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4 novembre 2009 3 04 /11 /novembre /2009 11:59
     Vous avez sans doute vu sur Télérama ou quelque catalogue hedomadaire de télévision que "Drôle de Drame" allait nous être à nouveau proposé en boucle pour le mois à venir (en boucle, oui : vous le loupez sur une chaîne, vous pouvez le retrouver sur une autre, et si la soirée ne vous arrange pas, n'ayez crainte, on vous redonne votre chance une matinée ou une autre, vous n'avez qu'à guetter, c'est comme pour un passage d'autobus - les arrêts sont peut-être moins fréquents, mais dans l'ensemble c'est le même système). Je ne m'y suis point précipitée parce que je l'ai déjà vu douze fois, la treizième me serait peut-être néfaste, on ne sait jamais. Mais de savoir qu'il se promène sur les étranges lucarnes, indémodable, inusable, insubmersible (autrement dit : fluctuat nec mergitur), cela me le ramène en tête et c'est comme si je le voyais de nouveau. Je pourrais non seulement vous le raconter bien dans l'ordre, mais encore vous citer des séquences inoubliables, bien au-delà des entretiens de Jouvet-Simon sur le bizarre et l'étrange : "qui dit lait dit contre-poison, qui dit contre-poison dit poison", beau décorticage du raisonnement dans un cerveau de policier. "Les bouchers tuent les agneaux, alors moi je tue les bouchers", autrement dit Jean-Louis Barrault avec son regard d'ange à bicyclette. "Une mouche... deux mouches..." compté avec gourmandise pour la nourriture des plantes carnivores, à côté des mimosas ivres qui se balancent parce qu'ils ont été arrosés à l'alcool.Et ce délicieux conseil à un gamin" Mangez votre soupe, sinon le Molyneux va venir vous la prendre" surpris dans un appartement en sous-sol par Françoise Rosay en cavale  - quand on sait pourquoi elle est en cavale et que le Molyneux c'est son candide époux se débattant pâteusement dans des explications sur les cas de rougeole. Ou encore "Canada! Où est Canada?" d'immortelle mémoire. Mes belins-belines, si ce que je viens de vous raconter là vous paraît hermétique, c'est que vous êtes en train de passer à côté du grand film drôle de votre vie (il n'y en a pas tellement de vrais, je vous assure, malgré tous les gendarmes du monde ou les revenants du Moyen-Age qui ne volent qu'au ras des pâquerettes) au niveau de "Jour de fête" ou des Vacances de M.Hulot", vous voyez si je place haut la barre. Précipitez-vous donc sur la séance de votre convenance, vous me remercierez du service que je vous rends en vous signalant "Drôle de Drame" comme inépuisable.Dommage qu'on n'admette pas les minets dans les salles de cinémas. A demain.

