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22 juin 2016 3 22 /06 /juin /2016 09:35

         Pendant le Ramadan, les musulmans doivent obéir à des consignes strictes pour leur alimentation, avant et surtout après cette grande série d’heures d’abstinence qui ne doit pas interrompre leurs obligations professionnelles. Parmi ces consignes de nutrition figurent les  dattes, puissant reconstituant doté de nombreuses qualités. Le marché des dattes revêt donc pendant le Ramadan une importance considérable. Aussi Israël juge-t-il que c’est le moment idéal pour l’alimenter, histoire de faire fleurir dans les gondoles des grandes surfaces ces tentants petits fagots de tiges ondulées sur lesquelles s’accrochent ces olives blondes aux transparences ambrées. C’est aussi le moment pour le consommateur de se méfier : on nous fait croire que ces dattes sont des produits d’Israël, or elles proviennent de Palestine, la malheureuse terre exsangue dont petit à petit le nom sera rayé de la carte comme son existence si on continue à laisser faire. Il y a tricherie sur l’origine du produit, une magouille destinée à l’introduction en fraude sur le marché européen qui fait des prix doux à so, enfant chéri Israël. Et tout le monde est au courant, et c’est tout juste si on a le droit d’en parler, puisque si on vous engage à passer votre chemin devant des dattes aussi séduisantes on risque l’arrestation, l’amende, le procès, la prison. Mais puisque je vous le dis !

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22 juin 2016 3 22 /06 /juin /2016 09:24

         Pendant le Ramadan, les musulmans doivent obéir à des consignes strictes pour leur alimentation, avant et surtout après cette grande série d’heures d’abstinence qui ne doit pas interrompre leurs obligations professionnelles. Parmi ces consignes de nutrition figurent les  dattes, puissant reconstituant doté de nombreuses qualités. Le marché des dattes revêt donc pendant le Ramadan une importance considérable. Aussi Israël juge-t-il que c’est le moment idéal pour l’alimenter, histoire de faire fleurir dans les gondoles des grandes surfaces ces tentants petits fagots de tiges ondulées sur lesquelles s’accrochent ces olives blondes aux transparences ambrées. C’est aussi le moment pour le consommateur de se méfier : on nous fait croire que ces dattes sont des produits d’Israël, or elles proviennent de Palestine, la malheureuse terre exsangue dont petit à petit le nom sera rayé de la carte comme son existence si on continue à laisser faire. Il y a tricherie sur l’origine du produit, une magouille destinée à l’introduction en fraude sur le marché européen qui fait des prix doux à son  enfant chéri Israël. Et tout le monde est au courant, et c’est tout juste si on a le droit d’en parler, puisque si on vous engage à passer votre chemin devant des dattes aussi séduisantes on risque l’arrestation, l’amende, le procès, la prison. Mais puisque je vous le dis !

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21 juin 2016 2 21 /06 /juin /2016 09:13

         J’ai un peu tendance à juger vulgaire  parce que trop relâchée et trop fort énoncée, témoignant donc d’un certain manque de polissage dans les manières, l’expression en général clamée au milieu des rires ou avec les rires tout proches « Celle-là, c’est la meilleure de l’année ! ». Mais aujourd’hui, ce que je viens d’apprendre m’autorise, me semble-t-il, à recourir à cette formule populaire qui, au fond, traduit bien l’incrédulité  devant une chose qui a du mal à passer. D’ailleurs c’est probablement vrai : je dois détenir avec cette nouvelle le pompon du ridicule accordé dan s l’année. Que je ne vous fasse pas languir plus longtemps ! Si vous recherchez des niches fiscales bien pépères, telles que notre administration des impôts les tolère, en voici une inédite et parfaite : faites un don à l’armée israélienne, cela vous permettra d’ôter 66%  sur le montant à payer (vous connaissez la formule adoptée par toutes les associations quémandeuses : « ainsi, un don de 80 € vous revient en réalité à 27, 20 € »). Pas besoin de s’acoquiner avec une banque qui fonctionne Îles Caïman : pourquoi chercher si loin, puisque vous avez la solution sous la main ?  L’armée israélienne, Tsahal pour l’appeler par son doux petit nom, voilà ce qu’il vous faut. Et vous avez la garantie du copain de Benyamin, l’encouragement de son cousin presque frère, mais oui, celui qui règle nos destins encore pour une petite année.(ça va faire long, ça, ça va faire long…). Est-ce que ce n’est pas ,     franchement, la meilleure de l’année, celle-là ? Comment ? Cela ne vous fait pas rire ? Pas rire du tout ? Eh bien moi non plus ! Ce serait même rudement le contraire, voyez-vous…

