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9 août 2016 2 09 /08 /août /2016 09:32

         Il n’échappera à personne que j’adore les animaux. Il n’y a pas à chercher beaucoup dans mes blogs pour en trouver des traces manifestes. Même si je ne me laisse pas emporter par la passion des chats au point de parler des miens sans bride ni frein (j’en parle toujours, du moins me le semble-t-il, à bon escient), mes indignations fournissent souvent le sujet de mes diatribes contre la pauvre civilisation à laquelle nous sommes arrivés. Ferme aux mille vaches, œufs de la souffrance, enfer cauchemardesque des abattoirs, élevages ignobles de dindes dites « de boucherie » (n’est-ce pas un terme à faire frémir, comme celui de « bêtes d’abattoir » ?), gavage des oies et des canards, abandon à la rue des chats et chiens compagnons fidèles devenus non insérables dans les plans de vacances,  mauvais traitements réservés aux vieux chevaux qu’on oublie des mois sans soins dans un pré boueux, tortures raffinées inventées par les chères têtes blondes laissées libres de faire le mal sur les bêtes innocentes à portée, bref chaque fait-divers, chaque constatation relevant du chapitre des animaux ne peut que nous bouleverser et nous rendre honteux d’appartenir à l’espèce humaine. Et je ne parle pas ici des bêtes sauvages qu’on extermine par milliers pour le plaisir ou le profit, ni des singes de diverses races qu’on arrache à leur contexte familial et tribal pour les torturer savamment sous prétexte de faire avancer la recherche médicale. Je sais : je contribue (du moins me le fait-on croire) à sauver des oursons orphelins, des dauphins captifs, des éléphants et rhinocéros condamnés pour leur ivoire, des baleines en voie d’extinction, des lions et des tigres bons à faire des trophées de chasse…J’arrête ici une liste loin d’être exhaustive, et c’est vrai qu’on ne peut qu’être rempli d’une infinie tristesse à simplement évoquer la condition d’esclave taillable et corvéable à merci imposée à la gent animale simplement parce qu’elle est privée de la parole. Oui, mes opinions sur ces révoltantes dispositions hiérarchiques établies par la société humaine sont évidentes et sans contestation  possible. Et cependant vous me verrez me hérisser aussi contre certaines associations de défense des animaux en détresse qui, réclamant de l’argent pour leur fonctionnement (impossible pour aucune de faire autrement, là n’est pas la question), sollicitent vos dons en suggérant un ordre de grandeur : 500 € ? 600 € ? « Avec 1.000 € votre aide nous serait vraiment utile »…Je n’en doute pas une seconde.

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8 août 2016 1 08 /08 /août /2016 09:49

Texte pour le samedi 7 août, non expédié par étourderie… Sorry !

 

 

ENTRAÏNEMENT AU MIEUX

 

De crainte d’être à sec (ah ! le Ciel l’en préserve !)

Au moment de devoir se montrer en fonction,

Mon cervelet veut se constituer des réserves

Pour être prêt à n’importe quelle occasion.

 

Hé quoi ? Le cervelet ? Certains de vous, sévères,

Vont critiquer avec vigueur ce faux emploi

D’une portion d’anatomie que je révère !

C’est grâce à elle que l’on peut se tenir droit.

 

Aucun rapport avec, je crois, la grande usine

Où se brassent pensées, souvenirs, émotions

Pour aboutir, ah ! mes belins, ah ! mes belines,

A la plus délectable communication,

 

Celle avec vous, bien sûr ! Cette forme complice

D’échange à des niveaux intellectuels divers

Où sans avoir mes propres forces de police

Je vous emmène dru, tout droit, pas de travers !

 

C’est cette usine-là qui voudrait être prête

Pour le moindre incident où on aurait besoin

Du commentaire aigu dont elle est la vedette :

Elle y apporte d’habitude tous ses soins.

 

Une réputation, vous savez, ça se garde !

Un simple flop, un dérapage un jour… Voilà :

Il suffirait d’un simple coup de hallebarde

Pour faire d’un renom un pauvre patatras.

 

Si j’ai dit cervelet, c’est terme de tendresse

Pour le cerveau qui m’aide en total dévouement ;

C’est lui qui veut, bourru, sans la moindre paresse,

Se préparer au mieux pour votre enchantement.