                                                                                                          Lucette DESVIGNES.
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3 novembre 2009 2 03 /11 /novembre /2009 10:17
     Si par hasard hier, mes belins-belines, vous avez pris pour argent comptant ce que je paraissais suggérer - à savoir, que le texte du 1er novembre avait été écrit sur Word puis dûment transcrit (couper-copier-coller et compagnie) de Word sur mon blog, je le regrette affreusement : tout était mensonge - que bien entendu je me proposais déjà hier de vous avouer aujourd'hui - car malgré les précieuses indications qu'on m'a tout récemment fournies je n'ai pas su sauter le pas. Pourtant ça a l'air si simple, à la portée de tous les imbéciles mâles ou femelles...Sans doute que mon calibre dépasse l'ordinaire : avec moi ça ne marche pas. Mon entourage pourrait vous dire que rien ne marche dès que je le touche : les réveils, les téléphones (oui, imaginez! même les téléphones), les micro-ondes, les lecteurs de CD ou de DVD, les chaînes Hifi, bref dès que c'est vaguement mécanique ou électrique ou électronique, rien à faire! Pour en revenir à mon passage du Rubicon entre méditation et exécution, j'ai dû (quel âne, direz-vous...Oui, je baisse humblement la tête, les oreilles et la queue,  je suis d'accord, oh oui, oh combien!) imprimer mon texte puis le recopier mot pour mot sur le Web, comme une grande. Une grande zozote, oui. Une balourde, une bécasse,  une niaise (ne vous étonnez pas que les synonymes désastreux me viennent si facilement sous la plume, même si la plume est devenue clavier : je suis en train d'autre part de concocter un personnage de niaise au grand coeur et à la cervelle rétrécie, tout est dans la cage thoracique et rien dans les os du crâne, forcément je suis amenée à suivre des pistes sans m'en apercevoir, c'est tout juste si je me rends compte du résultat). Une balourde, une bécassine, une bêtiasse, y a juste le coeur qui fonctionne comme y faut. Je me demande finalement s'il n'y a pas assez d'affinités entre nos deux personnages pour permettre le passage de l'une à l'autre sans difficulté. Si par hasard encore ces ressemblances vous frappent, mes belins-belines, rappelez-vous quand même que du côté du coeur ça fonctionne, oui ça fonctionne comme y faut : ça me gagnera peut-être votre indulgence, mais n'allez tout de même pas jusqu'à la commisération, ça m'affecterait grandement. A demain, courage à tous!
                                                                                                       Lucette DESVIGNES.
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2 novembre 2009 1 02 /11 /novembre /2009 10:24
     Allons-y! C'est un jour de grande entreprise, où la bonne volonté et la patiente obstination des imbéciles vons suppléer à la pratique intelligente de l'informatique. Je ne vous apprends rien, mes belins-belines, lorsque je mentionne devant vous, sans pudeur aucune, mes faiblesses et insuffisances : vous pourriez même, avec un peu d'honnêteté, reconnaître que je ne me gâte pas. Pour aller vraiment au fond des choses, il faudrait savoir - fines mouches, hein? - si en toute sincérité j'accorde une réelle importance, je veux dire une valeur de base (une de celles dont est constituée notre identité nationale - ainsi nous en rebat-on les oreilles en ces temps où l'actualité stagne, où tout baigne, où tout un chacun en haut lieu fait son petit possible pour que tout un chacun tout en bas de l'échelle soit heureux comme tout) uine valeur en quelque sorte équivalente en son principe à celles qui sont en train de s'éculer, Liberté Egalité Fraternité (on disait "ou la mort" autrefois, cela ajoutait quand même du sens), oui - j'arrive au bout de ma phrase, n'ayez crainte, elle ne sera même pas bancale - oui, il faudrait savoir si j'accorde une réelle valeur à la pratique imperturbable et efficace de l'informatique. Je me rappelle une visite à la grande poste de la Place Bellecour, il y a près de cinquante ans (une paille!) où j'avais été fascinée par les étalages sous vitre des timbres de philatélie. J'avais un fils qui collectionnait les timbres représentant des fleurs; j'en vois de superbes, je veux les acheter. Je dois m'y prendre maladroitement pour préciser mes desiderata, car la postière me demande hautainement si j'ai l'habitude des timbres de collection, avec un petit ricanement de cheval; je réponds modestement que non, son ricanement alors se transforme en un hennissement de mépris qui expose que mon incompétence est vraiment frappante, elle sauterait aux yeux de n'importe quel enfant. Je n'avais rien répondu alors (incroyable mais vrai) et j'avais rongé mon frein pendant tout le retour, et je me rappelle fort bien qu'il était question dans mes ruminations du pauvre niveau intellectuel de celui qui croyait, parce que sa passsion n'était ni  partagée ni même estimée par le vulgum pecus, qu'il se trouvait propulsé à cent coudées au-dessus. Moi je suis bécasse au rayon ordi, certes, et pour naviguer sur le net j'aurais besoin non seulement de voiles mais du moteur adéquat. Oui oui oui... Mais je me contente de mon petit niveau. Pour l'instant je vous écris tout cela sur Word; on verra demain lundi si je me débrouille assez astucieusement pour tout transférer sur le web. C'est pas gagné d'avance, on verra bien. Rendez-vous demain au pied du mur. J'y serai.
                                                                                                    Lucette DESVIGNES.
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31 octobre 2009 6 31 /10 /octobre /2009 10:39
