septembre /2016 11:31

       Le temps de ce matin est strictement celui qu’on attendait pour la rentrée des classes : tristounet, sans soleil, sans pluie non plus, donc aucune excuse pour ne pas regagner sa nouvelle classe, sa nouvelle place, ses nouveaux copains ou copines. Il n’y aurait, s’il s’agissait encore d’un jour de vacances, aucune incitation à la fugue, aucune inspiration pour l’une de ces idées de génie qui vous viennent pendant l’été, escapade en contrebande, grosse sottise, gros dégâts, grosse expérience de la découverte ou de la liberté. Il est difficile de faire des comparaisons avec d’autres rentrées des classe, celles d’autrefois, celles de plus loin encore, quand les élèves, pour gagner la petite école qui assurait l’enseignement de six à douze ans, faisaient à pied cinq ou six kilomètres en portant une bûche pour alimenter le poêle, que le maître n’allumait que s’il faisait vraiment froid. Bonne excuse que les doigts gelés pour expliquer les lettres mal formées, les pâtés, les becs de la plume s’accrochant dans le papier de la page et faisant des trous…Mais l’enseignement était de première catégorie, et le Certificat d’Etudes garantissait une formation solide et vaste – sans toutes les fioritures et détails fouillés que le collège prenait à son compte, mais au moins personne ne faisait de fautes et se révélait un lecteur passionné, tandis que les nouveaux collégiens, sauf exceptions, écrivent mal, sans aucun sens de l’orthographe et au lieu de lire passent leur temps aux jeux video qui les abrutissent.

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3 septembre 2016 6 03 /09 /septembre /2016 10:38

         Lorsque DSK (vous n’avez pas, j’espère, oublié ce nom prestigieux qui a fait le tour du monde des nouvelles craquantes, il y a quelques années ?) lorsque DSK, donc, renonçait maladroitement à la présidence de la République de chez nous (car il aurait été élu, sûr de sûr, à tel point que la gelée blanche s’était répandue sur le parterre des candidatures – ça n’est pas comme de nos jours, où les candidatures fleurissent de tous côtés) mais qu’il préférait, chacun ses goûts, conter fleurette aux femmes de chambre africaines, il devait avoir renoncé à sa question matinale, celle qu’il avait confiée mainte fois aux interviewers de tout poil. « Qu’est-ce que je vais bien pouvoir faire aujourd’hui pour aider Israël ? ». Et certes il pouvait faire tout un tas de choses, avec son influence, sa carrure diplomatique et sa fortune. Je ne sais pas si, après tous ses malheurs, il se pose toujours la même question au réveil. Mais je lui ai emprunté cette sage disposition à ancrer sa journée sur une ligne de conduite valable jusqu’au soir. C’est seulement le rituel matinal que je lui ai emprunté, parce que mon texte et le sien sont différents au point d’en être incompatibles, attendu que mon souhait        le plus fervent se formule ainsi : « Qu’est-ce que je vais bien pouvoir faire aujourd’hui, avec mes faibles moyens et sans influence ni diplomatique ni politique, pour venir en aide à la Palestine ? »

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2 septembre 2016 5 02 /09 /septembre /2016 11:18

         Au Bangladesh la situation du ravitaillement en eau potable est en soi une catastrophe : le sous-sol du pays  contient de l’arsenic sur pratiquement tout le territoire, ce qui rend l’eau non consommable sans danger. La population sait bien que l’arsenic est un poison, enfants et adolescents se plaignent souvent de maux de ventre, mais comment pourraient-ils se passer de consommer cette eau ? Car ils ont une autre solution : des étangs, nombreux, pourraient servir d’autre source d’alimentation, mais… la ^pollution naturelle cause elle aussi toutes sortes de maladies  dont les générations les plus jeunes sont durement affectées. On ne sait combien de temps la situation devra s’éterniser : qui se soucie du problème de l’eau au Bangladesh ? Mais cette rigueur inhospitalière vis-à-vis de ses autochtones semble dans l’ordre des choses depuis toujours : ils ont de l’eau, mais elle leur est funeste et les contamine. On ne peut que déplorer pareil agencement des données vitales d’une population – et tenter d’y remédier par une intervention internationale sans grande efficacité. Dans la vallée du Jourdain au contraire, la nature a semblé généreuse malgré la proximité du désert : il y a de l’eau en abondance et la région est luxuriante. Un plan tordu et criminel d’épuration ethnique, fondé sur l’expulsion des Berbères et des Bédouins pour pouvoir installer à leur place des colonies israéliennes, se renforce de manière imparable par le détournement de l’eau, qui ne laisse place qu’à la désolation et à la misère des cultures palestiniennes, tandis que les colonies prospèrent de cette manne volée aux légitimes occupants et propriétaires des lieux. On plaint le Bangladesh d’avoir  reçu de si pauvres dons dans son berceau, on s’attriste de profonde compassion. Quant aux Israéliens qui se voient privés de leur eau essentielle au profit d’usurpateurs qui les haïssent, c’est avec colère qu’on constate dans quelles conditions un occupant de style nazi les amène à vivre, oui  c’est avec indignation qu’on voit s’institutionnaliser un plan d’expulsion progressive et inique auquel  seule la pleutrerie des pays spectateurs du reste du monde permet de se confirmer et de prospérer. Pas de quoi être fier pour Israël, promoteur de la stratégie.

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