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20 juin 2016 1 20 /06 /juin /2016 10:34

         Pendant la guerre de 39-45, tenant compte du coût du chauffage de l’eau

imposé à la nation, le roi de Grande-Bretagne avait fait peindre dans toutes les baignoires dépendant de son autorité une limite à ne pas dépasser : le civisme prenait des bains rapides, sans traîner dans la mousse parfumée comme avant guerre.  Scrupuleusement, la nation avait suivi cette consigne,  et sans aller jusqu’à la peinture de l’émail chaque citoyen respectait cette limite à ne pas dépasser au moment de ses ablutions. Cette ingérence de l’autorité dans la gestion des ressources naturelles a laissé sa trace  dans les décisions de l’ONU : savez-vous que l’ONU, bonne fille, toute pleine de bonnes intentions, a estimé que 7litres50 devait être le minimum d’eau à utiliser par individu dans sa journée?. Beau calcul sans effet sur les innombrables territoires répandus sur la planète où l’eau est rare et où l’eau à boire, l’eau non polluée, est un luxe inaccessible. On peut cependant se référer à ce calcul pour juger de ce que peut être la situation en Palestine : la distribution de l’eau ayant été confiée à Israël pour tout le territoire occupé (sacrée idée, ça), l’apartheid fonctionne parfaitement. Un litre 20 par tête de pipe palestinienne, 750 litres pour les Israéliens, étant bien entendu que cette eau généreusement dispensée aux colonies provient des gisements palestiniens. D’ailleurs, les robinets peuvent se fermer sans préavis : ainsi dans la région de Jenine où ils sont fermés depuis quarante jours. Il faut même une permission des autorités, facile à refuser, pour recueillir l’eau de pluie par ses propres moyens. Inutile de décrire la situation lorsque des villages entiers, leurs habitations réduites en poudre par les bulldozers en quelques minutes, se trouvent  rayés de la carte avec la population expulsée au hasard des routes : ils n’ont même pas le temps d’emporter une timbale ou une gourde, et il n’y a rien à regretter puisque de toute façon ils n’ont rien à boire.

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18 juin 2016 6 18 /06 /juin /2016 09:40

MEA CULPA  immédiat : N°2220, ligne5 : lire « foulé » et non pas « foulés ».

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18 juin 2016 6 18 /06 /juin /2016 09:30

         Puisque je ne vous cache rien, mes belins-belines, de mes déboires, espoirs ou émotions dans leur grande diversité, j’ai bien dû vous parler de mon garage. Je suis presque amenée à dire « mon garage », puisqu’il s’est érigé frauduleusement, bien qu’avec la bénédiction de l’urbanisme local, exactement sur ma limite mitoyenne de propriété. Je pourrais vous énumérer ses entorses au droit de voisinage foulés aux pieds : construction sur une limite séparative qui devrait consister en plant vif ou en grillage, volume trop grand, hauteur trop grande… mais je ne veux pas reprendre les interminables conclusions de mon avocat au cours des années (eh oui, ça fait déjà cinq ans que ça dure). Je devrais pouvoir vous dire  «  J’ai gagné mon procès, ouf !ouf !ouf ! » puisque je l’ai gagné, le Tribunal de Grande Instance ayant sans problème déclaré la bâtisse  « surdimensionnée et à démolir ». Mais voyez-vous , une fois le petit doigt dans l’engrenage, votre bras se trouve happé jusqu’à l’épaule.. L’appel de mon voisin a donc empêché la démolition de s’opérer, et son avocat semble disposé à naviguer en eau trouble : mon conseil ayant souligné que l’autre partie n’avait pas remis son dossier d’appel  dans les délais requis, on n’a pas en haut lieu retenu ce retard comme entraînant une faille dans le déroulement juridique, on a sèchement supprimé l’incident sans explication, et on a repoussé la prochaine confrontation (avec ou sans plaidoirie, je ne sais) au printemps 2017, càd  près de trois ans après la proclamation de ma relative victoire. Il n’est pas difficile dans le cas de mon voisin d’imaginer que plus ça tarde, plus il a de chance : vu l’âge de son adversaire (moi et personne d’autre, mes belins-belines), le temps qui passe milite en faveur d’une dégradation de mes facultés intellectuelles, donc de ma volonté d’en découdre, donc du ralentissement de l’action menée contre lui. Et certes   si l’on imagine le schéma ou la Cour de Cassation devrait intervenir, ça nous repousse assez loin pour que, gâteuse ou non, je sois toute prête à aller retrouver mes ancêtres. Avec un peu de chance même peut-être (la chance entièrement du côté des autres, mais ce ne serait pas la première fois), je les aurais même déjà rejoints…