     J'ai inclus dans mon titre une espèce de traduction pour faire sentir la nuance plutôt dépréciative. Pèze, oseille, fafiots, galette, picaillons, lazagne... Inutile de chercher les correspondants les plus subtilement appariés : le problème reste le même. Il en faut, on n'en a point, comment en faire? Et quand je dis qu'on n'en a point, ça dépend évidemment de qui je parle. Allez demander aux banques et à leurs magnats s'ils ont des inquiétudes : ils feront la moue, ils vous la joueront dans le misérabilisme - celui des tendeurs de main ou de casquettes pour récolter un minimum - mais au fond si vous les regardez bien vous verrez leur petite lueur dans l'oeil, Continuez à nous plaindre, les naïfs, nos gouvernants font pour nous ce qu'il faut, n'ayez crainte. C'est pas pour eux qu'on craint, dites donc - c'est plutôt pour tous les autres, dont la chute n'est pas ralentie par un parachute d'une couleur ou d'une autre.Et entre les milliards qui vous assurent un bon oreiller d'un côté, et de l'autre les milliards d'individus en détresse, les traîne-la-misère, les crève-la-faim, les ventre creux à en mourir, les privés d'eau, il y a je crois, au milieu de toutes les catégories intermédiaires éparses sur la planète, il y a  le cas de ce que les Anglais appellent si justement les "lower classes". Je ne sais pas si encore de nos jours il est "non u"(c'est-à-dire "non upper class") de dire "lower classes" comme si c'était un mot plus ou moins ordurier autour duquel il est de bon ton de tourner sans mettre le pied dedans, mais je suis frappée - toujours mes sitcoms reflet de l'actualité immédiate - de la permanence de ce souci parmi tous les personnages de la série. De la marchande de bonbons et crème glacée dans sa voiturette à la tenancière de la laverie qui pense à supprimer la tasse de thé de l'accueil, de rigueur jusqu'à ces temps de misère; du marchand de voitures d'occasion qui ne peut se faire payer et qui devient menacé de saisie au propriétaire d'un bon gros chien qui mange trop (comme disait Pierre Dac autrefois : "Echangerais culotte bouffante contre une autre ne bouffant pas"); du garagiste pourtant bien engagé dans des affaires louches au mobguy qui régit les contrats, tous ont des ennuis d'argent qui les pousseront à des décisions regrettables, chacune à son niveau de gravité. Je ne veux pas dire que les bouteilles de vin d'Espagne ne s'offrent et ne se descendent que moins souvent (quoique... dirait Devos), je veux dire que je constate un ralentissement de la convivialité, de la saine gaieté des voisinages : l'argent se compte penny par penny, se recompte, se sort de la poche ou du porte-monnaie avec réticence, on mégote sur les frais d'un lunch de mariage, sur les cadeaux d'anniversaire... Oui, mes belins-belines, c'est la crise, au cas où vous n'en auriez rien perçu. Que les gagne-petit se serrent la ceinture de deux crans au lieu d'un, voilà un thème qui s'installe à demeure dans la fiction de la télé. Et ça n'a rien de réjouissant pour personne. Donnez quand même bien à manger à vos chats. 
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30 octobre 2009 5 30 /10 /octobre /2009 10:52
     Je ne sais pas si aujourd'hui la théorie prévaudra. J'ai l'intention de vous parler du personnage parce que c'est un des sujets laissés en friche depuis déjà quelque temps et surtout parce que je suis de nouveau dans la création, en plein dans l'écriture. J'avais des personnages à emmener jusqu'au bout de leur vie sans me préoccuper de leur âge - et puis voilà que soudain je m'avise qu'ils seront bien trop vieux si je veux encore leur faire dire ou faire ce que j'ai programmé pour eux. D'où la nécessité de susciter une génération intermédiaire : c'était non prévu au départ et ça n'est pas si facile que cela d'introduire de nouveaux individus dans un biotope en principe réglé pour usque ad vitam aeternam. Les générations sont ainsi un peu inattendues, ce qui joue d'abord c'est l'âge, c'est la relation à la famille, puis c'est le caractère - et croyez-moi, il ne suffit pas d'imaginer que tel individu devrait normalement avoir tel caractère pour que, selon le cas, on puisse avoir soit le grand calme soit des conflits intéressants, car le groupe    quotidien, la cellule familiale sont comme un melting-pot où  tout d'abord ça chauffe pour que chacun donne ou montre le meilleur de lui-même (ou le pire, parfois aussi, c'est jouissif), et ensuite ça bout, ça explose, ça déborde - ça soude ou ça rompt. Au milieu de tout ça, qui est en quelque sorte votre alchimie raisonnée, il se produit des phénomènes que vous pouvez en vain appeler de vos voeux, ou qui au contraire vous bousculent votre planning en vous imposant des directions auxquelles vous n'aviez jamais songé.Il y a comme cela des personnages qui surgissent, s'imposent, prennent toute la place sur l'écran de votre écriture, relèguent les autres à l'arrière-plan, parfois entraînent la disparition de certains anciens - place aux jeunes. La plupart du temps, vous assistez à cette effervescence sans pouvoir intervenir, elle vous entraîne même, à l'insu de vot'plein gré, vers des individus peu sympathiques - je me rappelle par exemple Bouvillon, dans "Le Grain du Chanvre", cet ancien associé de Marrain qui partageait l'ambition de la poterie avec lui et qui, progressivement, révèle qu'il aurait volontiers partagé sa femme.   L'ambiance passe de la cordialité confiante à une circonspection lucide de la part de Jeanne, laquelle se charge ainsi, en tant que personnage, de reliefs non imaginés au départ. Son enrichissement structurel ne serait peut-être pas apparu sous cette forme si Bouvillon n'avait pas pris les traits du conquérant malvenu. Je ne sais pas si je me fais bien comprendre : il y a dans la création du personnage de grandes zones qui demeurent pleines de mystère... Je vous chercherai pour demain quelque chose de plus simple, n'abandonnez pas la lutte pour autant, mon blogrank est en train de remonter, pourvu que les premières neiges ne le fassent pas redescendre! Allez, à demain!