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8 août 2016 1 08 /08 /août /2016 09:33

         L’une des caractéristiques de l’étonnant théâtre d’Eugène Ionesco était cette aptitude à répéter et amplifier les actes ou les dires de manière à construire une réalité  effrayante parce que, malgré son apparente absurdité, nous nous y reconnaissions trop bien. La prolifération des Chaises, par exemple, ou la multiplication des Rhinocéros dans la ville, ou encore, très oppressante, la croissance impossible à stopper de cet Amédée dont le cadavre, dans la pièce à côté, envahit peu à peu la scène chaussures en avant – ou l’obstination maladive de ce Locataire qui, à partir d’une pièce nue, à force d’empiler des meubles en un emménagement incessant, va se retrouver prisonnier avec tout juste de quoi respirer, sont frappantes mais non exhaustives. Cette formule dramatique si particulière n’est en fait qu’une profonde divination de ce à quoi notre civilisation peut aboutir. Quand nous voyons par exemple que d’une année à l’autre, au moment des grandes transhumances de l’été, le nombre des voitures, le nombre des kilomètres de bouchons, la durée des trajets ne font que croître et que personne ne s’en émeut, considérant la chose comme une nécessité de nos rythmes d’existence,, il me semble que cela mériterait réflexion : au moins les foules de manchots ou de lamandins sur les plages de l’Antarctique, quand on les photographie piqués debout les uns contre les autres ou affalés à touche touche par milliers, obéissent à un instinct pour la survie de l’espèce…

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5 août 2016 5 05 /08 /août /2016 08:39

         L’histoire m’a toujours passionnée – en soi, faits et gens, sans besoin de recourir au roman historique qui déforme et arrange comme s’il était vraiment nécessaire d’enjoliver la vérité pour la faire connaître et apprécier. Et je rends hommage aux enseignements du primaire qui ont durablement constitué la base de mes intérêts en ce domaine : ils tenaient souvent de la schématisation pour mieux se faire retenir, mais ce sont ces bases-là qui ont permis à toutes les leçons futures, plus pointues, plus détaillées (peut-être moins taillées à coups de serpe)  d’enrichir l’esprit par la réflexion sur les événements du passé. Ainsi la date du 4 août me rappelle immanquablement à l’ordre : « Nuit du 4 août 1789 : Abolition des privilèges ». Nous sommes loin du grand élan qui dans les embrassades et l’émotion avait amené les représentants de toutes les classes, y compris la noblesse, à redonner à l’individu, par-delà le servage et les inégalités de droits, son intégrité pleine et entière. Je sais bien que c’est de l’histoire de France, et que les conclusions de cette abolition inscrites à jamais dans la Déclaration des Droits de l’Homme sont loin d’avoir été reconnues et pratiquées partout. Tout de même, c’était beau, cette théorie de l’égalité élue d’un même cœur par tous les délégués… Où en sommes-nous à présent ? L’esclavage  industriel n’a jamais été aussi florissant ni pratiqué sur une aussi grande échelle. A chaque instant un scandale révèle des conditions d’existence et de travail invraisemblables, d’où des réactions indignées qui se traduisent parfois en actions, mais ponctuelles, immédiatement oubliées ou gauchies, remplacées par d’autres urgences de même tabac qui seront tout aussi éphémères. Et que dire de ce marché des humains, en Irak, où les hommes et les femmes sont exposés avec l’étiquette précisant leur prix, comme aux plus beaux jours de « La Case de l’Oncle Tom » ? Avons-nous perdu nos pouvoirs de réaction ?

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4 août 2016 4 04 /08 /août /2016 08:57

         D’après les commentaires que j’ai reçus immédiatement, je me sens confortée d’avoir osé prendre parti avec un verbe si haut. Il faut bien que quelqu’un s’en charge puisque les médias font leur travail comme du temps de l’Intox sous Giscard – avec en plus un culot dans le léchage de bottes qui leur tient lieu de culture et un art de la désinformation qui s’est perfectionné avec les années. Je n’ai certes pas la prétention de disposer pour mes prédications (et croyez  bien que je le regrette !) d’une audience comme celle de TF1, puisque c’est la chaîne du premier degré et que ses fidèles sont satisfaits de pouvoir tout avaler sans avoir à réfléchir. Mais du moins dans le petit cercle de ceux qui me suivent (et rien n’empêche qu’il grossisse tranquillement) on saura qu’il y a des solutions de logique et de sagesse pour quantité de problèmes de société dont on nous fausse régulièrement et perfidement (voire sottement) les données. Un des commentaires que j’ai reçus dans la foulée suggère « qu’on ait parmi ses connaissances des amis musulmans » - c’est certainement la clé de cette vision objective et réconfortante que nous devrions tous avoir, ou acquérir, de la population musulmane qui recherche une existence sereine pour pouvoir travailler et penser dans l’humilité et la paix, et qui a dès son arrivée en France opté pour l’intégration (les enfants ont fait des études supérieures, jouissent d’une position confortable dans la société, sont au moins des techniciens spécialisés et se sont fait remarquer par leur intelligence et leur ardeur au travail). L’amitié et la fraternité, gages essentiels du bien vivre ensemble, doivent dépasser les manifestations affectives des moments de crise. La considération et l’estime doivent être permanentes et visibles : dans les mixages sociétaux qu’on préconise dans les grands immeubles et que jamais personne ne réalise, il y a tout un travail à faire pour établir ou renforcer les relations de bon voisinage, mais déjà faire des sourires à l’occasion des rencontres dans les centres commerciaux ou dans le tram (au lieu d’une figure rébarbative qui veut dire  « Retourne chez toi ! »), ne pas d’autorité forcer le passage comme si à vous était due la première place, aider à monter une Maghrébine encombrée de sacs pleins – bref appliquer visiblement et d’un cœur léger toutes les manifestations de politesse qu’on vous inculque dans l’enfance. Mais qui se soucie encore de pratiquer le code de civilité puérile et honnête ? Ce serait bien pourtant un minimum, et un bon déclencheur de confiance…                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                         