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17 juin 2016 5 17 /06 /juin /2016 16:29

         Affronter pendant des semaines et des mois, au cours de douloureuses et acerbes empoignades, des héritiers qui n’avaient normalement pas droit à la succession et qui – grâce à quelles manœuvres auprès du défunt à venir, à  quelles persuasions insidieuses et perfides, grâce peut-être aussi à quel conseil mal orienté de la part du notaire qui a inspiré le testament ? – se trouvant tout à coup sur la liste des élus se comportent comme en terrain conquis et bousculent tout le reste, héritiers légitimes comme principes généralement admis de respect des volontés du défunt… C’était, oui c’était une bagarre débilitante, à cause de l’invasion du mental par cette obsession de guerre et par ce sentiment d’impuissance en face du comportement des Bandar-Logs. Une atmosphère d’hostilité de tous les instants qui ne vous quittait guère même la nuit. Et en corollaire – c’était peut-être ça le pire – ce dégoût de soi qu’on finissait par prendre à force de voir se généraliser sur toute une famille l’instinct de la razzia, de la prédation, du détournement, du larcin, de la main basse à poser lourdement sur tout butin possible : on avait beau, précisément, faire la différence entre les comportements des uns et des autres, on se sentait coupable et chagriné d’appartenir à la même catégorie d’être humains dont ils exhibaient avec fierté le plus mauvais profil…Bon, la page est tournée – pour l’essentiel du moins. Les volontés du défunt ont été respectées, vaillamment et chèrement – ce qui n’était pas prévu dans le déroulement de cette succession qui devait se faire dans l’harmonie. Mais, je le répète, la page est tournée, le pire est derrière moi, je n’ai  plus à me demander à chaque mouvement de pion sur l’échiquier si c’était bien ce qu’il fallait jouer et ce que mes partenaires allaient dire de mes insuffisances. L’air est devenu plus respirable et mes nuits plus calmes, mais      l’horizon plus vide aussi : dites, je ne vais tout de même pas me mettre à m’ennuyer, si?         

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16 juin 2016 4 16 /06 /juin /2016 08:44

         Vous pensez bien que je me tiens au courant des résultats de toutes les pétitions que je signe pour défendre la condition animale et supprimer ( ?) les souffrances des bêtes auxquelles nous imposons un destin terrible de torture, de privation de liberté et de désespoir dans le noir parce que nous avons besoin de leur viande. Et contrairement à ce qu’on pouvait croire il y a une quinzaine d’années, le public s’est mobilisé peu à peu et, par conviction profonde ou par mode, donne sa voix (d’autant qu’elle ne lui coûte rien) à des campagnes d’indignation de plus en plus efficaces. Ainsi pour la castration à vif des porcelets : ils ont quelques jours, on le met sur le dos, on les castre au scalpel sans la moindre anesthésie puis on les remet dans leur cage, avec leurs souffrances et devant eux la longue période de cicatrisation. Tout cela parce que, disait-on dans les campagnes, les porcs mâles donnaient un goût d’urine à la viande. Or on a démontré que ce cas se produisait sur des proportions infimes de bêtes et qu’on pourrait détecter facilement, au cours de sa brève existence, si tel ou tel sujet  s’y exposait. Ce supplice inutile portant sur des dizaines de millions de porcs dans le monde est en passe d’être supprimé – en 2018 dit-on en Europe, où les cerveaux lents ont besoin de réfléchir (mais en Suède, en Suisse, en Norvège c’est déjà fait). Avouez que l’union fait la force, puisqu’on arrive à convaincre en montrant que le peuple est capable de se mettre en branle. Oui, ça marche souvent ailleurs que chez nous. Il est vrai qu’on a beau s’adresser à M. Le Foll (puisqu’il est directement concerné par ce problème), il n’entend rien : il est trop absorbé à héler ses copains pour tâcher d’en faire le compte.