                                                                                                              Lucette DESVIGNES.
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29 octobre 2009 4 29 /10 /octobre /2009 11:08
     Vous l'avouerai-je, mes belins-belines? Je n'ai encore pas su profiter de toutes les indications (pourtant pédagogiques, ô combien, à diverses reprises prodiguées à mes insuffisances en informatique) et je me réjouis de n'avoir pas poussé jusqu'à leur terme les expériences que je m'étais promis de pratiquer afin de me faire la main (si j'étais à la télé je dirais avec assurance" que je me suis promise de pratiquer", puisque mon sexe est indubitablement féminin; mais je ne suis pas à la télé, je m'efforce donc de parler correctement). Et, donc, je vous envoie ce blog comme à l'accoutumée, en direct - en live, à prononcer "en laïve", pour faire branché - en priant toutefois pour que le web ne se défile pas avant la fin comme il le fait souvent (je me demande parfois si c'est par discrétion, ou par ennui personnel, ou bien tout simplement parce qu'il juge que mes charmants propos ne sont pas dignes de son niveau culturel moyen - alors , là!). Toujours est-il que nous revoilà face à face pour un nouveau bail d'entretiens, cramponnez-vous si les rythmes vous paraissent trop brutaux, les digressions voire les divagations trop nombreuses et difficiles à suivre, vous n'êtes plus en maternelle, scrongneugneu, cramponnez-vous à vos bics et pinceaux. En ce moment je prépare la dictée dite de Pivot pour Beaune, je la mitonne,  elle sera pleine de morceaux choisis, pas si longue que l'an dernier, et please dictée plus lentement - d'accord, le client est roi. C'est vous dire si la moindre horreur laissée par hasard ou par étourderie dans mes propres textes m'irrite et m'afflige (d'où correction immédiate comme hier : c'est mieux que rien). Il me tarde de revenir sur les personnages, soit à puiser dans l'énorme foutoir de la littérature universelle, soit à extraire de mes pages déjà écrites ou en train d'être écrites. Est-ce que vous vous imaginez que cette Colombe sort toute terminée de son XVIIIème siècle en train d'aller vers une aube nouvelle? Que non pas! Et ne faut-il pas lui construire tout un biotope pour la rendre convaincante et vraie? avec ce que cela entraîne de vérité humaine et historique pour son entourage? Ne m'accusez pas d'être par moments un peu grognon : c'est l'effet de la concentration, on fait ce qu'on peut, on n'est pas des boeufs, et si je vous bouscule c'est par contre-coup de ma propre bousculade, ce que les Américains appellent si suavement les effets collatéraux : quand ils tuent c'est par la faute à pas d'chance, ils les veulent pas, tous ces massacres. A demain, ne parlez pas à vos chats, si sensibles, de la Palestine, ils n'en fermeraient plus l'oeil.