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3 août 2016 3 03 /08 /août /2016 10:03

         Il faut davantage, oui. Que voit-on sur le petit écran, qu’entend-on à la radio ? Les musulmans que les médias nous montrent sont en général les exécuteurs des attentats – avec quelle insistance sur leur photo, leur biographie, les paliers de leur radicalisation, leur environnement familial ! On voudrait leur faire de la pub qu’on ne s’y prendrait pas autrement. Or ce qu’il faut c’est que la nation puisse connaître les autres, tous les autres, ces musulmans tranquilles qui sont déjà français de cœur, qui ont appris à parler français, à lire et à écrire depuis leur arrivée. On les voit, on les croise sans les connaître, sans les entendre – il faudrait les entendre et les connaître. On découvrirait alors qu’eux aussi, les musulmans raisonnables, ils vivent dans l’angoisse : les illuminés nourris de haine leur en veulent autant qu’à la civilisation occidentale qu’ils veulent anéantir, puisque ces traîtres à l’Islam selon les fanatiques l’ont choisie pour y vivre et qu’ils désirent s’y intégrer. Eux aussi sont menacés, au même titre que les gens qui vont se distraire au Bataclan, qui prennent un verre à la terrasse d’un café ou qui vont admirer en famille la pyrotechnie du 14 juillet sur la Promenade des Anglais. Il faut qu’on sache qu’ils tremblent autant que nous devant ce danger à chaque instant possible ici ou là, et que la pire injustice à leur faire serait de les repousser du côté des meurtriers et de la haine, par le biais d’un de ces amalgames dont la société actuelle souffre cruellement. Il faut que les médias les invitent, les fassent parler, sollicitent  l’avis de leurs intellectuels, de leurs sages, de l’homme de la rue issu du Maghreb, d’Iran ou de Libye qui vit sa foi tranquillement pour la paix et le partage comme on le lui a appris. Il faut qu’à la télé ou à la radio ils parlent du pèlerinage à La Mecque comme un catholique vient parler de son pèlerinage à Lourdes. A part entière pour vivre avec nous.

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2 août 2016 2 02 /08 /août /2016 08:04

         En ces temps délabrants de violence et de douleur, où s’affrontent le Bien et le Mal, où en face du désir profondément ancré du vivre ensemble surgit la soif de la destruction et du massacre, il est essentiel de garder une objectivité aussi parfaite que possible sur les motivations des uns et des autres. Ne croyez pas que je veuille entreprendre la justification de ces attentats à l’horreur desquels il est impossible de s’accoutumer : les forfaits criminels accomplis par les kamikazes ne sauraient en rien bénéficier de la moindre compréhension (dans le même ordre d’idées, je n’ai jamais compris qu’on puisse vanter des livres, voire les porter au pinacle, lorsqu’ils entreprennent d’expliquer comment on devient nazi et tortionnaire : la fascination du meurtre, de la souffrance d’autrui, de la rage de détruire ne peut s’analyser que comme une démence caractérisée, comme une déviation absolue du sentiment humain, et dans tous les cas la responsabilité du criminel demeure pleine et entière). C’est vers la population musulmane tranquille que je voudrais me tourner, vers celle qui ne souhaite que s’intégrer ou du moins se faire accepter par le vivre ensemble, celle qui fait son Ramadan sans forfanterie, qui bloque ses cinq prières par jour afin de se conformer  aux rythmes de la vie française. Elle regroupe près de trois millions d’individus en France, il est temps qu’on la connaisse bien, qu’on cesse de la réduire à des caricatures de burkhas ou de voile utilisé comme une arme par des adolescentes excitées. En politique, la majorité silencieuse est censée se révéler au moment des crises ; dans la crise qui nous bouleverse et nous déchire actuellement il est temps que cette majorité silencieuse se révèle, se montre, prenne la parole, se fasse connaître. Elle l’a fait, lorsque le pays s’est mis à défiler pour Charlie (quel que soit le sens qu’on donne à la formule : c’était un rassemblement monstre, bouleversant par cet affichage de l’amour du vivre ensemble, par cette ouverture à l’autre, par cette peine à se séparer dans l’euphorie de la fraternité). C’était beau et c’était bien. Mais il faut davantage.