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15 juin 2016 3 15 /06 /juin /2016 08:27

         Les divers mouvements obsédés par l’avènement de la paix au Proche Orient, quelle que soit leur origine ethnique, philosophique, politique ou religieuse, ont peut-être tort de ne s’adresser à notre malheureux gouvernement qu’en faisant intervenir la raison, ou l’humanité, ou l’intérêt du monde. Comment n’ont-ils pas encore perçu (et pas simplement comme un soupçon vague arrivé sur le tard, mais bel et bien dans la triste certitude de la vérité des faits) que cet ensemble de boiteux et d’infirmes de la cervelle dont nous sommes les otages (bien fait pour nous ! y avait qu’à pas…) ne bougera pas d’un  pet de coucou jusqu’à son dernier jour ? Le copain Benyamin n’est-il pas notre frère ? Ses armées n’ont-elles pas de l’entraînement à prévoir, des manœuvres à faire, des essais à peaufiner sur le terrain (sans cela, une armée qui ne combat pas donc qui ne détruit pas c’est comme un violon qu’on ne joue pas, il perd sa spécificité) ? Le caporal Valls qui frétille dès qu’on lui demande son avis (il le donne même d’ailleurs machinalement tous les jours même quand on ne lui demande rien) ne contemple-t-il pas avec satisfaction les ruines palestiniennes dont il n’a cependant aperçu qu’une infime partie en regardant par-dessus le mur) ? Ce pauvre monsieur Ayrault, qu’on a sauvé des eaux comme Boudu parce qu’on était en manque d’un paillasson, n’a-t-il pas pris à son dernier voyage en Israël l’attitude de Mac Mahon qui devant la Seine répétait « Que d’eau ! que d’eau ! » , lui qui répétait « Que de dégât ! que de dégât ! » sans plus d’envie de prendre enfin une initiative valable ? Oui,   n’avoir comme but que le plaidoyer pour la paix sans la moindre arme pour la défendre, c’est héroïque et noble, malheureusement je ne vois pas comment cela pourrait s’imposer pour se faire entendre.

a

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14 juin 2016 2 14 /06 /juin /2016 09:13

         Je parle de cœur qui se serre, de conscience qui s’indigne…Mais où voyez-vous la moindre trace d’indignation ou de compassion chez ceux qui tiennent les rênes de notre carriole cahotante et nous entraînent à fouette cocher vers l’abîme ? Prenez-les un par un – et que n’ont-ils pas dit et bavassé sur le sujet ! Fabius le serpent, auquel il avait fallu l’horreur de l’été 2014 sur Gaza pour reconnaître qu’il y avait du dégât, et même du dégât humain. Kerry, presque larmoyant parfois mais d’un mou ! d’une impuissance ! d’un aveuglement dans ses propositions ! Ne parlons pas de Valls, c’est tout juste s’il n’applaudit pas devant les quartiers en ruines de Gaza non encore reconstruits. Et Clinton, la future fameuse dame, qui admire la force armée du pays qu’elle visite sans un regard pour les dégâts directs ou collatéraux d’au-delà du mur. Et Obama, promu Nobel de la paix à la légère il y a des années sans envie d’honorer son titre, qui lors d’une visite au Moyen-Orient avait eu peur d’un obus qui avait crevé un plafond (Oui, j’ai été dans leur guerre, j’ai vu leur vie, j’ai connu la peur qu’ils connaissent à chaque minute) et qui s’en était retourné bouleversé des affres des Israéliens sans même vouloir vérifier par lui-même ce qu’il en était du reste de la région. Tous ils ont vu, ils voient, ils savent, mais ils font comme s’ils ne savaient pas. Ce qui leur permet de continuer à tourner vers notre cousin presque frère Benyamin un beau sourire, et des vœux de prospérité, et une impunité sans limite pour ses forfaits et exactions sans limite….. Ô quousque tandem, quousque tandem… ?  

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