                                                                                     Lucette DESVIGNES.
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28 octobre 2009 3 28 /10 /octobre /2009 13:56

A quoi peut bien servir, mes belins-belines, de vous donner des leçons d'ortho (voir le Blog du 26 où pompeusement je vous faisais remarquer qu'avec un complément d'attribution on ne faisait pas l'accord) si moi-même je néglige de pratiquer ce que je vous donne comme consigne impérieuse? Deuxième ligne du Blog du 28, pas plus vieux que de ce matin :  "Je vous ai adressés des textes..." Mea maxima culpa! Je ne peux laisse traîner cela plus longtemps. Par ci par là, déjà j'ai relevé dtrois ou quatre de ces faiblesses de frappe qui me couvrent de honte - mais que faire une fois que c'est parti? Aujourd'hui j'ai de la chance : je biffe, je gomme, j'efface, je raye, bref je supprime. Veuillez en tenir compte je vous prie sur les manuscrits que vous collectionnez pieusement, j'en suis sûre. Me voilà blanche comme neige. Ce petit ajout indispensable ne compte pas, naturellement, dans ma production littéraire. Mettez bien vos chats au courant de ce qui se passe là.

 

                                                                                       Lucette DESVIGNES;

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28 octobre 2009 3 28 /10 /octobre /2009 12:05
     Oui, mes belins-belines, j'avais tant de peine de ne pouvoir vous adresser mes charmants propos jour après jour par suite de la mauvaise volonté du web, que je vous ai adressés des textes sur Word en attendant de pouvoir dûment m'acquitter de mes devoirs envers vous. Ils attendaient eux aussi, sagement : blog du 26, blog du 27... Les caprices du net ayant cessé, j'ai pu vous expédier ces deux chefs-d'oeuvre grâce à une amicale et experte coopération. J'y  ai même gagné la conviction que désormais et dorénavant j'allais pouvoir copier coller aussi impétueusement que jusqu'à présent j'ai coupé et collé. Fastoche : avec X on coupe; avec V on colle. Pourquoi le copier-coller n'était-il pas autant en faveur entre mes doigts de fée?  Mystère. Mais je dois dire que pour moi passer d'un registre à un autre ça ne s'est jamais fait sans graves problèmes, secousses, heurts et désespoirs divers. Grâce à de précieuses petites notes que j'ai sous les yeux (j'en avais déjà eu,de ces précieuses petites notes, d'écrivains divers  me convainquant à chaque fois que je tenais le bon bout - las! les pauvres me dotaient de possibilités intellectuelles fort au-dessus de mon étiage véritable, j'ai toujours échoué à les mettre en pratique), je vais tâcher de me lancer en public, oui mes belins-belines, coram populo comme on disait au temps de Cicéron. Est-ce que ça ne serait pas merveilleux si après avoir copiécollé mon texte de word je pouvais compléter en direct, en live comme on dit à la télé? Allons-y!   (L'espace en blanc vaut pour quelques tentatives, assaisonnées de quelques jurons en diverses langues, une invocation à Saint Antoine pour retrouver ce que j'ai perdu dans les manoeuvres, finalement l'expression d'une grande et piteuse résignation à encore aujourd'hui recourir à la routine ancienne). Bon, ce ne sera encore pas pour aujourd'hui que je copierai collerai avec brio. Je vais m'entraîner dans les coulisses (de l'exploit, bien entendu) et un de ces jours je pourrai proclamer ma supériorité technique; vous serez les premiers informés, promis! D'ici là, profil bas, je ne vois pas d'autre solution. Ne parlez pas de mes insuffisances à vos minets SVP, je tiens trop à leur estime.