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1 août 2016 1 01 /08 /août /2016 09:01

         Je n’ai jamais pense que le sport fût une école de modestie et d’humilité. Une école d’endurance, certes, voire de sacrifices en des domaines divers ; un entraînement à obtenir de son corps un maximum au prix de molestations incessantes, de fatigues, d’épuisement (je laisse délibérément de côté le domaine intellectuel qui ne peut que souffrir de cette rude préférence pour le physique). Quand l’entraînement à mort n’a pas réussi à assurer la sortie hors de l’ombre, il doit rester une amertumr ineffaçable (aux USA les adolescents martyrs du sport dont le père attend le succès public avec une rigueur parfois démente ont tous un père qui veut recommencer en eux l’exploit jamais consommé). Mais que dire à partir du moment où une aptitude spéciale se fait remarquer ?  Le joueur devient denrée marchande, on l’évalue selon les rachats par-dessus les frontières, son prix – si à chaque palier il se maintient dans cette forme éblouissante – s’envole, en fait un gibier auquel seuls les clubs possédés par des milliardaires ou leurs équivalents peuvent prétendre. Leur effigie trône sur les Tee-shirts ou les mugs, leur nom est déjà bredouillé par le marmot qui en est à ses tout premiers débuts d’éloquence. Ils symbolisent leur  pays natal mieux que ne le fait le chef de leur gouvernement, ce qui nourrit les discussions et les querelles lorsqu’il s’agit pour eux de rester fidèle au pays en renonçant à un pactole ou d’accepter une offre mirobolante au prix d’une trahison. Bref on les suit avec passion, on examine leurs performances à la loupe  On va jusqu’à les sacrer : le roi Pelé, le roi Ronaldo (et, voyez-vous, ils y croient, ils se sentent d’essence royale). On peut donc sourire (au moins sourire) de la vanité avec laquelle ils endossent leur personnage définitif. Mais j’aime surtout cette modestie d’un nouveau champion exceptionnel qui, lorsqu’on l’appelle déjà le roi de Manchester, corrige gentiment : pas le roi, le dieu !

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30 juillet 2016 6 30 /07 /juillet /2016 10:10

MEA CULPA immédiat : Blog N° 2255 : Lire dans le titre « Dès le milieu… » (et non « Dèsq »).. Les doigts trop longs – et trop pressée…

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30 juillet 2016 6 30 /07 /juillet /2016 10:01

         Dès le milieu des années 1930, Mademoiselle Chanel, Coco pour les intimes, avait noué avec le Ritz de grands liens d’amitié. Non pas seulement, pourriez-vous penser, parce qu’elle se rendait souvent pour des célébrations joyeuses au bar célèbre où devait se perpétuer la tradition d’Hemingway : au contraire, lorsqu’elle se réfugiait au bar, c’était pour se mettre dans un coin en dissimulant son visage sous un chapeau noir (coquetterie surajoutée aux autres : tout le monde la connaissait et la reconnaissait). Non seulement pour des invitations à dîner, reçues ou offertes, à une table des plus distinguées de Paris, mais bel et bien pour y vivre, logement et pension, comme un ouvrier célibataire pourrait le faire dans un quartier pauvre (mais naturellement mutatis mutandis, c’est-à-dire en respectant bien les changements de catégorie hôtelière : elle y occupait une suite luxueuse avec camériste  et bien entendu toute sorte de services spéciaux selon ses caprices de suprême diva de la haute couture). Moi qui suis viscéralement opposée à l’étalage des richesses ou du train de vie (sans doute à cause de la modestie sage de mes revenus : que ferais-je bien si j’étais membre du gratin de la haute ? question à 50 € ), j’ai plutôt tendance à me moquer de cet amour du luxe utile ou inutile qui nous est brandi à la face, à distinguer les plumes du paon du corps de l’oiseau, et à comprendre les mouvements sociaux des usines ou de la rue où les poings se lèvent. Et puis, si cette provocation imprudente de grande dame riche me paraît à tous égards condamnable, je ne m’estime pas atteinte pour autant dans mon intégrité personnelle et cela ne fait naître en moi aucune aigreur ni envie. Je voudrais seulement vous laisser sur une image impensable, mais certifiée : au début de la guerre, le Ritz avait fait aménager pour ses clients un abri anti-bombardement vite connu comme le mieux décoré de Paris ; au cours d’une des toutes premières alertes, on vit Mademoiselle Coco apparaître pour s’y installer,  suivie d’une soubrette qui portait son masque à gaz sur un coussin. N’est-ce pas là une belle image à conserver pour les jours de pluie ?

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