                                                                                                      Lucette DESVIGNES.
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28 octobre 2009 3 28 /10 /octobre /2009 10:46

Je ne sais pas, mes belins-belines, combien de temps je vais devoir me contenter de saisir Word au lieu de carrément m’en prendre à Internet, mais puisque Google a décidé de faire la grève… Rien n’y fait : réclamation, menaces de ne pas payer mon dû qui ne serait pas du dû puisque le service du web m’est refusé depuis près d’une semaine, aucun effet ! Et quand je dis réclamation, ce n’est pas seulement une allusion à mon pauvre petit filet de voix, mais bien à la tonitruance de mon installateur d’ordi qui, lui, dispose de numéros d’appel secrets, de ces numéros de pro pour conversation entre pro qui, lorsque vous les entendez passer au-dessus de vos têtes, vous donnent l’impression que les techniciens c’est quelque chose tout de même, et que ça peut parler à tu et à toi avec les régulateurs des communications informatiques. Bon. Eh ben malgré tout ça, chez moi ça ne marche pas. Et je vous entends déjà, mes ingrats belins-belines, toujours prêts à douter de la bonne foi des autres, ricanant de mes protestations d’honnêteté dans mes comptes avec vous, haussant les épaules en me mettant dans le même sac que les négligents et j’m’enfoutistes qui n’en sont pas à une prestation près, après avoir annoncé à son de trompe qu’ils seraient présents jour après jour. Oui, je l’ai annoncé, moi, c’est vrai. Jour après jour même le dimanche, d’abord. Et puis, comme j’ai remarqué que beaucoup d’entre vous s’absentaient en fin de semaine, peut-être pour leurs dévotions, peut-être pour des pique-nique sur l’herbe tant qu’il n’y a pas de gelée blanche, j’ai décidé de faire relâche moi aussi le jour du seigneur. Je l’ai dit honnêtement, six sur sept, et si ça réduit encore mon blogrank tant pis : chaque fois que j’ai eu une impossibilité de vous parler un samedi, j’ai scrupuleusement remplacé par ma contribution du dimanche. Et c’est encore ce que je fais aujourd’hui que je suis privée de web : je vais accumuler mes propos (toujours si toniques, personne n’en doute) au jour le jour, et lorsque Google aura fini de me mettre en quarantaine, je vous déballerai tout ça en accordéon, mes belins-belines, de quoi vous faire du profit de lecture du matin au soir. Est-ce que vous n’avez pas eu de la chance de me trouver un jour par hasard ? Vous avez bien fait de vous accrocher, continuez, ne manquez pas la suite du dépliant. A demain.

                                                                        
                                                                                      
Lucette DESVIGNES.

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28 octobre 2009 3 28 /10 /octobre /2009 10:42

Quand ça marche pas…

 

 C’est vrai, ça, comme dirait la Mère Denis : quand ça veut pas marcher, y a rien à faire. Les défections sur mon blog, mes belins-belines, l’irrégularité éventuelle de la publication, ce n’est jamais de moi que cela dépend : au contraire, vous avez sans doute pu remarquer avec quelle méticulosité je tiens mes comptes avec vous (des comptes, je le reprécise, que personne ne m’a jamais imposé de rendre, mais que je considère comme obligatoires puisque je me suis engagée dans cette voie – au passage, admirez, les faibles en ortho, ce premier participe passé non accordé puisqu’il s’agit d’un complément d’attribution et non d’un complément d’objet, alors que les accords sont rigoureusement faits un peu plus loin – et qui devraient hier dimanche avoir constaté que le samedi de mon absence était dûment remplacé par le dimanche de mon retour). Je suis restée campant sur mon clavier avec la désespérance que vous imaginez, sans effet puisque Google  - ce sacré machin pire que l’OTAN selon De Gaulle – avait décidé de «  ne pas me transmettre cette page Web ». Sous prétexte que sans doute je n’étais pas connectée.  En vérité qu’y puis-je ? Si vous avez un truc pour permettre à mon blog de franchir le barrage Google, téléphonez-moi SVP – sauf si vous considérez   que la disparition de mes exhortations et ronchonnements quotidiens, à l’exception récente du jour du seigneur , serait un bienfait pour la communauté si elle pouvait devenir définitive. La balle est dans votre camp, mes très chers : à vous de voir , et de prendre vos responsabilités (car je ne vous cache pas qu’au cas où cette disparition serait par votre fait devenue définitive et non rattrapable vous auriez à rendre des comptes  à la masse de mes fans qui s’insurgeraient alors avec violence). Ce que c’est tout de même d’être cotée et célèbre même dans son pays natal… Que voilà donc une pensée réconfortante ! Pourvu que ce réconfort me dure  jusqu’à l’extinction des feux – pas sûr du tout, comme je me connais… A demain, mes belins-belines : demain ça marchera peut-être.

                                                                                      Lucette DESVIGNES.

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